Porno : Les évangélistes résistent à la déferlante pornographique !
24 octobre 2018Selon deux chercheurs de l’Université d’Oklahoma, la déferlante pornographique ne touche ni n’intéressent les évangélistes américains.
Aux États-Unis, on dit souvent qu’il y a les chrétiens évangéliques, et les autres.
Que dit l’étude ?
« Le nombre d’évangélistes américains qui s’intéressent au porno augmente pratiquement au même rythme que pour le reste des Américains », écrivaient et Cyrus Schleifer, chercheurs à l’, .
Cette montée en puissance est conduite par des personnes qui s’identifient comme « évangélistes » mais n’assistent que peu aux offices.
Pour ceux qui passent beaucoup de temps sur les bancs de l’église, la consommation de porno reste en berne. Elle est tout simplement inchangée depuis, pas une, pas deux, mais trois décennies !
Le travail des deux chercheurs
De nombreuses recherches ont montré que regarder de la pornographie était devenu un passe-temps populaire pour les Américains (particulièrement chez les jeunes), au cours des dernières décennies. Pour voir si cette tendance s’étend aux évangéliques, les deux chercheurs ont analysé des données d’enquêtes sociales couvrant la période de 1984 à 2016.
Au cours des décennies, 12 685 participants ont répondu à la question « Avez-vous regardé un film classé X au cours des 12 derniers mois ? ». Ils devaient également indiquer :
– leur appartenance religieuse,
– s’ils avaient assisté à des offices au moins une fois par mois
– et leurs sentiments concernant la Bible.
Conclusion
D’après les chercheurs, il semblerait que « l’absence de consommation de film X au sein de l’ordre religieux soit profondément lié à l’enracinement dans la communauté. ».
Les deux analystes notent que « La divergence majeure entre les fidèles et les autres a débuté vers le milieu des années 90, alors que la pornographie sur Internet commençait à être largement disponible. ».
(Image à la une : Gettyimages)
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« L’utilisation des outils informatiques s’est largement développée dans le monde du travail. Une utilisation personnelle de ces outils est tolérée si elle reste raisonnable et n’affecte pas la sécurité des réseaux ou la productivité. »