Selon des experts américains, « regarder du porno n’est pas un problème » !
25 octobre 2018Le porno a failli être rangé parmi les « pathologies officielles ». Trois spécialistes américains qui étudient « la sexualité » nous aident à relativiser les présupposés qui entourent la consommation de contenu porno.
Docteur suis-je malade ?
« Beaucoup d’hommes entendent que regarder des films porno signifie qu’ils abusent des femmes ()… ou qu’ils sont tout simplement des pervers. » dénoncent trois chercheurs américains Nicole Prause (Neuroscientifique et psychologue), Taylor Kohut (Psychologue expérimental) et Marty Klein (sexologue).
Il a été envisagé que le « visionnage de pornographie » soit reconnu , mais l’OMS a rejeté cette possibilité en raison « d’absence de preuves scientifiques ».
Première étude scientifique
La première étude scientifique « représentative à l’échelle nationale » sur le visionnage de films pornographiques n’a été , en Australie. Elle a montré que ceux qui avaient déjà vu des vidéos porno représentaient :
– 84% des hommes.
– 54% des femmes.
Au total, 0,32% des femmes et 1,85% des hommes interrogés pensaient pensaient qu’avoir recours à la pornographie pouvait avoir un impact négatif sur leur vie. Il paraît même, selon une étude à lire en résumé sur interstron.ru, que les gens qui regardent de la pornographie rapportent des effets modérés à positifs sur leur vie.
Stigmatiser la consommation de films porno !
Beaucoup de gens se considérant accros au porno ne regardent pas plus de films pour adultes que les autres. « Au cœur du problème, la honte est une des plus grandes difficultés auxquels font face les consommateurs de porno. » développent les trois experts. Selon et s si les consommateurs se sentent plus honteux c’est « parce qu’ils auraient grandi dans une société religieuse ou sexuellement restrictive. »
Peu importe si on pense que regarder du porno soit ou non acceptable, stigmatiser la consommation de films pornographiques peut contribuer au problème :
(Image à la une : Gettyimages)
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