La double pénétration : elles en raffolent !
12 avril 2025Sandy, Sandrine, Hinatou et Shadowdesire raffolent de la double pénétration ! Elles nous livrent, sans tabous, leurs expériences les plus marquantes !

Elles sont adeptes de la fameuse « DP » comme on dit dans le jargon des plateaux de tournage des films pornographiques. Pour elles, c’est le plaisir ultime, le sentiment de se sentir totalement comblées. Des variantes existent comme la DPA, double pénétration anale, la DPV, double pénétration vaginale ou la TP où les trois orifices sont investis. Jouissance de la transgression, du sentiment de soumission, sensation d’une plénitude… Nous sommes allés interroger plusieurs femmes qui fréquentent les milieux libertins et pour qui la double pénétration est une situation autant recherchée que jouissive.
La première double pénétration filmée remonte à 1970, dans le film X du réalisateur Lasse Braun Delphia, the Greek mais déjà, dès l’époque romaine, elle a été représentée sur de nombreux objets à caractère érotique et elle est bien sûr présente dans les pages du Kâma-Sûtra.
Fervente adepte de la double pénétration (anale et vaginale), l’ancienne actrice X Coralie Trinh Thi parle d’une pratique procurant des sensations extraordinaires, d’une profonde connexion émotionnelle : « allant jusqu’à des sensations d’une intensité inégalables qui sont le paroxysme de l’abandon au plaisir. »
Mais elle précise aussi qu’elle demande une grande habilité et une bonne expérience de la part des « pénétrants ». Les positions pour la pratiquer ne sont pas toujours simples et exigent une bonne condition physique.
Dans son ouvrage « Osez la sodomie », publié à la Musardine, elle nous explique qu’outre l’excitation et la jouissance d’une double pénétration, cela entraîne plus de pression sur les organes stimulés et offre davantage de volupté « avec le sentiment d’une dilatation extrême de la zone pelvienne. »
Une pratique qui explore les limites de l’intimité physique et qui demande une confiance absolue entre les partenaires, écoute et communication. À partir de là, vous pourrez vous engager vers des bonheurs sexuels encore inexplorés.
Sandy : la sensation physique d’être parfaitement comblée
Son pseudo sur les réseaux libertins : Gourmandexxc. Elle vit en région Paca et pour elle, le sexe se vit sans tabou : candaulisme, triolisme, pluralité, gang-bang (elle adore être entourée de sexes virils bien tendus) dans des lieux insolites ou des sex-shops… Sachez aussi qu’elle est adepte des sexes larges et de bonne taille mais, parfois, Sandy peut se transformer en maîtresse vicieuse et perverse avec un bel homme marié.
Sa première double pénétration s’est déroulée lors d’un gang-bang : « J’étais en levrette pendant que mes partenaires me prenaient à la chaîne aussi bien par-devant que par-derrière. Un homme qui bandait très dur s’est allongé sur le lit. C’est là que mon mari, Seb, m’a proposé une double. J’étais tellement excitée que je n’ai pas hésité et que je suis venue m’assoir sur lui. Les autres participants ont continué à se succéder entre mes fesses. Ce n’était pas très pratique niveau position, mais j’ai adoré et dans la foulée, j’ai également découvert la double vaginale. Un pur régal. »
Depuis, Sandy est restée une grande adepte de la « double ». Et même si c’est une femme qui jouit très facilement au cours de ses rapports, la double pénétration lui procure un plaisir différent et un meilleur ressenti des sexes qui la pénètrent.
Au cours de ses relations en pluralité, elle réclame même un troisième sexe entre ses lèvres. Et lorsqu’elle est seule avec Seb, son mari, c’est avec qu’elle réalise ses fantasmes : « J’en ai un énorme que je surnomme Boubacar. J’adore me l’a rentrer dans la chatte pendant que mon mari me prend le cul. »
Sandrine : je jouis autant par-devant que par-derrière.
Sandrine et Christophe, originaires de la région Rhône-Alpes, vivent leurs fantasmes sous le pseudonyme d’Oplaisir01. Leurs terrains de jeux privilégiés sont les clubs (secs ou humides) propices à des rencontres avec des couples et des hommes seuls. Au cours des soirées « pluralité », généralement, c’est Christophe qui s’occupe de tout organiser. Quant à Sandrine, elle aime se retrouver seule représentante du sexe féminin pour satisfaire plusieurs partenaires masculins.
Sa première « double » ? Dans une maison de campagne pour une soirée fréquentée par des hommes bi et hétéros : « J’avais déjà été très sollicitée quand je me suis retrouvée avec deux hommes qui me prenaient chacun à leur tour. À un moment, l’un d’eux nous a demandé – à mon mari et à moi – s’ils pouvaient me prendre en double. J’ai découverte dans cette double stimulation simultanée, anale et vaginale, un lâcher-prise total. »
Nouvelle découverte, nouveau plaisir et une envie de recommencer qui ne tardera pas : « Mon ressenti est de me sentir remplie, comblée sensuellement, désirée. Être prise par deux hommes et savoir qu’eux aussi prennent autant de plaisir que moi m’excite et me fait jouir aussi bien devant que derrière. Et plusieurs fois de suite. »
Et le top, une troisième bite dans la bouche : « Je me sens à la fois comme une vraie salope et en même temps maître du jeu. Pour la DP, sextoy, gode ceinture, rosebud tout est bon pour avoir du plaisir et si en plus je suis attachée, l’orgasme est à son comble. »
L’un de ses fantasmes qui ne devrait pas tarder à se réaliser : une double vaginale. Son meilleur souvenir ? Sa seconde double pénétration : « J’étais en toute confiance avec un couple d’amis horizontaux. L’extase pour moi. J’étais bien entre mon mari et l’homme de l’autre couple. J’étais une autre femme, plus rien n’existait autour, juste moi et mon plaisir. »
Hinatou : encore plus de plaisir anal dans une double
La quarantaine, originaires du Sud-est, Hinatou et son mari sont libertins depuis déjà plusieurs années. Ils adorent faire des photos ou des vidéos et montrer en images leurs rencontres. Ils apprécient plus particulièrement les ambiances simples et chaleureuses, teintées d’humour avec hygiène et respect. Pour Hinatou, le libertinage c’est essentiellement la recherche de pluralité masculine : « J’aime, entre autres, qu’on me prenne sauvagement les fesses, qu’on me domine, que l’on ne me ménage pas. Les mots crus m’excitent beaucoup, mais il faut savoir les manier avec justesse. »
La double pénétration est arrivée très naturellement dans sa sexualité, dès son premier trio. C’était une attente, un fantasme pour elle et son compagnon : « Je voulais vraiment essayer et j’ai adoré. On en avait parlé avec la personne avant et ensuite, dans le feu de l’action, tout s’est mis en place naturellement. Cette sensation m’a procuré un orgasme extraordinaire, une violence que je n’avais jamais ressentie auparavant. »
Depuis, c’est une pratique qu’elle renouvelle aussi souvent que possible, mais ce n’est pas toujours simple. La double pénétration demande une bonne entente entre les partenaires masculins, de la maîtrise et du savoir-faire : « Surtout en anal, si le mec ne bande pas assez, ça ne rentrera pas ! »
Pour elle, qui jouit plus intensément en anal qu’en vaginal, la double pénétration lui procure de véritables doubles orgasmes avec la sensation d’être bien remplie devant et derrière : « Avec une troisième dans la bouche, c’est le Nirvana. Mais parfois je dois m’arrêter de le sucer tellement je suis submergée par le plaisir qui me fait crier. Je me sens comme un objet sexuel quand j’ai trois hommes dans mes orifices et c’est ça que j’aime. »
Si elle n’est pas très fan de la double vaginale, en revanche Hinatou a testé, il y a quelques mois, la double anale : « Ce n’est pas facile de trouver le moment et les personnes qui veulent et peuvent la faire. Nous étions chez mon amie Adeline Lafouine avec beaucoup de sodo au programme et donc ma première double. Et je peux dire que ce fut vraiment intense. En tout cas j’ai vraiment eu un orgasme terrible. Et cela reste un de mes meilleurs souvenirs en termes de sensations cérébrales et physiques. Maintenant je redemande chaque fois que je peux. »
La chaîne d’Hinatou : />
Shadowdesire : excitée, rien que d’y penser !
Pour Shadowdesire, son pseudo libertin sur les réseaux, tout est question de feeling avec ses partenaires. Le libertinage est une parenthèse agréable dans vie intime, mais elle peut très bien s’en passer pendant quelques mois, puis faire des rencontres coquines pendant trois jours d’affilés. Soirées privées, soirées en club, rencontres dans un hôtel, trios, femmes bi, échangisme, gang-bang… avec un petit faible, mais pas obligatoire, pour les hommes très bien membrés ! Et surtout, un faible pour les sexes très durs !
Sa première double pénétration : une double vaginale. Aussi agréable que surprenante : « J’étais demandeuse depuis un moment auprès de mon compagnon. Nous avons tenté de le faire au cours d’un trio sympa. Au départ j’ai demandé aux deux hommes d’y aller très doucement pour me pénétrer car j’étais persuadée que ça ne passerait pas. Mais le corps humain est très bien fait. Non seulement c’est passé, mais en plus j’ai pris un plaisir que je n’aurais jamais soupçonné. Bien au-delà de mes attentes. Les deux verges côte-à-côte dans mon vagin, avec ce mouvement de va-et-vient, me donnaient tellement de plaisir qu’au bout d’un moment et sans trop m’en rendre compte, c’est moi qui bougeais, seule, sur leur queue pour me faire du bien.. Un orgasme très puissant. »
Expérience réussie et bien sûr d’autres ont suivi, jusqu’à sa première double pénétration anale et vaginale qui est venue très naturellement, surtout quand on est aussi une grande adepte de la sodomie : « La sensation de deux verges qui sont en action, une dans mon vagin l’autre dans mon anus avec seulement quelques millimètres qui les séparent m’a fait un bien fou et indescriptible. Je ne saurais pas le décrire, mais le fait d’avoir les deux orifices remplis, non seulement ça m’a fait jouir, mais rien que le fait de penser à ce type d’acte m’excite. Il y a le côté physique bien sûr, mais l’imaginaire est également très présent dans cette jouissance si forte et si particulière. »
Aussi, c’est une pratique qu’elle réclame chaque fois qu’elle se retrouve avec plusieurs partenaires masculins. Bizarrement, certains hommes la refusent, gênés du contact trop proche entre les muqueuses avec l’autre compagnon de jeu, mais en règle générale, et heureusement pour elle, la majorité de ses amants sont prêts à répondre positivement à ses demandes : « Dans une double pénétration, anale et vaginale, on sent très bien que les deux verges sont proches, mais en même temps pas dans le même trou !
Le ressenti de l’orgasme est tellement fort que tous les muscles se contractent et, une fois le tsunami passé, ces mêmes muscles se relâchent d’un coup avec une agréable sensation de bien-être qui envahi tout mon corps. J’ai déjà eu l’occasion de jouir de l’anus et du vagin en même temps et c’était wouah ! Difficile à décrire par des mots. Dans ces cas-là, j’ai beaucoup de mal à me retenir pour ne pas hurler de plaisir. C’est tellement fort. »
Mais son plaisir ne s’arrête pas. Il y a l’avant, le pendant (encore meilleur pour elle si un troisième homme se glisse dans sa bouche) et l’après. L’après, pour elle, et après avoir son ou ses orgasmes, c’est de voir ses amants jouir à leur tour, pleinement satisfaits et éjaculer ensuite sur son corps. Cette fois, elle se sent parfaitement comblée.
Quant à la « double anale », elle ne se sent pas encore prête, ni certaine que deux hommes pourraient pénétrer simultanément son anus. Mais qui sait…