À mon cher amant
29 octobre 2020Lucie, 32 ans. raconte une de ses histoires de sexe avec son amant qui se passe lors d’un dîner avec des amis. Leur attirance est trop forte…
Je voulais dédier cette histoire de sexe à mon amant, cet homme dont mon mari ignore tout, et qui pourtant me connaît mieux que personne. Cet homme qui a exploré mes profondeurs et mes limites, qu’elles soient physiques ou mentales. Cet homme qui tire les ficelles chaque jour de mon plaisir comme de ma souffrance, jouant de ses absences comme de ses élans passionnés. Jouant de ses surprises, de ses mots doux, de ses mots crus et de ses mots cruels.
Car oui, la vie n’est pas toute rose quand vous prenez un amant. N’imaginez pas, mesdames, qu’il vient comme la solution à tous vos problèmes, comme un pansement qui recouvre la dimension exacte de vos blessures sans jamais vous tirer les poils. Cela serait bien trop facile.
Un amant, c’est toujours à double tranchant. Le mien s’appelle Hector. Pour vous dire s’il a bien un nom à trancher des têtes et briser des cœurs. Raconter notre rencontre n’aurait pas grand intérêt, c’est pour cela que je préfère vous décrire nos rendez-vous coquins.
La dernière fois, il s’était arrangé pour nous faire inviter tous les deux chez des amis communs. Des amis qui connaissent la nature illégitime de notre couple bizarrement assorti, et qui s’en foutent. Hector m’a demandée de venir avec une jupe courte en latex et un string riquiqui, un qu’il m’avait offert.
« En repartant de la soirée, je veux que ton string soit imbibé de tes fluides. Je te le déroberai alors et m’endormirai avec, chaque nuit durant une semaine. Si je ne peux pas t’avoir, j’aurai alors ton odeur. » J’avais trouvé ses messages tellement romantiques et si crus que j’avais imbibé mon string avant même la soirée.
BOUTIQUE SEXY
Hector s’en est très rapidement rendu compte, il s’assis à ma droite, et avant que le dîner ne commence, il avait déjà touché sous ma jupe pour voir l’état de ma culotte. « Mais quelle cochonne ! », m’a-t-il alors soufflé à l’oreille, en suçant un de ses doigts.
C’était terriblement érotique, je n’en pouvais plus ! Je voulais impérativement me masturber et je n’arrivais absolument pas à me concentrer sur les discussions de mes hôtes. Parlait-on musique ? Politique ? Météo ? Impossible pour moi de saisir le sens des mots et des phrases. Mon cerveau tout entier était dédié pleinement à mon sexe qui bouillonnait en moi.
Enfin, Hector me libéra de mes impures pensées. Il m’isola entre le fromage et le dessert dans la chambre de nos amis et me pris en levrette en quelques minutes, sans aucun préliminaire. J’adore la bestialité avec laquelle nous nous rentrons dedans, lui et moi. Il n’y a pas de médiocrité, de mollesse ou d’habitude avec lui. Il n’y a que du feu.
Comme convenu, il m’a volée mon string et m’a demandée de poursuivre le reste du dîner la chatte à l’air. « Ça te permettra de l’aérer », m’a-t-il dit. J’en rougissais de honte en allant m’asseoir à table, parmi les invités. Le foutre d’Hector glissait mollement le long de ma cuisse. Et cette fois-ci, je ne sais pas pourquoi, j’ai imaginé mon mari avec nous. Peut-être qu’un jour l’inviterions-nous à se joindre à nos jeux débridés ?