La couronne perlée du gland

La rédaction 31 juillet 2017

Je ne suis pas une verrue génitale, ni une quelconque infection sexuellement transmissible, j’apparais sous le bord du gland à l’adolescence et je concerne environ 40 % des messieurs… Je suis, je suis ? Oui, c’est gagné : la couronne perlée du gland !

De son petit nom hirsuties papillaris coronae glandis, la couronne perlée du gland est presque un attribut royal, si nous voulons rester positif. Mais il arrive qu’il angoisse légèrement certains hommes, et plus rarement leurs partenaires qui n’y voient généralement aucun problème. D’autres, lui reconnaissent même un certain panache, chacun voit midi à sa porte. Du point de vue biologique, il s’agit simplement du nom que l’on donne habituellement à ces petites surélévations blanches qui font le tour plus ou moins complet du sexe masculin dans la zone qui sépare le gland et le corps du pénis. Ce n’est pas douloureux, ni odorant. Il a parfois été dit, aux États-Unis notamment, que les hommes circoncis y étaient moins sujets, mais comme il ne s’agit pas d’une maladie, les résultats des différentes études sont aléatoires en la matière. Il a été également observé que certains porteurs de la couronne la voyaient disparaître avec l’âge. Parfois, elle s’estompe. Dans tous les cas, il s’agit juste d’une particularité naturelle et tout à fait banale et sa progression finit par s’arrêter. Certaines personnes ont les cheveux blonds, d’autres sont roux… Certains hommes ont une couronne perlée autour du gland, d’autres pas.

Attention aux verrues

En revanche, il convient de ne pas confondre cette couronne perlée qui est acquise sous l’effet hormonal de l’adolescence avec les condylomes, également appelés verrues génitales. Celui-ci est le fruit contagieux d’un rapport non-protégé avec un sujet porteur du papillomavirus humain. Chez les sujets féminins, il est très grave et peut mener au cancer du col de l’utérus, donc potentiellement à l’infertilité, voire à la mort. En cas de doute, il faut absolument consulter. Mais une petite recherche d’images sur Internet pourra déjà vous montrer à quoi ressemble chacune de ces particularités anatomiques.

Système D ? Non merci !

Mais attention au bricolage fait maison, ne vous faites pas mal non plus… On trouve sur le Web toutes sortes de témoignages, y compris celui d’un certain internaute qui a entrepris de mener la vie dure à sa couronne perlée en l’attaquant avec des produits vendus en pharmacie pour traiter les verrues plantaires… fausse bonne idée ! Le jeune homme prend des risques pour son gland et peut y provoquer des lésions irréversibles, ne faites surtout pas cela ! Si vraiment votre couronne perlée vous dérange d’un point de vue esthétique, il existe des traitements au laser, mais ils sont coûteux et bien inutiles… Quoi qu’il en soit, chacun est libre de décider ce qu’il souhaite pour son propre attribut, nous sommes encore en démocratie, n’est-ce pas !

Perles d’amour

De la perle au bijou, il n’y a qu’un pas et si la plupart des hommes finissent par oublier leur propre couronne, d’autres en sont très fiers, il s’en trouve même certains qui considèrent qu’il s’agit d’un atout charme pour les partenaires, qui (désirant peut-être leur faire plaisir) jurent mordicus que la couronne peut stimuler les bons endroits au moment de la pénétration. Cela demande à être essayé par soi-même… avec un(e) partenaire dont on connaît le statut sérologique ! Mais foin de ces débats royaux, quittons-nous sur un proverbe qui nous vient du fond des âges (proverbes 16:31) : « Les cheveux blancs sont une couronne d’honneur. » Vous transposerez cela comme bon vous semblera dans votre vie intime !


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