Une circoncision règlera-t-elle mon problème de prépuce irrité ?
25 mars 2015J’envisage de me faire circoncire. La peau interne de mon prépuce s’irrite régulièrement et les choses ne s’améliorent que lorsque mon gland reste décalotté, ce que je ne peux faire sur de longues périodes. Les crèmes qui m’ont été prescrites n’ont pas eu d’effet durable. Alors, quelle méthode de circoncision choisir ‘ Est-il possible d’enlever toute la peau interne du prépuce ‘ Et sur le plan sexuel, quels changements attendre d’une circoncision ‘ Mon problème sera-t-il réglé définitivement et de la meilleure manière possible ‘ Un chirurgien me propose une facturation de 1 000 euros, cela vous paraît-il raisonnable ‘ Merci de vos conseils.
La circoncision (opération qui consiste le plus souvent à enlever le prépuce dans sa totalité, ou parfois à l’agrandir si cela est possible), est très couramment pratiquée et n’a pas de conséquences notables sur la sexualité. Tout au plus, le fait d’enlever le prépuce a-t-il pour effet de provoquer un léger épaississement de la muqueuse du gland et d’en diminuer quelque peu la sensibilité. Une circoncision devrait, en effet, raréfier les irritations et améliorer l’hygiène intime. Les raisons de se faire circoncire sont multiples. Les plus fréquentes sont religieuses, tant dans la religion juive que musulmane, ou hygiéniques (comme aux États-Unis, où la majorité des hommes sont circoncis), la circoncision étant alors pratiquée dans l’enfance. Ensuite, viennent les raisons médicales, le prépuce pouvant être trop étroit et rendre impossible ou douloureux le fait de décalotter le gland, par exemple. Dans ces cas-là, l’opération est prise en charge par la Sécurité sociale. Enfin, il peut s’agir d’une décision personnelle. C’est donc une opération d’ordre esthétique, laquelle ne sera pas remboursée. Le chirurgien est alors en droit de facturer directement le patient qui doit, en outre, payer l’anesthésiste et les frais liés à l’utilisation d’un bloc opératoire. Rien ne vous empêche de consulter un autre chirurgien, dans un hôpital par exemple, pour avoir un deuxième avis.