Une communication homophobe

Pour aider les parents à déterminer l’orientation sexuelle de leurs enfants, la société française Fireworld propose aux parents un logiciel espion capable, en toute discrétion, de contrôler à distance un ordinateur PC Windows. Et pour vendre son fameux logiciel, Fireworld s’est tourné vers une communication ouvertement homophobe. La société invite les parents à télécharger le logiciel pour « savoir si leur fils est gay ». « Espionner un ordinateur est donc votre arme la plus puissante pour obtenir suffisamment de preuves concrètes », indique l’article. La firme propose en outre, via son spyware Fireworld Controller, de pénétrer dans l’intimité de votre fils, voir sur quels sites il se connecte et quelles sont ses fréquentations virtuelles…

Quand le contrôle parental va trop loin…

A lire aussi : « Comme reconnaître un gay d’un hétéro » : L’article qui fait polémique »

Marlène Schiappa dénonce des clichés

« Son hygiène de vie est irréprochable », « il se coiffe pendant des heures », « les sports comme le football ne l’intéressent pas, il préfère le théâtre, la lecture », « il est entouré d’amies et non d’amis » autant d’indices qui laissent entendre, selon l’éditeur de logiciel, que votre fils est homosexuel.

Une accumulation de clichés qui ont rapidement fait réagir les internautes, indignés par ce message homophobe.

l’entreprise propose grace à son logiciel de « SAVOIR SI MON FILS EST GAY » dans 1 article intitulé « COMMENT ÊTRE CERTAIN QUE MON FILS EST GAY

— AmicaleJeunesRefuge ()

Honteux et exécrable . On ne félicite pas l’équipe !

— Coriolan Paris ()

Comment en 2017 pouvons-nous voir cela…? 
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— Paris 2018 ()

Alertée, la secrétaire d’Etat a pour se part expliqué que : « ceci démontre qu’homophobie et sexisme prennent racines dans les mêmes stéréotypes de genres. Nous combattrons ensemble », a t-elle publié sur son compte Twitter.

Ceci?? démontre qu’homophobie & sexisme prennent racines ds les mêmes stéréotypes de genre
Nous les combattons ensemble

— MarleneSchiappa ()

Face au tollé suscité, l’éditeur a depuis supprimé l’article de son site, en expliquant qu’il avait été rédigé par un prestataire » extérieur » et qu’il ne « reflète pas les idées de Fireworld ».

On a vu mieux comme excuse…