La sodomie de la vengeance
12 avril 2020Emmanuelle, 27 ans, Cannes, nous raconte la fois où elle s’est vengée de son ex en se faisant passer pour une autre, et en explorant tous ses fantasmes…
Je vais vous raconter ma plus belle rupture. C’était avec Thibault, un gars mignon que j’avais rencontré sur une application – ce genre de mec qui ne s’attache jamais, qui s’enfuit de votre lit vers 2h du matin sans crier gare, qui vous rappelle trois jours après pour coucher – mais qui n’exclue pas la possibilité d’être un jour en couple avec vous. Ah, qu’est-ce que ce genre de type immature m’énerve.
Bref, un jour, j’en ai eu marre et j’ai décidé de le larguer. Mais pas n’importe comment. Je voulais qu’il se souvienne à jamais de moi et qu’il regrette au plus profond de lui de ne pas m’avoir fait passer en priorité. Pour se faire, j’ai joué le grand jeu. Je suis allée chez le coiffeur et je me suis coupé les cheveux très courts, en mode carré “blonde platine” (normalement je suis une vraie belle brune aux cheveux longs), je me suis maquillée avec beaucoup d’application et j’ai créé un profil complètement différent sur l’application sur laquelle on s’était rencontrés. Esmeralda, 25 ans, étudiante. Dans ma description, j’expliquais clairement que j’étais à la recherche de sexe sans détour.
Ça n’a pas loupé, il a directement flashé sur mon profil – totalement faux – et un rendez-vous a été pris dans la semaine. Quand il m’a vue, attablée à ce bar en bas de chez lui, où il avait l’habitude de donner rendez-vous à ses futures proies, il s’est tout de suite mis en colère. Comme je ne bougeais pas, que j’étais d’humeur taquine et que je le regardais avec un sourire en coin, il s’est un peu assagi et s’est attablé avec moi. Il était certes honteux de la situation, mais tout de même heureux de passer un moment en ma compagnie. On a commandé chacun un soda – et ne tenant plus – on est vite monté chez lui.
Je l’ai joué femme fatale du début à la fin ! Je l’ai déshabillé hâtivement, en lui donnant des ordres : « allonge-toi » « retire mon sous-tif » « montre-moi ton sexe ». Je l’ai ensuite sucé comme une pro, en faisant bien tourner ma langue autour de sa tige, en l’enfonçant au plus loin dans ma gorge. Mon regard de braise pénétrait son cerveau, ma langue s’agitait de partout telle une déesse de la pipe, je bavais des litres de salive pour le lubrifier. Il m’a avoué ne plus me reconnaître, il m’a dit que je m’étais métamorphosée subitement en une terrible créature lubrique.
Ça m’a beaucoup plus ! Je lui ai répondu que je n’avais plus aucune limite ce soir. Que j’étais Esmeralda, là pour réaliser tous ses fantasmes. « Je peux te prendre le cul, alors ? » m’a demandé mon Thibault, au summum de son côté “beauf”.
Je lui ai dit oui, même si c’était un passage que je m’étais toujours refusée à aventurer (plus par peur de la douleur que par principe). Il m’a alors enfoncé un doigt bien lubrifié, puis, très doucement, il a frotté sa queue tout contre ma raie. J’ai essayé de me détendre le plus possible afin d’accueillir son gros calibre. Puis il m’a sodomisée, très délicatement. Il a fait quelques allers-retours en hoquetant comme un benêt. Comme je lui ai fait comprendre que c’était suffisant pour moi, il s’est terminé dans ma chatte, en gueulant mon nom à plusieurs reprises.
Il s’est écroulé dans mes bras, à la fois fier de lui et rompu par l’exercice. Je n’avais toujours pas joui, comme d’habitude. Mais lui avait les yeux brillants, exalté par cette nouvelle expérience sexuelle totalement délirante !
« Alors ma belle, on se revoit très vite ? » « C’était la dernière mon vieux, sans rancune ? Les mecs comme toi ne méritent pas plus qu’un coup rapide… »
Je peux vous dire que j’ai reçu des tonnes de messages après cette soirée. Et évidemment, je n’ai répondu à aucun. Machiavélique ? Non, juste une femme.
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