Eurydice30 : à l’insu de son mari

Eurydice habite Nîmes et, tout comme Isa (libertine qui témoigne dans une précédente interview sans tabou), elle travaille dans le secteur médical. D’ailleurs, leurs histoires se ressemblent un peu. Mariée, libertine confirmée, c’est en tant que femme seule mais, par contre, complètement à l’insu de son mari qu’elle pratique une double sexualité. La première, à l’intérieur de son couple (assez classique), et une autre, totalement indépendante et secrète dans laquelle lui, bien sûr, ne participe pas. « C’est une recherche purement sexuelle avec, si possible, des petits scénarios très coquins qui me sont proposés. Boire un verre, aller dîner au restaurant… Non, je préfère aller plus directement vers des choses essentielles. » Et le secret pimente la chose.

Essentielles, pour Eurydice, ce sont avant tout des relations sans tabou. Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse ! Des relations avec des hommes, des femmes, des couples, des travestis, des transsexuels… « Et pourquoi pas un peu de BDSM, du hard, de la pluralité masculine, des jeux sexuels très poussés. Mais en privilégiant toujours le côté ludique, l’imagination, la surprise, l’insolite. » 

Pour Eurydice, cette partie de sa sexualité est quelque chose qui la concerne uniquement. Son jardin secret qu’elle ne tient pas du tout à partager et grâce à qui, elle se sent épanouie. « J’ai la chance de pouvoir discuter sur les réseaux et d’avoir rencontré des personnes toujours très respectueuses de mes désirs. Je dois avouer que lorsqu’on est une femme seule, c’est très facile de trouver chaussures à son pied sur ces réseaux où la recherche des plaisirs sexuels reste la priorité. » 

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