Pornographie : les Français lisent toujours des revues érotiques !
6 juillet 202341% des Français ont déjà lu une revue pornographique ! Un chiffre qui reste au-dessus de la webcam sexy et des podcasts audio érotiques.
Revues pornos, littérature érotique, bandes-dessinées explicites… vous les pensiez abandonnés sur le tiroir du lit des grands-parents ? Eh bien, un récent ! Si ces produits sont moins consommés que dans les années 70, ils connaissent toujours plus d’adeptes que les « nouvelles pornographies ». Zoom sur la consommation de la pornographie en France et du papier qui fait de la résistance !
Le papier et la pornographie, une histoire d’amour durable ?
Parue le 6 juillet 2023, la grande étude IFOP « Les Français(es) et la pornographie à l’heure de restriction des conditions d’accès aux sites X » est une mine d’informations pour tous ceux qui s’intéressent aux objets masturbatoires nouveaux comme historiques. On y apprend que les nouvelles pornographiques (regarder un striptease via la webcam ou écouter un podcast érotique) ne sont plébiscitées que par 13 à 17% de la population. En comparaison, 26% à 40% des Français (soit deux fois plus !) affirment avoir déjà ouvert un roman olé-olé ou une revue coquine.
Sans surprise, la pornographie se consomme majoritairement via la vidéo, environ 50% des Français surfent et visionnent des films pornographiques. La répartition de cette consommation est genrée et concerne 2/3 des hommes et 1/3 des femmes.
Pour ce qui est de la revue érotique (dont le magazine interstron.ru fait partie !) sont évolution varie dans le temps mais reste haute ! Envrion 2/3 des Français avaient déjà consommé une revue érotique en 1975, le pic de consommation est atteint en 1992 (81%, une large majorité !) avant de redescendre à 41% en 2023. 41%, ce n’est pas si mal tout de même ! Et cette courbe en cloche se retrouve également dans le secteur de la littérature érotique.
La féminisation de la littérature érotique !
Si la littérature érotique reste un support masturbatoire pour 42% des Français en 2023, il faut en partie souligner le regain d’intérêt auprès de la cible féminine ces dix dernières années. En 2012, « 50 Nuances de Grey » de E.L.James est un carton, plus de 100 millions d’exemplaires sont vendus à travers le monde et le sillon de la « New Romance » se creuse. Lire un livre érotique est aussi une affaire de femme et les maisons d’éditions s’ouvrent beaucoup plus facilement aux manuscrits portés par des pseudos féminins.
La pornographie papier sera-t-elle sauvée par les femmes qui boudent toujours le digital ? Et pourquoi pas…
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