Les mains, un danger dans la sexualité ?
9 septembre 2024Les français et surtout les françaises auraient une hygiène des plus douteuse. Ce sont les chiffres qui l’affirment (enquête réalisée par Flashs pour NYC.fr en 2024). 24% des Français et Françaises déclarent se laver les mains rarement, voire jamais (25% des femmes contre 18% des hommes) avant un rapport.
Les français et surtout les françaises auraient une hygiène des plus douteuse. Ce sont les chiffres qui l’affirment (enquête réalisée par Flashs pour NYC.fr en 2024). 24% des Français et Françaises déclarent se laver les mains rarement, voire jamais (25% des femmes contre 18% des hommes) avant un rapport.
Seule une personne interrogée sur cinq (21%) s’assure systématiquement que sa ou son partenaire a bien les mains propres en pareilles circonstances, contre 43% qui ne le font jamais ou rarement. 28% de nos compatriotes ont déjà mis fin à une relation avec un ou une partenaire pour cette raison, dont 12% précisent que cela a été leur cas à plusieurs reprises. Mais au-delà de briser des couples, ce manque d’hygiène est d’abord une grosse prise de risques pour la santé sexuelle. Principalement car nous fréquentons et touchons des milliers de germes au cours d’une journée.
Santé Publique France rappelle que 80% des microbes se transmettent par les mains, et l’OMS estime qu’environ 5 à 8 millions de vies sont sauvées grâce à une meilleure hygiène de vie. C’est pourquoi les médecins et notamment les gynécologues recommandent de se laver les mains : avant de toucher les parties génitales de son / sa partenaire (vulve, pénis, anus) ; avant et après la masturbation et aussi de garder des ongles courts et soignés, car les ongles longs sont littéralement des réserves à microbes puisque cette zone humide fait effet d’incubateur. Sinon, c’est la porte ouverte aux IST : hépatite A, syphilis, herpès génital, condylomes, chlamydia, gonorrhée et autres papillomavirus (HPV). De fait, les agents pathogènes responsables des IST sont transportés par les mains lorsqu’il y a échange de fluides, les sécrétions vaginales ou le sperme. Caresser son sexe, puis celui du partenaire représente un cas de transmission classique.
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