Le food sex : zoom sur une pratique sexuelle gourmande !
11 mars 2020Un dernier sondage réalisé par l’IFOP le mois dernier montrerait que plus de 3 français sur 10 ont déjà utilisé de la nourriture pour pimenter leur nuit. Et 1 français sur 2 serait prêt à en utiliser lors de ses ébats. Qu’est-ce cette tendance du « food sex » ? interstron.ru fait le point !
On se souvient tous de cette mythique scène dans American Pie dans laquelle Jim, le personnage principal, est en train de pénétrer une tarte aux pommes cuisinée par sa mère. Moment d’ailleurs extrêmement gênant pour lui lorsqu’il se fait surprendre… Le food sex n’a pourtant rien de sale ni de déviant. On vous explique tout.
Un terme, plusieurs pratiques
Le « food sex » est, comme son nom l’indique, l’art de combiner sexualité et nourriture. Il ne faut pas le confongdre avec son cousin, le « food porn« , dans lequel on sexualise la nourriture. Le food sex consiste à associer sexe ET nourriture. Enduire l’autre de pâte à tartiner, se régaler de fraises ou de bananes pendant un baiser intense, etc.
En terme « académique« , on ne parle pas de food sex mais de « sitophilie » . C’est-à-dire, manger à partir du corps d’une autre personne. Le but du jeu est d’étaler les aliments sur le corps de son/sa partenaire puis de la lécher. La chantilly, le miel ou encore les crèmes au chocolat peuvent et sont couramment utilisés. La nourriture sert d’excitant, de jouet sexuel, et peut être dévorée à même le corps. La nourriture peut être liquide (chocolat, confiture) mais aussi solide.
Il existe par exemple au Japon une pratique, le « Nyotaimori« , dont le but est de manger des sushis sur le corps d’une femme nue, souvent dans des restaurants spécialisés. On peut également utiliser les aliments pour se satisfaire soi-même, notamment avec les légumes dont la morphologie rappelle celle des pénis.
C’est le cas de Juliette, 26 ans. Cette dernière a découvert le plaisir du food-sex en solitaire : « J’en avais entendu parler dans Sex in the City, ça m’a intriguée, je me suis dit, pourquoi pas ? » Elle avoue avoir été « gênée lors du passage en caisse » avec ses deux concombres. Et finalement tout allait pour le mieux : « Avec suffisamment d’excitation, d’imagination et un peu de lubrifiant, c’est parfait. » Évidemment il est très fortement conseillé de « protéger » le légume avec un préservatif si vous comptez vous lancer dans cette pratique, afin d’éviter tout désagrément.
« Jamais une routine »
Juliette a réussi à initier son copain, Lucas, à cette pratique. Cette pratique permet au couple de ne « jamais tomber dans une routine. » « On ne fait pas que ça non plus, on reste « classique » la plupart du temps » Lucas n’était pas du tout fermé à cette pratique : « Quand Juliette m’en a parlé, ça ma tout de suite excité » dit-il. « Chacun satisfait les désir de l’autre et il y autant de méthodes existantes que d’aliments existants » .
Chacun des partenaires ont des préférences différentes. Pour Lucas, son plus grand plaisir est de « manger les seins de ma copine avec de la chantilly. Je trouve ça terriblement excitant » Une de ses pratiques favorites est également le sexe anal : « Je refuse quand il s’agit de ses doigts mais si c’est avec un aliment type banane ou autre, j’accepte » Pour Juliette, c’est lorsqu’elle enduit le sexe de son compagnon et qu’elle le lèche qu’elle trouve tout l’intérêt du food sex : « Je le vois prendre du plaisir, s’abandonner à moi. De mon côté, je me régale car j’ai toujours adoré la pâte à tartiner » Son fantasme absolu serait d’être « utilisée comme un objet« . Elle avoue: « Je voudrais être une table sur laquelle il mangerait« .
Chez eux, une séance commence par une simple dégustation « de fruits comme des fraises, des bananes, des raisins » puis fini par des aliments beaucoup plus sucrés. Une de leur position préférée est le « 69 chantilly« . « Chacun d’entre nous se met de la chantilly sur les parties intimes, et ensuite on part sur un 69 classique. Et tout doit disparaître, il ne doit y avoir plus aucune trace de nourriture. »
Que ce soit avec des fruits, des légumes, de la chantilly ou bien de la pâte à tartiner, les plaisirs sont variés et multiples. Lucas concède qu’il y a quelques inconvénients. Le plus important pour lui est le nettoyage : « C’est ce qui m’ennuie le plus. C’est énervant de devoir tout bien nettoyer après, car je ne peux pas me balader avec du reste de pâte à tartiner et de chantilly. »
Dans tout inconvénient réside tout de même un avantage : « Au moins ça fait un prétexte pour prendre une douche à deux. » reconnait-il.
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