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Ce sujet a 32 réponses, 9 participants et a été mis à jour par Mandra69, il y a 10 ans et 6 mois.
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24 novembre 2010 à 8 h 04 min #94405
AnonymeLe lotus renversé
Kamasutra : On raconte que les compagnons dUlysse, après avoir savouré les fruits du lotus en oublièrent leur patrie. Mais lhistoire ne dit pas quelle était réellement la nature du fruit magique offert par les Lotophages1 ! Si le lotus évoque pour vous lunivers troublant du sexe, laissez-vous tenter par le fruit du plaisir et de loubli !
La posture du lotus renversé, une des nombreuses variantes décrites dans le recueil du cheikh Nefzaoui : Le Jardin parfumé2, est recommandée aux hommes qui pensent avoir un petit pénis. La femme est allongée sur le dos. Cuisses écartées, elle saisit ses chevilles et soulève son bassin, comme si elle voulait faire une roulade arrière. Dans cette position qui exige de la souplesse, il est vrai, son vagin est relevé ; son sexe largement ouvert est prêt à accueillir son partenaire. Lhomme pose ses mains de part et dautre de la tête de sa compagne, sagenouille au-dessus delle et la pénètre alors facilement. Il peut varier à volonté le rythme de son va-et-vient : tantôt lent et en douceur, tantôt plus rapide, il joue avec son pénis comme avec un crayon qui dessinerait les paysages intérieurs et mystérieux du sexe féminin.
Que la verge reste à lentrée du vagin, quelle sy promène avec légèreté, ou quelle sy enfonce plus profondément, au gré du plaisir exprimé par chacun, cest à lhomme de composer la mise en scène : sa situation lui donne une grande liberté dans ses mouvements de reins et lui permet de prolonger le coït. Mieux vaut tout de même veiller à ce quil soutienne de ses cuisses les fesses de sa partenaire, pour pallier à la position inconfortable de celle-ci.
En maîtrisant la pénétration, lhomme procure à la femme une jouissance variée : lexcitation de la vulve, par frottement du pubis de son partenaire contre son sexe, se diffuse jusquau clitoris ; sy ajoute lexcitation vaginale, due à la fois aux frottements du pénis contre la paroi très sensible de lentrée du vagin, et aux jeux de lhomme qui attise le désir de sa partenaire, en ralentissant ses mouvements, voire en les interrompant, pour mieux réaccélérer et la faire crier de plaisir.
La femme dispose de tout le temps nécessaire pour parvenir à lorgasme. Passive par nécessité – elle doit garder la posture – elle découvrira la délicatesse dune relation sexuelle fondée sur les contrastes de rythmes et les nuances dans les sensations.
Anaïs Barthélémy24 novembre 2010 à 9 h 12 min #94407Belle initiative man, avec tes explications, tes gravures et celles d’Éric, on devrait devenir des bêtes de sexes :lool2:
En tout les cas, très intéressant.:bravo:24 novembre 2010 à 11 h 07 min #94408très précis et précieux, y’a plus qu’à essayer, merci Man
24 novembre 2010 à 16 h 35 min #94409ZUt je vais pas pouvoir essayer ces jours-ci :lol3:
Merci man, jlie travail de recherches.24 novembre 2010 à 19 h 24 min #94410Aie aie aie ….. les ostéo et les kinés vont avoir du boulot !!!!!
Sympa l’idée du sujet Man.24 novembre 2010 à 21 h 57 min #94411mince man pourquoi tu parle de moi encore??:lol3:
24 novembre 2010 à 22 h 20 min #94412mince man pourquoi tu parle de moi encore??:lol3:
Parce que je pense tout le temps a toi, tu me hantes !!lol24 novembre 2010 à 22 h 53 min #94413:love8:
25 novembre 2010 à 6 h 03 min #94414La position du bateau ivre
Dans la quête inaboutie du plaisir, la perte de contrôle est un élément capital, voire primordial. Chaque amant doit apprendre à s’abandonner voluptueusement au bon vouloir de l’autre. Dans la position du bateau ivre, Madame laissera totalement son partenaire diriger seul le gouvernail. L’ancre est levée, au capitaine de guider le navire.
« Oh ! combien de marins, combien de capitaines
Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
Dans ce morne horizon se sont évanouis ! »
Ces quelques vers d’Oceano Nox de Victor Hugo ne doivent pas effrayer l’homme avide d’émotions, d’aventures et de surprises. Le bateau sur les flots, la sensation de perte de contrôle, le léger chavirement que les partenaires peuvent connaître sont les avantages d’un kamasutra plus surprenant que jamais.
Au bord du lit, Madame s’allonge de manière à laisser ses jambes flotter dans l’air. Couchée sur le dos, elle se laisser aller au bon vouloir de Monsieur. Celui-ci s’agenouille au bord du lit, soulève et écarte les jambes de son amante en lui tenant les chevilles. Dirigeant les opérations, il pénètre la femme et domine largement le va-et-vient.
Commence alors la meilleure partie du jeu sexuel. Tel un capitaine devant son gouvernail, il peut décider de pencher sa partenaire d’un bord à l’autre. Les sensations, au niveau du vagin, s’accordent à celle ressenties par le mouvement. Elle se sent prise comme un navire en mer, subordonnée au moindre caprice des flots. Emportée par un vertige délicieux, elle ne peut cependant oublier la pénétration profonde et très relaxante qu’elle ressent. L’homme, lui, profite d’une large vision de sa partenaire et veut se croire maître de la situation. Il ralentit ou accélère le va-et-vient et peut changer l’inclinaison du bassin de la femme ou l’angle des cuisses. Si cela est nécessaire, un coussin placé sous les fesses de sa partenaire peut servir à faciliter la pénétration.
Le capitaine de navire brave tempêtes et vagues déchirantes, orages et ressacs. Il se maintient jusqu’au bout, jusqu’à l’atteinte du plaisir suprême. La mer se fait alors huileuse, calme et tempérée. La frêle embarcation peut retourner à bon port, avant de repartir vers une autre embarquée pleine de surprises.
Faris Sanhaji26 novembre 2010 à 6 h 14 min #94415Les petites cuillères –
La femme et l’homme s’allongent sur le côté, l’homme dans le dos de la femme, qu’il pénètre vaginalement. Si l’homme se plaque contre le dos de sa compagne, l’image de deux petites cuillères emboîtées est évidente.
Cette position présente de grands avantages : comme les deux partenaires sont couchés confortablement, ils peuvent prendre tout leur temps, l’une pour s’abandonner, l’autre pour caresser et embrasser. Les mains de l’homme atteignent les seins, le ventre, le sexe. S’il s’écarte un peu, il peut caresser le dos, les reins, les hanches, les fesses.
pas contraint à un va et vient rapide pour occuper le temps, l’homme peut profiter de cette position pour s’entraîner à maîtriser son éjaculation : grâce à des mouvements lents doux, ne provoquant qu’une excitation faible, il habituera son organisme aux sensations vaginales. Dans cette position où l’on peut prendre son temps pour jouer avec des nuances de sensations, l’apprentissage est possible, alors qu’il est difficile dans d’autres où l’excitation est plus vive.
Les femmes qui aiment cette position parlent de leur plaisir à se laisser faire, à sentir leur corps se détendre progressivement sous la main de l’autre : elles ont le temps de se vider de leurs soucis quotidiens, se trouvent plus libres de se concentrer sur leur excitation, et de sentir leur désir les envahir peu à peu.
Certaines, cependant, n’aiment pas tourner le dos à leur partenaire, ou, au bout d’un moment, ont envie de passer à l’action, de caresser et d’embrasser à leur tour, de se frotter contre le corps de l’homme. Cette position est donc en général une étape, au début du jeu amoureux. Elle peut être aussi amenée par l’obésité de l’un des deux ou la grossesse de la femme.
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La force émotionnelle de cette position est bien réelle, ce que traduit à merveille Robert Merle dans son roman « Week-end à Zuydcoote » où un des personnages explique : « Je me rappelle de ces nuits que ça pleuvait et que ça ventait dehors à foutre la bicoque par terre, et moi et ma femme, tous les deux dans le plume, bien au chaud, avec une petite lampe à côté. C’est ça la vie, tiens… Et moi qui l’emboîtais par derrière, et lui caressais le ventre. Ah bon dieu ! C’est là que tu sens l’homme, dis donc, et ma femme, qui pipait pas mot… Il n’y avait plus que nous deux sur terre, ma femme et moi ! On était les rois ! C’est ça la vie, tiens, si tu me demandes ».
Dr Yves Ferroul27 novembre 2010 à 7 h 18 min #94416au rythme de tes publications, je vais être à ramasser à la petite cuillère
27 novembre 2010 à 7 h 36 min #94417au rythme de tes publications, je vais être à ramasser à la petite cuillère
ben faut pas chômer quand même, une position par jour, pour entretenir le matos!!!!27 novembre 2010 à 7 h 40 min #94418La fleur éclatée –
Fruits ou fleurs, cest souvent ainsi que le langage poétique de lAnagaranga1 désigne les postures amoureuses. Pour les poètes André Breton et Paul Eluard, la fleur éclatée devient une orchidée. Est-ce parce quavec ses pétales en forme de petites lèvres, elle évoque une vulve offerte ? Quoi quil en soit, vous naurez aucune difficulté à réaliser ce tableau floral qui vous permet de vous observer mutuellement pendant laccouplement.
Etendue sur le dos, la femme replie les jambes sur son ventre jusquà ce que ses genoux sapprochent des seins. Lhomme sagenouille au-dessus delle et la pénètre doucement. Les pieds de la femme sont placés de part et dautre des reins de son partenaire.
cette posture, lhomme, qui na pas besoin de ses mains pour maintenir léquilibre, peut câliner ou contempler comme il le désire le visage, les épaules ou les seins de la femme aimée, ajoutant à lexcitation sexuelle la sensualité de ses caresses et de ses attouchements. La femme, libre aussi de ses mouvements de mains aura plaisir à tenir la tête de son amant, et caresser ses bras ou ses épaules. Cest donc une interstron.ru très tendre que propose cette fleur éclatée.
Le mouvement de va-et-vient stimule le clitoris, grâce aux frottements sur celui-ci de la base du pénis. Langle de pénétration de la verge la met en contact avec la paroi frontale du vagin, une zone particulièrement sensible du sexe féminin, dont lexcitation pourra conduire la femme à lorgasme.
La femme, au cours de létreinte, exerce, si elle le souhaite, quelques mouvements doscillation du bassin dont le rythme sera calqué sur celui de lhomme, dans un tangage délicieusement érotique. Lhomme, guidé par les manifestations de plaisir de sa partenaire, bouge librement en variant la cadence et la profondeur de la pénétration, puis, se laissant emporter par le flot des sensations, accélère son balancement jusquau bouquet final.
Anaïs Barthélémy28 novembre 2010 à 10 h 15 min #94419L’arbre défendu –
Qui n’a jamais rêvé de manger le fruit de l’arbre défendu ? Si l’un des membres du couple sait faire le poirier, il peut offrir à son partenaire une position inédite pour goûter à ce fruit secret.
Par exemple, l’homme fait le poirier, appuyé sur la tête et sur les mains, les jambes en l’air. La femme s’agenouille face à lui, et son visage est juste à la bonne hauteur. Avec ses mains, ou en enlaçant le corps de l’homme, elle l’aide à se maintenir en équilibre. Bien sûr, la position est parfaitement réversible, la femme faisant le poirier, l’homme agenouillé ; et beaucoup d’hommes adorent que l’offrande leur soit faite dans ce sens, afin de pouvoir plonger la tête dans ce qu’ils vont goûter ou dévorer comme on plonge la tête dans son plat favori.
cette position, les adeptes de la jouissance alternée seront aisément comblés. Quant aux fanatiques du plaisir simultané, ils peuvent introduire une variante afin de ne pas être frustrés. Il suffit que l’homme, placé la tête en bas, s’appuie des fesses et des pieds contre un mur de la pièce, et repose sur le sol par les épaules et le haut du dos. La tête est alors suffisamment avancée pour être sous le sexe de la femme accroupie : et l’étreinte plaquera l’homme contre le mur.
Cette position n’a pas comme seul intérêt de faire plus compliqué alors qu’on peut réaliser un 69 () plus simplement : les tensions musculaires qu’elle entraîne, ainsi que le caractère provocant des situations et des béances créées, augmentent notablement l’excitation et la jouissance obtenues.
Dans ces conditions, dévorer n’est plus un défaut, mais la qualité des vrais gourmets.
Dr Yves Ferroul29 novembre 2010 à 6 h 15 min #94420Le rêveur ardent –
Kamasutra : Au petit matin, tandis que lamant dort, sa maîtresse le contemple : plus trace dans son sommeil de sa force dominatrice ; seulement une fragilité denfant. Sous le drap, pourtant, son pénis raide et dressé témoigne de sa virilité. A quoi rêve-t-il donc ?
Les hommes bandent en dormant, particulièrement le matin. Pour la femme, quoi de plus tentant, devant ce spectacle, que de mener la danse et en profiter pour manifester voluptueusement son amour ? Au début, le rêveur, profondément endormi, ne réagit pas. Sa compagne est entièrement maîtresse de son corps quelle effleure dun doigt léger. Puis elle sapproche de la verge tendue, souffle légèrement sur la peau, lembrasse brièvement, Tenant le pénis dans sa main, elle le place entre ses lèvres et le fait tourner dans sa bouche ; ou bien elle le presse avec ses lèvres et le fait ressortir, recommence encore, à moins quelle ne préfère presser ses lèvres serrées contre le gland décalotté et lembrasser. En même temps ses doigts flattent les testicules et courent sur le corps du rêveur dont lardeur ne peut que saccroître.
La femme, si elle le souhaite, peut se caresser. Elle peut préférer sasseoir à califourchon sur la cuisse de lhomme et y frotter ses petites lèvres et son clitoris ; ainsi son excitation sexuelle monte en intensité simultanément à celle de son amant. Lintérieur du vagin se lubrifie naturellement, le muscle périnéal se contracte probablement déjà par petites saccades, signes que le sexe de la femme attend le pénis. Et lorsque enfin lhomme revient à la conscience, il trouve son amante prête au plaisir quil souhaite partager avec elle. -
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