Une députée LREM veut rouvrir des maisons closes
5 septembre 2018Invitée de la matinale de la radio France Bleu Provence – Mardi 4 Septembre – la députée LREM Valérie Gomez-Bassac s’est déclarée favorable à l’ouverture de bordels.
France Bleu Provence recevait Mardi 4 septembre pour sa matinale, la députée LREM qui dénonce l’hypocrisie générale qui entoure la prostitution. La députée de la 6e circonscription du Var a confirmé ce matin qu’elle était favorable à leur réouverture.
Elle prône la sécurité avant tout
Le 13 avril 1946, la loi Marthe Richard abolissait une institution : le bordel. C’était la fin d’un système datant de 1804 qui donnait une existence légale aux maisons closes. À l’époque où il fallait traiter la bourgeoisie avec certains égards, cacher les prostituées c’était avant tout préserver la morale. À défaut de la supprimer cette loi a rendu la prostitution moins visible. Valérie Gomez-Bassac estime que leur réouverture serait une question de sécurité pour « toutes les personnes concernées » développant :
Je suis sur une circonscription rurale où la prostitution est de plus en plus présente avec des jeunes femmes parfois très jeunes qui sont sur le bord des routes toute l’année, c’est-à-dire sous la neige ou une chaleur terrible.
En quête d’un modèle
Quinze ans après la dépénalisation du proxénétisme et la légalisation des bordels, le modèle règlementariste Allemand et Néerlandais montre ses limites… une majorité de femmes étrangères victimes de la traite d’humains. Un nombre croissant d’Etats Européens dont la France ont préféré opter pour le modèle nordique de pénalisation des clients.
La députée se défend de faire la promotion de la prostitution ou des maisons closes mais estime que :
s’attaquer aux clients n’est pas la solution. Elle ajoute encore que cela n’enlève rien aux réseaux existants avec la violence qui s’exerce et la présence de drogue.
La députée propose le rétablissement des maisons closes « pour assurer les règles les plus élémentaires d’hygiène et de sécurité ce qui n’est pas le cas aujourd’hui« Elle souhaite instaurer un cadre à la profession. Elle a ajouté « c’est le plus vieux métier du monde. Je ne pense pas qu’il disparaîtra demain ».
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(Image à la une : La Provence)