La vie commence à 50 ans

La rédaction 24 août 2021

Enfin, « ma » double vie a commencé à cinquante ans.  Deux enfants, un mari aux abonnés absents (boulot, dodo, libido zéro) et l’impression d’avoir foutu vingt-cinq ans de mon existence en l’air. Faire le bilan de son parcours sentimental et sexuel au demi-siècle à peine franchi et s’avouer qu’à part ses gosses, ce à quoi on est le plus attachée c’est son vibromasseur, bonjour le constat d’échec… Heureusement, j’ai Samira, ma meilleure amie depuis la fac. On se dit tout, on se confie tout, y compris nos joies et nos déboires au lit. On a beau être le yin et le yang, entre nous c’est à la vie à la mort … parce que c’était elle, parce que c’était moi. Je m’appelle Carole, j’ai 50 ans et laissez moi vous partager mon histoire porno aux allures de renaissance.

Une amitié solide

Il n’a jamais été question de sexe entre nous, jusqu’à ce fameux soir. Le blues était un peu trop fort, les cocktails aussi, on a posé des mots sur nos fantasmes du moment et, sans que je ne me l’explique, nos lèvres se sont rapprochées. Je me suis reculée, apeurée et Sam m’a, cette fois-ci, offert un baiser pour de bon, un baiser libertin, enfin bref, un patin. Un vertige, un abysse sans fond s’est ouvert, un horizon infini. Ce n’était en rien de l’amour, non, juste un élan impérieux, inouï d’évidence et de force.

Ma complicité avec Sam se transformait en trente longues années de délicieux préliminaires. Nous savions les mots, nous savions les gestes. Pour la première fois, je la regardais nue, pas comme on s’entraperçoit à la piscine ou sous la douche, je la matais en tant « qu’objet » de désir. Nue et sensuelle, offerte. Se caressant les seins, mappemondes opulentes, ouvrant sa fente pour découvrir sa perle.

Je savais d’instinct quoi lui faire, et quand, et comment. Nos deux corps fusionnaient idéalement. Laper son sexe comme un chat boit avidement son lait, se surprendre à aimer pratiquer l’anilingus, se donner la fessée, se doigter à en avoir des crampes aux mains, se faire gicler l’une sur l’autre, rien n’était sale, rien n’était dégradant.

Nous sommes dès lors sorties tous les soirs, mes ados prenaient leur envol, mon mari s’enfonçait inexorablement dans un néant mortifère, Sam et moi nous abandonnions nuit après nuit, sans compter.

J’ai appris à l’amener à l’orgasme en quelques coups de langue, à la rendre folle en lui suçant les tétons ou juste les lobes d’oreilles. Les tabous tombaient au fil des étreintes, j’ai ainsi découvert le plaisir anal grâce à Sam qui m’a … ouvert de nouveaux horizons. Les corps ne mentent pas. Jamais je ne me serais cru capable de connaitre l’extase entre les bras (et les cuisses) d’une femme. Et pourtant …

Le membre manquant

Mais on ne renie pas sa nature profonde. Sam avait des aventures avec des hommes et ne me le cachait pas. Un en particulier sortait du lot, Thomas, son « big crush » du moment.

De mon côté, je commençais à m’avouer que mon hétérosexualité était de moins en moins assoupie. L’envie d’un mâle entre mes jambes devenait cruelle. Sam l’a senti et elle m’a mise devant le fait accompli. « J’ai invité Thomas à venir dîner demain soir, il pourrait être notre dessert à toutes les deux ? »

J’aurais pu hurler « NON ! » de toutes mes forces mais mes yeux brillants ont donné leur blanc-seing et ma chatte s’est liquéfiée sur le champ tant cette idée m’excitait. Ai-je besoin de vous dire que Sam avait, bien entendu, tout arrangé auparavant avec Thomas et qu’il était enthousiaste à l’idée d’un trio HFF (Homme Femme Femme), étonnant non ?

Je vous passe le dîner, allons à l’essentiel, la lumière s’est tamisée après que nous nous fûmes installés dans le canapé du salon. Mon cœur palpitait si fort qu’il me semblait que Sam et Thomas pouvaient l’entendre. Ils m’ont déshabillée lentement, ne me laissant que mes bas et mes porte-jarretelles. J’étais à la fois surexcitée sexuellement et délicieusement apaisée de m’offrir ainsi. Mon premier trio, Thomas était beau avec ses cheveux longs bouclés et sa petite gueule d’amour de trentenaire sportif.

Sam lui avait donné les clefs de mon plaisir à n’en pas douter. Il m’a gratifiée un cunnilingus de compétition, sa langue à la vivacité diabolique torturait mon clitoris tandis que ses phalanges coulissaient dans mes orifices trempés. Sam est venue me présenter son sillon, accroupie au-dessus de moi, ouvrant ses nymphes afin que je la pénètre bien et que je puisse boire son ambroisie épicée. Thomas était un amant intelligent et généreux. Il nous a laissées nous amuser un peu devant lui, pour notre plus grand plaisir et le sien.

Enfin, il s’est paré d’un préservatif et c’est Sam qui a enveloppé son membre épais dans sa paume afin de le guider en moi. Accueillir le poids d’un homme sur moi, lui offrir mon intimité moite et le sentir glisser au plus profond de mon fourreau. Quel bonheur ! Sam suçait mes seins, caressait mon cul, osait un doigt dans mon petit trou. Je me suis empalée sur le pieu de Thomas, le chevauchant sauvagement, il a même été le premier à me prendre les fesses, avec un art consommé de la sodomie je dois bien l’avouer.

Les préservatifs se sont succédé au rythme des orgasmes que cette machine de guerre nous a donnés.

Depuis nous voyons Thomas une fois tous les quinze jours, demain le rendez-vous avec lui est un peu spécial. Nous sortons en club libertin.

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