Sarah et Patrick , quand libertinage rime avec élégance et esthétisme
16 janvier 2025
Sarah et Patrick : quand libertinage rime avec élégance et esthétisme
Ils vivent en Indre-et-Loire et sont libertins depuis une douzaine d’années. Très respectueux des codes (respect de l’autre, partage, convivialité…), leur sexualité n’est pas du tout genrée. C’est le feeling qui prime avant tout, que ce soit avec des couples, des hommes, des femmes, bi ou non, des travestis, des transsexuels, des gays, des lesbiennes… Une parcours atypique et une grande ouverture d’esprit, ils incarnent à tous les deux ce que certains nomment : le véritable esprit libertin !
Le libertinage, c’est venu comment dans votre couple ?
S : C’est arrivé après mon divorce et donc après avoir vécu une vie sexuelle très classique avec mon ex-mari. Je rencontre Patrick, en 2012, et j’ai alors le désir de découvrir cet univers avec une sexualité plus libre, plus ouverte. J’en ai très vite parlé à Patrick et il n’a pas hésité une seconde pour m’aider à réaliser cette envie.
Votre première expérience libertine ?
P : Bof ! Nous sommes allés dans un premier club. Nous n’avons pas aimé l’ambiance, la vétusté de l’établissement. Très décevant pour nous, mais nous ne nous sommes pas découragés et nous avons testé un peu plus tard un autre établissement, le Paradis, et là, banco !
S : Nous avons sympathisé avec deux couples et nous avons eu un réel feeling avec eux. D’ailleurs, ils font toujours partie de nos amis proches. Pour ma part, j’ai passé une soirée magique où j’ai pu vivre des moments exceptionnels en réalisant quelques-uns de mes fantasmes.
Les femmes bi, par exemple ?
S : Ma bisexualité s’est révélée petit à petit en évoluant dans cet univers. J’ai pris conscience de mon désir de plaire, de séduire, de donner envie de moi et de mon corps, mais d’une manière sensuelle. Pour moi, les jeux de séduction sont très importants, les mots, les tenues élégantes, la jolie lingerie. Je suis très préliminaires, les caresses, les baisers, les jeux de langues… La montée lente du désir et du plaisir. J’en ai besoin pour pouvoir ensuite me laisser aller complètement.
Comment qualifier votre sexualité ?
P : Sans tabou, sauf bien sûr les pratiques extrêmes. Nous sommes ouverts à tout et avec qui que ce soit à partir du moment où les codes sont respectés. Nous ne portons aucun jugement sur ce que font les autres, mais pour nous, le libertinage, c’est d’abord de l’élégance, aussi bien physique que psychique, de la séduction. Et si en plus, le feeling est là, alors nous sommes ouverts à tout et à toutes les pratiques qu’elles soient bi ou hétéro.
Une attirance aussi, pour Sarah, vers les hommes de couleur ?
S : Les hommes de couleur, mais aussi les femmes. Ce qui m’excite, c’est le côté esthétique et le contraste des peaux, moi qui suis très claire. Et j’ai l’impression que leur peau est beaucoup plus douce à caresser. Tous les partenaires de couleur que j’ai rencontrés étaient toujours très respectueux. Et puis, j’aime aussi les beaux corps musclés ou bien les fesses généreuses chez les femmes.
La photo, c’est important dans votre sexualité ?
P : Oui, c’est vrai, nous en faisons beaucoup. Nous faisons aussi appel à des photographes professionnels comme Ressan, entre autres. Des photographes qui partagent notre vision du libertinage. Même si nous pouvons aller assez loin dans notre sexualité, une fois lancés, la photo doit traduire cette vision : esthétisme, érotisme, raffinement avec de la jolie lingerie.
S : C’est sans doute aussi mon petit côté exhibe qui ressort à travers la photo, envie de plaire aussi bien aux hommes qu’aux femmes, de susciter le désir.
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