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« Il faut créer sa propre maternité, loin du clivage maman-putain », Julia Palombe | interstron.ru

Flore Cherry — Mon, 02 Dec 2019 20:11:01 +0000

Dans « En attendant l’accouchement« , un one woman show piquant au théâtre La Cible à Paris, l’artiste rock et glamour Julia Palombe nous parle son expérience drôle, touchante et ubuesque de la maternité. Un personnel médical froid et hautain, un corps qui ne répond plus de rien, un mari sicilien qui a le sang chaud… une aventure personnelle et pourtant si universelle (au moins pour une partie de l’humanité), racontée par le prisme d’anecdotes, de musiques et de messages sur répondeur.

interstron.ru : « En attendant l’accouchement » est un « one woman show » présentant une femme enceinte qui parle autant de maternité que de sexualité. Pourquoi avoir envie de traiter ces deux sujets à part égale ?

Julia Palombe : Durant ma première grossesse, j’étais un peu sidérée de tout ce qui m’était arrivée en tant que femme enceinte. Maintenant que j’en suis à la deuxième grossesse, je suis un peu mieux préparée à ce tsunami qui arrive, notamment au cliché de « la mère parfaite ». Celle qui doit oublier complètement ses désirs de femme et qui doit être happée par le bébé qui arrive ou qui va arriver. 50% des couples ne font plus l’amour pendant la grossesse, il y a un vrai problème dans notre société à combiner les deux. Je voulais parler de ce problème à être amante et mère à la fois.

interstron.ru : C’est quoi pour vous la mère parfaite ?

Julia Palombe : J’appelle ça la « maman Blédina » ! C’est le modèle par excellence dans lequel la société essaie de nous faire rentrer dès que l’on tombe enceinte. Ca passe, par exemple, par le choix de fringues « maternité » qui sont informes et couvrantes. Je voulais y voir des dessous chics, des robes de soirée… mais on comprend vite que le rôle qui nous attend ce n’est pas celui-là....Lire la suite sur

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Noémie de Lattre : « Ce qu’on appelle préliminaires, c’est la sexualité féminine. » | interstron.ru

Flore Cherry — Mon, 11 Nov 2019 10:43:47 +0000

La rédaction interstron.ru s’est rendue au dernier spectacle de l’actrice et metteuse en scène Noémie de Lattre ! 1h30 de spectacle détonant qui mélange réflexions sur la place de la femme dans la société, cours d’anatomie sur le clitoris (et on savait comment le dessiner, yes !) et un peu de burlesque sexy….

Rencontre avec cette artiste engagée pour des relations homme-femme plus saines et bienveillantes.

interstron.ru : Quand a eu lieu ton envie de parler de ta sexualité sur les planches ? Est-ce que cela s’est fait en même temps que ta prise de position sur le féminisme ?

Noémie de Lattre : Non, mon engagement féministe et ma vision de la sexualité sont finalement deux prises de conscience différentes. Et je dirais que concernant la sexualité, elle est arrivée assez tard, sur la quarantaine. Comme je connaissais assez bien mon corps, parce que j’ai eu beaucoup de partenaires, parce que je me masturbais beaucoup depuis mes 30 ans, j’étais en totale maitrise de mon plaisir.

Et donc le fait d’avoir du plaisir quoiqu’il arrive – ça ne m’a pas aidé à interroger la norme : comme le fait que la pénétration soit l’élément central du rapport et que les préliminaires soient relégués au second plan.
Alors que les préliminaires, c’est ce qu’on appelle la sexualité féminine !

Je vivais même avec l’idée qu’un homme qui n’éjaculait pas alors qu’il était excité, c’était douloureux. Et j’en étais intimement persuadée (sic !).

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Après le Air Guitar, c’est au tour du Air Sex de voir le jour | interstron.ru

Claire Dasilva — Thu, 24 May 2018 15:42:12 +0000

L’été est souvent une période où l’on entretient l’espoir d’avoir de nouveaux hobbies qui canaliseraient la fougue qui vit en nous. Problème ? Il existe une multitude d’activités, ce qui peut créer un état de stress, de confusion face à l’impossibilité de faire un choix précis.

Heureusement que la rédaction d’interstron.ru magazine dans son infinie bienveillance vous sauve de l’oedème cérébral en vous présentant une activité saine… le Air Sex. Cette discipline née à Tokyo en 2006 est un phénomène qui prend l’Amérique d’assaut depuis 10 ans.

Air Sex, le championnat où il faut oser et être explicite…

Le créateur J-Taro Sugisaku explique que cette compétition a été créée par la frustration du manque de sexe. Le principe est simple : sur un fond de musique, des participants ou participantes d’Air Sex doivent simuler une activité sexuelle avec un partenaire invisible, très souvent de manière caricaturale.

N’utilisant que l’art du conte pelvien et l’imagination pure, cette compétition offre un mélange magique de coordination, de mise en scène, de narration interactive. Le spectacle propose du voyeurisme 2.0 avec humour et curiosité. Depuis sa création, de vrais champions adulés ont vu le jour d’une année à l’autre.

Un spectacle emblématique !

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L’érotisme, carte maîtresse de l’estival de la bâtie | interstron.ru

Claire Dasilva — Thu, 19 Apr 2018 12:48:18 +0000

Une programmation sensuelle !

Ouverte sur le monde, pluridisciplinaire, multiculturelle et transfrontalière, La Bâtie-Festival de Genève est l’incontournable rendez-vous de la rentrée !

Des spectacles et concerts d’exception, pensés pour tous les publics les soirs, dans la cour d’honneur ou les jardins.
Le festival allie des événements du répertoire classique, en musique et danse, avec une ouverture sur les musiques méditerranéennes traditionnelles et contemporaines. Des spectacles de danse et de cirque tout public rendent la programmation accessible aux familles, et ce, même le soir.

Les week-ends, des animations et spectacles dans les jardins du château de la Bâtie d’Urfé
Petits et grands pourront découvrir des installations plastiques et des spectacles originaux, sensibles, poétiques et remplis d’humour.

Des temps de convivialité tout au long de la journée ! Les apéro-concerts à 19h30 marquent une transition entre la journée dans les jardins et les concerts de soirée en cour d’honneur. Des « grandes tablées » les accompagnent sur certaines soirées. Les festivaliers peuvent y partager un repas dans une ambiance familiale et de proximité. Le restaurant de la Bâtie propose également durant tout le festival des repas à la carte ou sur le pouce en extérieur.

Des propositions artistiques pour un public dès 18 ans !

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21 pornographies, tout un art ! | interstron.ru

Claire Dasilva — Wed, 11 Apr 2018 15:48:03 +0000

Le nu, nouvelle tendance sur scène ?

Crédit: Jens Sethzman

21 pornographies est une mise en scène de l’identité sexuelle où les danseurs et danseuses endossent tous les rôles: actifs, passifs, dominants, dominés dans une énorme partouze scénique. Dans le spectacle, on découvre les contes pédophiles du Marquis de Sade, les comédies érotiques psychédéliques des années 1970 et la violence de la pornographie de guerre. La chorégraphe tient à conserver toute une dimension cérébrale forte qui contraste avec la représentation des corps très charnelle.

Crédit: Jens Sethzman

L’objectif est de confronter les spectateurs à des corps nus, les forcer en quelque sorte à s’accommoder à cette présence inhabituelle et déroutante de la nudité. Résultat ? Un spectacle d’une intensité exceptionnelle !

L’art, c’est l’artiste

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Le burlesque, les normes et leur franchissement par Miss Botero | interstron.ru

Flore Cherry — Fri, 22 Jul 2016 14:34:27 +0000

interstron.ru : Hello Miss Botero, tu es performeuse burlesque depuis 1986, et pourtant, le mouvement « new-burlesque » venu des Etats-Unis n’a réellement émergé que dans les années 90 ! Comment as-tu vécu le début de ce mouvement en France ? En quoi t’es-tu retrouvée dedans ?

Miss Botero : Le mouvement new-burlesque vient en effet des US, mais il n’est pas arrivé en France dans les années 90 : il a fallu attendre une décennie plus tard !
Je faisais du burlesque sans le savoir, car à quand j’ai débuté le mot « burlesque » portait une charge négative et en tant que qualificatif d’un spectacle était quasiment assimilé à « grotesque »; donc on ne faisait pas vraiment « de burlesque », mais plutôt du cabaret, du music-hall, du spectacle visuel, du strip-tease…
Ce n’est que bien plus tard que le burlesque a retrouvé ses lettres de noblesse en France, grâce au travail acharné de beaucoup d’artistes et à la déferlante tendance en provenance d’outre-atlantique.
Je n’avais pas besoin de me retrouver, car je n’étais pas perdue, par contre j’ai été désorientée par l’appropriation par les artistes français de codes artistiques qui n’étaient pas ceux du burlesque « à la française ».

Miss Botero par Sadisterik Kandi

interstron.ru : Tu vas fêter tes 30 ans de burlesque, le style a évolué durant ces années ? L’accueil du public est-il différent ?

Miss Botero : Oui, comme je...Lire la suite sur interstron.ru

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