Abricot joli

La rédaction 1 mai 2024

« Je sais que la saison des abricots est terminée depuis une paire de mois. Mon ton abricot, Estelle, est éternel. Toujours juteux, sucré, généreux, c’est à lui que je veux dédier cette lettre. » Pierre, 32 ans, Saint-Malo.

abricot joli histoire de sexe

Avec Estelle, cela doit faire bientôt huit ans. Je peux le dire maintenant, je crois que je connais les moindres secrets de son corps. Ses zones sensibles, les endroits dont elle a honte, ceux qu’elle aime exhiber, voiler dans de la dentelle ou vernir de rouge, les recoins de sa peau où ça la gratte souvent, les petits bouts qu’elle ronge et qu’elle mordille quand elle est nerveuse, les carrés qui méritent d’être épilés, ceux qui ne verront jamais l’ombre d’un rasoir… Voici mon histoire de sexe.

Un jolie petit abricot

Je sais tout d’elle ! Le timbre de sa voix qui vacille quand elle sent mes mains sur sa peau, les grognements quand mes étreintes la fatiguent, le rire vrai, forcé, gêné ou menteur. Oui, je sais même quand elle ment. Et même que souvent, je la laisse faire… Je crois bien que je l’aime, à en mourir, si je dois préciser l’intensité. Et si je devais choisir chez elle ce petit truc, cette cerise sur le gâteau, cette perfection parmi la perfection, bien sûr ce serait son abricot. Son con. Sa motte. Sa chatte, puisque vous vous exprimez ainsi dans ce magazine. Appelez-le comme vous voulez, pour moi ce sera toujours un joli petit fruit.

Depuis que je le connais, il est toujours impeccablement lisse et doux. Quand je plonge mon nez dedans (et je le fais souvent), j’en ressors toujours euphorique, comme si j’étais sous drogue douce. Il y émane des notes d’agrumes, tantôt un peu amères, tantôt plus sucrées, selon son humeur et le moment du mois. Je pourrais le lécher des jours et des nuits entières. Je pourrais même en faire mon boulot à plein temps.

Une masturbation silencieuse

Parfois, j’aime tellement le contempler, que je peux ne pas y toucher de toute la nuit. Je me mets alors entre ses cuisses et je lui demande de se caresser. Je sais que ça la gêne un peu, qu’elle préfère se masturber lorsqu’elle est toute seule, mais je lui promets d’oublier. Elle aussi, elle me laisse mentir. Alors, du bout du doigt, elle enfonce ses phalanges entre ses lèvres, elle les écarte un peu pour me laisser contempler son petit bouton qui s’érige timidement. Vient alors la rosée. La vallée s’humidifie doucement, elle se met à scintiller de mille feux. Elle prend des teintes toujours surprenantes, variant sur la palette du rose pâle au violacé. Son abricot est un fruit d’automne, il en a les couleurs tout du moins.

Elle accélère, appuie plus fort, s’arrête, reprend. Sa masturbation est une course compliquée, inégale, mentale. Je la laisse faire en silence. Je sais qu’elle ne peut réussir que si elle s’oublie totalement, et donc, qu’elle m’oublie avec elle.

Un plaisir de l’admirer se toucher

Puis, viennent les muscles de ses cuisses qui se contractent et se relâchent. Les chevilles qui se tordent vers l’intérieur. La poitrine qui se soulève et redescend au rythme de sa respiration de plus en plus prononcée. La main gauche remonte alors doucement vers ses seins en forme de poire. Elle s’autorise parfois quelques caresses chastes, sans pincer ses tétons, sans les prendre à pleines mains. Je sais bien que quand elle est seule, elle ose bien plus de sauvagerie, mais elle ne me donne pas tout. C’est son jardin secret, et la visite même incomplète qu’elle m’offre, c’est déjà beaucoup.

Parfois, je souffle. Un léger vent, une brise imperceptible. Son sexe frémit alors et s’électrise. Elle jouit. Et moi, je m’endors en rêvant de corbeilles de fruits…

(Photo à la une : Getty Images)

A lire aussi >> L’abricot de la maraîchère

Marina cultive elle-même ses fruits et légumes. Tomates, aubergines, salades, melons… Le jeune Gautier, venu faire son marché, ne sait plus où donner de la tête. Bien vite, incapable de faire un choix, le garçon va décider de déguster le plus juteux des abricots…

A lire aussi >> Cochonne et fière de l’être

« Son sexe, de belle dimension, a alors augmenté rapidement de volume. Mon abricot s’est littéralement mis à suinter, ses mains remontaient de mes cuisses vers ma chatte en ébullition, titillant mon clito gonflé à bloc. » Carine.


Réagir à cet article

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

interstron.ru