Fille ou garçon : pourquoi veut-on connaître le sexe de son bébé ?
5 janvier 20249 parents sur 10 ont demandé à connaître le sexe de leur bébé avant la naissance, selon l’INED ! On vous explique pourquoi ce chiffre est si élevé en France (et c’est récent !).
Fille ou garçon ? Cette épineuse question, les futurs parents se la posent, se la repassent, et souvent, ils se la posent de manière anticipée. La détermination du sexe du bébé est devenue une préoccupation contemporaine, émergeant avec le développement des échographies fœtales dans les années 1970. C’est au cours du cinquième mois de grossesse, lors de la deuxième échographie, que se présente la possibilité de connaître le sexe de l’enfant.
90% des parents veulent connaître le sexe de leur enfant !
Selon un récent rapport de l’INED (Institut National d’Études Démographiques), la grande majorité des futurs parents, soit neuf sur dix, choisissent de percer le mystère avant la naissance. Cependant, une question persiste : qui sont ces dix pour cent qui résistent à la tentation de la révélation ? Et quelles motivations animent ceux qui souhaitent connaître le sexe de l’enfant à venir ?
L’INED apporte des éclaircissements significatifs. La résistance à la divulgation semble être plus présente chez les parents déjà comblés par une fratrie mixte, filles et garçons. De même, les parents plus diplômés et plus âgés sont moins enclins à céder à cette curiosité, montrant ainsi une capacité à se distancier des normes sexistes. Pour eux, la couleur de la chambre du bébé ne doit pas être prédéterminée par le sexe.
Un chiffre élevé en raison du parcours médical ?
L’analyse de l’INED souligne également le poids des questions médicales prénatales en France, où la question du sexe de l’enfant est régulièrement posée aux futurs parents. Bien que cette pratique contribue à des chiffres élevés de révélation, il est important de noter qu’elle n’est pas une obligation dans le suivi médical.
Les chiffres élevés de révélation ont également des implications sociales, normalisant la pression de l’entourage qui veut connaître le sexe du futur membre de la famille. Cette attente persistante insinue que la préparation à l’arrivée d’un enfant est conditionnée par la révélation du sexe, malgré la réalité que les besoins essentiels restent les mêmes, qu’il s’agisse d’une fille ou d’un garçon.
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