Lola Young : son nouvel album « i’m only fucking myself » divise la toile !
24 juin 2025
Après Sabrina Carpenter, c’est au tour de l’artiste Lola Young de faire parler de sa cover d’album. Son titre, très provocateur intitulé « I’m Only Fucking Myself » a eu le don de faire réagir la toile !
Une sexualité décomplexée
Lola Young, artiste pop britannique originaire du sud de Londres, revient avec un troisième album au titre très audacieux, « I’m Only Fucking Myself », prévu pour le 19 septembre 2025. Fidèle à son style franc et provocateur, Lola explore dans ce disque la sexualité sous un angle à la fois léger, ludique mais très profond.
Le single d’ouverture, One Thing, illustre parfaitement cette approche. Lola y célèbre le sexe comme un plaisir simple, parfois dénué de sens profond, mais toujours libérateur.
Elle y joue aussi avec les rôles de genre, inversant les codes traditionnels pour inviter à une réflexion plus ouverte sur la sexualité et les relations. Cette légèreté assumée tranche avec la gravité que l’on associe souvent au sexe dans la musique, offrant une bouffée d’air frais et une invitation à s’amuser sans culpabilité.
Un titre d’album à double sens
Ce titre, c’est une déclaration très personnelle et ambivalente autour du thème de l’auto-sabotage. Elle déclare «c’est mon ode à l’auto-sabotage, ma chance de me battre pour revenir du bord de la défaite ».
Cette expression a un double sens volontairement provocateur et réfléchi. D’un côté, elle évoque la notion de masturbation, symbole d’amour-propre et d’auto-acceptation.
De l’autre, elle exprime la réalité plus sombre de la tendance à se nuire à soi-même, à se saboter, à s’empêcher d’avancer, ce qui peut être une forme d’auto-destruction mentale ou émotionnelle.
Lola Young explique que cet album explore ses luttes personnelles, plus que des histoires d’amour classiques, en abordant des sujets comme le sexe, la drogue, l’évasion et le nihilisme, qui sont autant de mécanismes d’échappement pouvant mener à cette forme d’auto-sabotage.
Elle souhaite que sa musique crée un sentiment d’appartenance et de compréhension chez ses auditeurs, en partageant ses propres émotions complexes et contradictoires.
Ce titre reflète la dualité entre la célébration de soi et la conscience des propres failles, un thème central de cet album très personnel et introspectif.
Une cover…qui fait réagir
La pochette de l’album est loin d’être passée inaperçue : Lola Young y pose avec une poupée gonflable à son effigie, un choix à la fois drôle et un peu décalé qui colle parfaitement au thème de l’album. Sur les réseaux sociaux, les avis sont plutôt mitigés.
Beaucoup de fans adorent cette touched’humour noir et trouvent que ça montre bien l’esprit de Lola : sincère, un peu provocante, mais surtout très authentique. Pour eux, cette image casse les codes et parle franchement de sexualité, sans tabou ni faux-semblants.
« Ma pochette d’album préférée depuis très longtemps waouw« , « Quelle reine indépendante », peut on lire sur le post Instagram de la chanteuse, après avoir annoncé la sortie de son album.
Mais forcément, tout le monde n’est pas fan « Je trouve la cover très malaisante« , se plaint un fan sur TikTok.
Certains internautes trouvent la cover un peu trop osée pour un public adolescent, et la comparent à celle de Sabrina Carpenter : « Pas ouf la cover de l’album, mais c’est toujours mieux que Sabrina Carpenter, elle au moins elle ne se donne pas en objet aux hommes », commente une utilisatrice sur X.
Une autre fan déplore : « Pauvres jeunes fans qui écouteront ses sons, ils ne vont rien comprendre ».
Au final, cette pochette fait parler et c’est justement ce que voulait Lola : secouer un peu les choses, montrer qu’elle n’a pas peur d’aborder des sujets parfois compliqués avec un ton libre et sans filtre. Que l’on adhère ou pas, elle réussit son coup de com’, et c’est plutôt réussi puisque les fans attendent déjà impatiemment le 19 septembre !
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