La saucisse du boucher
12 février 2021Ludo, 28 ans, est boucher, une de ses jolies clientes tombe sous son charme et l’invite chez elle pour gouter à sa saucisse.
Elle s’appelait Alice. C’est tout ce que je savais d’elle, voici notre histoire de sexe.
Non pas vraiment tout, en fait. J’avais pu glaner çà et là quelques informations au fil du temps. Je savais qu’elle travaillait non loin d’ici. Je savais qu’elle sortait à 18 h 15 précisément, et qu’elle était tous les mercredis et les vendredis dans la file d’attente de ma boucherie à 18 h 30. Je savais qu’elle prenait toujours deux saucisses de Morteau en me glissant un sourire polisson et en faisant tinter les pièces de monnaie du bout de ses doigts. Elle payait toujours en liquide. Je savais qu’elle avait les yeux noisette, les cheveux souvent détachés, sauf quand il pleuvait. Elle passait alors un élastique dans sa crinière rebelle pour la relever en chignon. Mais il n’avait pas plu depuis longtemps, c’était le printemps.
Elle était en jupe verte et débardeur moulant. Elle avait son sac à main marron collé sous le bras droit. « Bonjour Ludo », m’a-t-elle simplement dit. « Bonjour Alice », ai-je répondu. C’était son tour. Je lui ai tendu le paquet en plastique contenant les deux saucisses, elle n’avait plus besoin de le demander, c’était devenu un rituel tacite entre nous. Un regard coquin. Un battement de cil. Et elle a tourné les talons. « À vendredi, Ludo. ». Comme d’habitude.
Sauf que ce vendredi j’ai décidé de laisser la caisse à Paul, mon associé. J’ai prétexté le matin même un mal de ventre terrible, une sorte d’indigestion, « et puis avec la vache folle qui traîne ces temps-ci, je préfère vraiment aller voir un médecin ». C’est passé comme une lettre à la poste. Et à la Poste, j’y étais, planqué à 18 heures derrière les boîtes aux lettres jaunes, à 50 mètres à peine de l’entrée de ma boucherie.
Alice s’y est rendue une demi-heure plus tard et est ressortie presque aussitôt les mains vides. Sa petite jupe verte sautillait au rythme de ses pas saccadés. Elle était contrariée, ça se sentait. Je l’ai laissée trottiner sur quelques centaines de mètres avant de la rattraper.
« Tenez, vos saucisses Alice ! ». Elle s’est retournée, interloquée. Elle ne pouvait contenir son large sourire un peu déformé par la stupéfaction de la surprise. Elle m’a invité à monter chez elle, elle habitait deux rues plus loin. Évidemment, je lui emboîtais le pas. Elle a déposé le sac sur la table de sa cuisine. « Mais, il n’y a qu’une seule saucisse ? » s’est-elle exclamée. « Non, il y en a bien deux. La deuxième, je l’ai mise dans un paquet différent. ». Et je me suis massé l’entrejambe pour appuyer mon propos. Je savais que cette vanne – préméditée au demeurant – était assez graveleuse et risquée, mais tant pis ! Cette petite coquine m’avait bien excitée depuis des mois et des mois, je ne voulais pas tourner plus longtemps autour du pot.
« Allons la déballer dans la chambre, alors ! » m’a-t-elle répondu en riant. Ouf ! Elle avait saisi mon humour, ce n’était pas gagné d’avance. Elle m’a immédiatement fait basculer sur le lit et a déboutonné mon jean. Ma grosse bite bien dure s’est redressée d’un coup. « Mmm… Une bonne saucisse de Morteau ! » a-t-elle dit en se léchant les lèvres. J’attendais ce moment avec tellement d’impatience. Elle l’a engloutie goulûment et en entier, en donnant des coups de langue à mes couilles. Son corps était parfait : musclé, tonique, bronzé. J’en aimais l’intégralité, jusqu’aux tatouages qu’elle arborait fièrement sur les deux bras. Il faudra que je lui demande plus tard leurs significations. Ses mains sont venues griffer mon torse et l’intérieur de mes cuisses. Ça m’excitait et ça me chatouillait un peu en même temps.
Pour éviter que ces griffures ne me déconcentrent plus longtemps, je l’ai retournée sur son lit et l’ai embrochée d’un coup. Qu’est ce que c’était bon ! Elle glissait naturellement, je n’avais même pas besoin de lubrifiant. J’ai passé ma main devant et je l’ai branlée. Je lui massais le clito de plus en plus vite, en faisant des petits tours avec mon majeur. Elle s’est mise à trembler frénétiquement. On aurait dit une petite chienne en chaleur. « Vas-y, Ludo. Prends-moi plus fort », m’a-t-elle encouragé. Je l’ai pilonnée du mieux que je pouvais. Ma bite s’engouffrait jusqu’à la garde et ressortait dégoulinante de mouille à un rythme effréné.
« Je viens, oui, je viens ! » a-t-elle crié en convulsant. Elle s’est arrêtée net de bouger puis s’est écroulée en avant sur le lit, un sourire polisson au coin des lèvres. En effet, Alice aimait vraiment les saucisses.
(Photo à la une : Getty Images)
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