Baise en sourdine

La rédaction 4 février 2021

Suzy, 50 ans a finalement quitté son mari et habite seul avec son fils. Elle retrouve son ancien amant pour une partie de baise… silencieuse !

silence on baise histoire de sexe

Et voilà ! J’ai avancé dans ma vie et voici mon histoire de sexe. Souvenez-vous, j’avais rencontré Léonard juste avant le premier confinement et j’avais, à cette occasion, partagé avec vous certaines de mes aventures sensuelles en « distanciel ». Est venue ensuite la libération tant attendue, au mois de mai, ouvrant la porte à des retrouvailles et à de nouvelles expériences torrides !

Les semaines ont passé, nous avons profité de l’été et du soleil qui réchauffe les corps. Des baignades qui offrent tant de possibilités d’attouchements sous la surface de l’eau, au rythme de l’énergie vivifiante des vagues, des longues soirées douces et chaudes qui ne laissaient pas de place à l’idée d’une toute autre nouvelle vague, épidémique celle-là et beaucoup moins plaisante que celle qui avait déferlé dans nos vies à l’approche de l’hiver.

Non, cette fois, il ne serait pas question de rester à distance, c’était inimaginable de se passer encore l’un de l’autre pendant des semaines ! Dès l’annonce du couvre-feu il a donc fallu s’organiser, s’adapter pour préserver notre santé mentale et sexuelle …

J’ai enfin quitté mon mari ! Je me suis installée dans un petit logement provisoire avec mon fils de onze ans qui oscille désormais entre enfance et adolescence. Suffisamment autonome et intelligent pour apprécier un certain apaisement dans ce foyer nouvellement monoparental mais pas forcément prêt à partager de nouveau sa maman adorée et de nouveau souriante.

Quoi qu’il en soit, je ne voulais pas imposer un nouveau compagnon à mon fil et mes aventures devaient absolument se réaliser en extérieur et rester secrètes. Le piment de ces cachoteries n’était d’ailleurs pas pour me déplaire.

Et voilà que ce satané couvre-feu venait tout perturber !

Cet après-midi-là, j’avais programmé un moment sensuel avec Léonard chez moi. Je n’aime pas forcément le sexe sur rendez-vous mais, comme vous l’avez compris, nous n’avions guère le choix.

Discussions et jeux câlins se succédaient dans une ambiance de plus en plus décontractée qui a porté à une amnésie complète du temps. Un lâcher prise total, libérateur et … compromettant. Pris au piège de l’oubli, dix-huit heures ont sonné et mon fils m’a envoyé un texto « je suis sûr le chemin de la maison, je pars du collège » !

« Ciel ! Mon fils ! » aurais-je pu m’écrier, prise dans un Vaudeville des « temps Covid » où l’enfant aurait endossé le rôle du mari trompé qui rentre par surprise !

Nous nous sommes regardés avec Léonard, nous avons éclaté de rire, lui encore en moi, les yeux écarquillés de voir son orgasme s’évaporer et nous nous sommes précipités sur nos vêtements éparpillés aux quatre coins de la maison. Il fallait faire vite, retrouver ses esprits et improviser un scénario plausible.

La suite, vous le devinez, ne manqua pas de comique de situation (Léonard me lançant des regards lourds de sous-entendus) mais nous ne nous sommes pas trop mal débrouillés.

Après un dîner entrecoupé de rires et clins d’œil croisés, le pré-ado, qui ne semblait pas si surpris, s’est éclipsé sur sa mezzanine sans poser plus de questions que ça. Léonard était un ami, l’horaire du couvre-feu était dépassé, il était normal qu’il dorme à la maison.

L’idée, à la limite de la sérendipité, est née dans nos deux esprits simultanément. Pas question de se passer d’ébats sexuels durant la nuit, il faudrait juste « couper le son ». Après le vaudeville, retour au cinéma muet ! L’occasion était trop belle de jouer un nouveau scénario.

La nécessité de discrétion mettait déjà notre désir en branle, si j’ose dire, stop ! Il fallait au plus vite trouver les astuces et les accessoires nécessaires … Le défi « Silence, on baise » était lancé !

Première action, et non des moindres, à mener d’urgence : glisser des t-shirts entre le lit à barreaux et le mur. Léonard est sportif et il aime, comment dire, donner de sa personne si vous voyez ce que je veux dire. Les voisins ne se sont encore plaints de rien mais une rythmique aussi ample venant de la chambre de sa mère ne pourrait qu’alerter mon fils et le faire descendre sans délai pour voir ce qu’il se passait.

Nous avons ensuite tamisé les lumières, je ne sais pas vous mais une ambiance tout en estompe pousse moins aux vociférations et crée un cocon dans lequel on a envie de chuchoter.

Léonard a ensuite refermé la porte à clef, tournant la tige métallique avec un luxe de précaution dans le pêne afin de ne pas éveiller les oreilles de lynx du fiston.

Voilà ! Nous y étions ! J’ai installé mon amant sur le lit pour lui offrir un striptease presque silencieux. Un écouteur sans fil glissé dans mon oreille, le second pour lui et au rythme de « Earned it » par The Weekend, tout en ondulations, je me suis dévêtue. Très drôle cette dichotomie entre mon oreille libre qui laissait parvenir à mon cerveau les bruits extérieurs et celle emplie par la musique qui me submergeait de sensualité au fur et à mesure que mes habits rejoignaient le sol.

Evidemment, dans notre hâte lors de la séance de rhabillage expresse, je n’avais remis ni soutien-gorge, ni culotte, encore moins mes bas ! Ma nudité arriva donc très vite tandis que Léonard extirpait de sa braguette ouverte un membre viril déjà gorgé de bien des promesses et en quête d’une exaltation qui lui avait été volée l’après-midi même ! Je ne sais plus si je vous l’ai dit mais je suis de ces femmes qui aiment le sexe de l’homme, esthétiquement autant que sexuellement. J’aime les belles queues et Léonard a de celles que j’apprécie particulièrement. Longue sans être démesurée, avec une hampe large, elle offre des pénétrations qui vont crescendo, il comble mon antre tout en progression et se loge idéalement en moi, quelle que soit l’ouverture que nous suggérons ensemble, et oui, je suis dans le pourcentage de femmes qui aiment et fellation et sodomie !

Voir Léonard se masturber lascivement devant mes ondulations aguichantes m’a excitée au plus haut point. Je n’y tenais plus, j’ai avancé vers lui à quatre pattes, telle une chatte en chaleur, les yeux allant de son vit à son regard de plus en plus trouble.

Mais là, seconde embûche que nous n’avions pas anticipée : le grincement du sommier ! Nous avons pouffé de rire en anticipant que, si les crissements étaient déjà audibles en avançant dessus, une danse de saint Guy allait déclencher toutes les alarmes. En deux temps, trois mouvements, le matelas se retrouvait à même le sol, plus de problème de barreaux tapant sur le mur, ni de ressorts vociférant !

J’en ai profité pour me mettre à genoux sur notre nouvel aménagement et finir de dégrafer la ceinture de Léonard afin de le mettre nu à son tour. Que j’aime son corps taillé en V et son bassin étroit qui met son pénis à son avantage. J’ai caressé les couilles assemblées comme une belle pêche, j’ai embrassé sa colonne sensible avant d’engloutir son membre bien dur d’un coup, profondément, pour créer la surprise. Il sait que j’aime le sucer, une si douce gourmandise partagée, il se félicitât alors d’avoir su étouffer à temps un léger cri de surprise et de plaisir mêlés. Il a mis sa main devant sa bouche dans un réflexe désespéré tandis que je gardais son sexe en bouche sans bouger, l’oreille aux aguets. Rien. La fellation pouvait reprendre. J’ai commencé à faire coulisser mes lèvres sur cette merveilleuse offrande, y déposant de plus en plus de salive chaude pour multiplier la sensibilité, agaçant le frein, tétant le gland puis relâchant mon emprise pour mieux gober ses deux fruits jaloux de plaisir.

La maison étant vielle, nous entendions les craquements des lattes du parquets, des poutres ancestrales. Même nos respirations étaient suspendues par cette ouate sonore qui nous entourait désormais. Léonard, qui aime me donner quelques belles claques sonores sur le cul tandis que je le suce, se retenait d’asséner ses fessées qui me stimulent. Comme ersatz il baladait ses mains sur mes globes charnus tout en laissant ses doigts s’aventurer au creux de mon sillon. Un « hummmmmm » presque imperceptible m’est parvenu aux oreilles lorsqu’il a découvert ma chatte trempée. Comme souvent, il a humecté ses phalanges à cette source huileuse avant que de me pénétrer doublement. Son majeur et son annulaire dans mon antre fertile, son auriculaire dans mon petit trou, toujours prêt à accueillir ces digitales et sensuelles visites.

Mais bientôt c’est sa langue que ne tenait plus en place. Il m’a basculée à plat dos, le regard pétillant, j’ai écarté les jambes au maximum. Je sais qu’il aime voir mon sexe ainsi offert à son regard et à ses baisers enflammés.

Dès les premiers effleurements j’ai senti que j’allais craquer, j’ai porté la main à ma bouche pour mordre mon poignet, j’ai gémi, un peu fort. Léonard s’est arrêté tout de go et a fouillé au pied du lit. Il a extrait du tas chiffonné de nos vêtements mon foulard et a improvisé un bâillon. Sans me brusquer, il s’est avancé vers moi, a tendu le tissu devant ma bouche et j’ai entrouvert les lèvres, la soie s’est lentement glissée dans l’interstice. Il a fait un double nœud en faisant attention de ne pas tirer sur mes cheveux, très précautionneusement, puis, tout naturellement, a glissé le long de mon corps. Il a aspiré mes tétons tendus, les a mordillés juste comme j’aime, a parsemé mon ventre de doux baisers avant de regagner ma source brûlante. Je sentais mon clitoris palpiter, réclamer son dû. Entre dextérité linguale et langoureux jeu de doigt, il m’a amené aux portes du plaisir. Pour mieux tout stopper. Une fois, deux fois, je n’ai plus compté, je n’étais plus que frustration entre le bâillon de silence et ce précipice de plaisir au bord duquel il me maintenait. J’ai serré les cuisses autour de sa tête afin qu’il ne puisse plus s’échapper, ses phalanges, telles une petite armée à la conquête du plaisir, ont repris leur action, gagnant du terrain, franchissant les obstacles et pénétrant un territoire loin d’être hostile.

Je sais que je ne suis pas la seule à devoir m’envoyer en l’air en silence mais avouez que la situation était tout de même cocasse ! Le sexe sans effusion, c’est en général à la maison, en couple. Lorsqu’on a un amant, n’est-ce pas mesdames, c’est pour s’offrir (et offrir à l’autre) autre chose, des choses qu’on ne fait pas forcément avec son régulier et surtout s’en donner à cœur joie en jouissant sans entraves ! Dans le cas présent nous étions dans un mix infernal, mon fils d’un côté, mon amant expert es « jouissance féminine » de l’autre et moi au milieu, rendue muette par mon foulard et ayant une envie folle de crier mon orgasme que je sentais monter inéluctablement.

Et j’ai joui d’un coup. Oh oui, Dieu que j’ai joui, intensément, violemment. Ne pas pouvoir vocaliser mon plaisir m’a forcé à l’intérioriser et mon esprit a presque contrôlé, tout en le savourant mille fois, chaque instant de ce crescendo, puis le plateau du piano forte et enfin l’aria du reflux, tel un orchestre symphonique concluant une œuvre dans un chuchotement paisible.

J’ai rouvert les yeux, mes cuisses tremblaient tellement mon pic avait été fort, je regardais Léonard, folle de son sourire charmeur. Il se léchait les doigts, petites sucettes à la cyprine. Il m’a alors invitée à le rejoindre pour une nouvelle joute version Kâma-Sûtra. Allez, un peu de souplesse ! Nous nous sommes installés en position du lotus, une sorte d’imbriquement collé serré, les jambes en tailleur. La danse était douce, j’ondulais du bassin telle une danseuse du ventre, lui contractait son périnée afin de donner des à-coups par afflux de sang dans sa queue. C’était délicieux pour moi et je voyais qu’il en était de même pour lui. Je contractais mon vagin au maximum, j’ai la chance d’avoir toujours été plutôt étroite, j’ai donc tout fait pour l’enserrer fermement au creux de mon étau.

Les mouvements lascifs ont continué un moment, nos regards complices dans la pénombre rendaient l’instant vraiment magique. La situation m’excitait au plus haut point. Ce silence imposé, nos figures mouvantes, le risque d’être surpris, toutes ces contraintes, contradictoirement, libéraient en nous d’autres voies de plaisirs à explorer.

Je voulais offrir un feu d’artifice à mon amant, je lui ai demandé de se retenir encore, le temps que je jouisse sur sa belle queue, si grosse en moi. Avec des mouvements de plus en plus amples, lovant mon bassin contre le sien, frottant de plus en plus intensément mon bourgeon contre son pubis. J’ai basculé mon petit cul d’avant en arrière, je sentais la base de sa hampe sortir et entrer en moi par saccades, il a pincé mes seins, a glissé deux doigts dans mon petit orifice trempé et déjà prêt à tous les assauts.

Le monde du silence dans lequel nous nous étions immergés a accueilli ma seconde explosion aphone. Une crispation de tous mes muscles s’est imposée, j’ai même senti mon sexe se contracter si fort qu’il a expulsé mon élixir de jouissance et mon anneau secret, les doigts de Léonard. Léonard que j’ai serré très fort, plaquant mes seins contre son torse, mon visage enfoui dans son cou afin de ne pas hurler tant mon orgasme était décuplé par cette ambiance.

Nous n’entendions que nos souffles qui reprenaient une amplitude normale, presque nous percevions nos cœurs battre tant l’épais silence baignant la pièce. J’ai doucement repris mes esprits et j’ai chuchoté à l’oreille de Léonard, toujours fiché au creux de mon antre moelleuse « Viens, encule-moi … »

Vous vous en doutez, je n’ai pas eu à le chuchoter deux fois !

En moins de temps qu’il ne fallait pour le dire, je me suis sentie soulevée par ses bras puissants, son membre a glissé hors de moi dans un bruissement de chair humide et il m’a invitée à m’allonger sur le dos devant lui. Je sais ce qu’il aime et j’aime le lui offrir. J’ai donc relevé les jambes au maximum en plaçant mes mains sur mes fesses, j’ai écarté mes sphères nacrées tandis que je sentais mes nymphes s’ouvrir et mon con éclore à sa vue. Comme toujours j’ai regardé sa queue battre la chamade, l’excitation fait souvent cet effet non ?

Le temps s’est étiré, plus qu’à l’habitude, le silence précautionneux que nous entretenions amplifiant les durées.

Enfin il s’est approché, à genoux, il a posé son gland sur ma couronne et s’est laissé venir sur moi tendrement. Ma corolle s’est ouverte en douceur, avalant le membre viril centimètre par centimètre. J’ai légèrement agi sur mon sphincter, Léonard a pris sa place puis s’est immobilisé, attentif à mon confort. J’ai caressé ses fesses, signal muet pour lui dire que tout allait bien et qu’il pouvait se laisser aller et me sodomiser à sa guise.

J’aime cette sensation de plénitude, mon anneau souple qui s’adapte à sa queue épaisse, ma mouille qui coule doucement de ma fente et qui lubrifie cette pénétration si taboue et pourtant si sensuelle. Léonard a pris son rythme de croisière, entre coups profonds et amples et va-et-vient plus courts, rapides et saccadés.

J’ai attendu dans son regard ce chavirement que j’aime tant voir, cette fin du monde aveugle et éblouissante. Un grand coup de rein, une immobilité ultime, un geignement sourd qu’il a ravalé aussitôt et son corps tremblant a lâché prise. Mon anus a senti tous les soubresauts puis en vives saccades, Léonard déchargeait ses longs traits de plaisir onctueux au fond de mon cul offert !

Nos bouches se sont soudées, nos langues se sont mises à danser tandis que j’étais emportée une fois de plus par un plaisir léger. Mon bas ventre pulsait de fourmillements libérateurs. Nous nous sommes écroulés, nous n’avons pas prononcé un mot, le silence et la nuit nous ont engloutis dans les abysses d’un sommeil réparateur.

Expliquer le lendemain à mon fils le pourquoi du comment lorsqu’il a vu Léonard sortir de ma chambre en caleçon est une toute autre histoire … mais elle aura été utile pour … briser le silence.

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