Pratiquez-vous (sans le savoir) le fast-fucking ?

La rédaction 7 février 2023

A l’occasion de la journée mondiale de l’orgasme, l’Ifop publiait le 21 décembre 2022, une étude concernant la sexualité occasionnelle des Européennes. Pour cette étude, la France, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne et le Royaume-Unis ont été sondé sur ce sujet. Mais avant tout, savez-vous ce qu’est cette nouvelle tendance sexo ?

Une femme sur deux a déjà eu un rapport sexuel sans rien attendre de son partenaire

Définissons d’abord ce que signifie le fast-fucking ! Cette pratique consiste à s’affranchir des règles et des conventions de couple tout en gardant une activité sexuelle stable ou précaire. Le fast-fucking regroupe tous les rapports sexuels ayant lieu dès la première rencontre ou dès que l’occasion se présente. Et ce, que ce soit lors d’une soirée entre amis, au travail ou sur une appli de rencontre ! Le fast-fucking se définit également par la nature éphémère de la relation. Selon l’Ifop, une femme sur deux prétend avoir eu une relation sexuelle sans rien attendre en retour de la part de son partenaire. Notons que cette étude a été réalisé auprès d’un panel de 1000 femmes dans les cinq pays cités précédemment (la France, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne et le Royaume-Unis). Une morale conservatrice quant aux valeurs de la sexualité qui tend à disparaître chez les jeunes femmes du XXIème siècle. Mais sous quelles formes le fast-fucking a t-il envahit notre quotidien ?

Le fast-fucking : une tendance et un concept vaste

Plusieurs moyens permettent aujourd’hui de consommer sa sexualité en dehors d’une relation sérieuse. Un modèle dans lequel on retrouve le one-night stand (sexe sans lendemain) ou encore la notion de sex friend (sexe entre ami). Des pratiques différentes dont les concepts méritent d’être redéfinit :

  • Les aventures sans lendemain : en France, 49 % des femmes disent avoir déjà eu un rapport sexuel avec un partenaire qu’elles n’ont jamais revu. Une moyenne de 40 % si l’on prend l’ensemble du territoire européen.
  • Le chemsex : une pratique qui s’est principalement développée au Royaume-Unis avec l’avènement du clubbing. Le chemsex est une pratique qui vise à allier le sexe et la consommation de drogues (ghb, MDMA, etc…). En France, 16 % des femmes ont déjà pratiqué le chemsex tandis qu’au Royaume-Unis, sans surprise, la proportion de femmes ayant déjà pratiqué le chemsex est plus élevé, soit 23 %.
  • Sex friends : en français « le sexe entre amis » est une pratique plus courante que l’on retrouve dans la culture populaire notamment avec le film Sexe entre amis de Will Gluck, film qui doit son succès à Justin Timburlake et Mila Kunis. En Europe, selon l’Ifop, c’est 36 % des femmes qui témoignent avoir eu des rapports sexuels avec un ami.
  • L’adultère : ou de façon générale, les relations extra-conjugales comme le polyamour. L’Ifop nous informe que 36 % des femmes en ont déjà fait l’expérience tandis que 14 % ont régulièrement eu recours à ce genre de relation.

Popularisée par les nouvelles technologies, l’agrandissement des mégalopoles et l’indépendance financière des femmes, le fast-fucking sera-t-il la grande tendance de 2023 ? Dans un monde qui cherche à ralentir, le « slow dating » pourrait aussi séduire une nouvelle génération qui réinvente les modèles amoureux.

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