Cunni : Passez l’oral en beauté

Nadia RAKOTOARISON 25 novembre 2015

Si les masturbations et autres caresses ne manquent pas d’attraits pour une femme, un cunnilingus réussi ouvre les portes du paradis. Mais, comment s’y prend-on au juste ? interstron.ru vous propose une petite révision afin de ne pas être recalé à l’oral…

cunnilingus : passez l'oral avec brio

Le clitoris est une petite chose qui recèle de grands secrets. Seul organe dont l’unique fonction est de générer du plaisir, il mérite qu’on le traite avec respect et dextérité. Avant de vous consacrer à cet obscur objet du désir, il vous faut faire “le tour du propriétaire”… En effet, et retenez ces mots-clés : on n’attaque pas un cunnilingus bille en tête. D’autant qu’un clitoris non préparé n’est sensible qu’à… la douleur ! Cet acte amoureux mérite donc, lui aussi, ses préliminaires.

Les femmes, on le sait, sont extrêmement réceptives aux caresses. N’hésitez pas à promener vos mains et vos lèvres sur son corps entier, en vous attardant plus particulièrement sur l’intérieur de ses cuisses, le pli de l’aine, le pubis, les fesses. Baisers, succions, léchouilles, tout est bon pour préparer le terrain…

Pas de pensée unique !

Votre partenaire couine et tend son bassin vers vous. On vous attend ! Ne soyez pas en retard. N’oubliez jamais que chaque femme est unique et, de facto, que chacune a ses préférences et ses réactions. Aussi, lorsque vous abordez le cunnilingus à proprement parler, soyez plus que jamais à l’écoute de votre partenaire. Ce qui marche pour l’une peut laisser l’autre de marbre.

Un jour, avec mon copain, on a décidé de faire un plan à trois avec une autre fille, se rappelle Anna, 22 ans, employée de restauration à Boulogne-Billancourt. Romain me fait des cunnis qui me font grimper au plafond. Je n’ai jamais connu mieux ! Alors, quand il a commencé à lécher notre complice d’un soir, je me suis dit qu’elle allait être scotchée. Ben rien ! Elle n’a pas bougé. Pas une réaction, pas un soupir ! Pourtant, Romain la léchait comme il me léchait moi. J’ai rien compris”, ajoute-t-elle, l’œil encore médusé.

Et de reprendre : “Plus tard, la fille et moi, on a tapé la discute. Elle m’a expliqué qu’il y était allé trop fort, trop vite, qu’elle préférait que ce soit très long et doux.” Cas extrême, mais déjà constaté, celles qui refusent le cunni parce qu’elles se sentent “sales” (cette association “sexe = saleté” est généralement le fruit d’une éducation rigoriste ou culpabilisante), ou parce que “les amuse-gueules, ça va une minute, mais rien ne remplace une bonne queue bien remuante…

Le temps, c’est du plaisir…

Vous êtes sur le point d’ouvrir les portes du “palais de la découverte”. Avec les doigts, la langue ? Aux réactions de Madame, vous saurez vite ce qui lui convient le mieux. “J’adore quand mon jules me tire le pubis vers le haut, nous confie Clotilde, 25 ans, commerciale à Nantes. Ça fait ressortir mon petit bouton, et sa main chaude sur mon ventre qui appuie… Mmmm ! Après, sa langue se pose sur mon clito, et c’est parti !

Certaines femmes décideront du moment. “Moi, quand Sébastien s’apprête à me bouffer, je m’ouvre la chatte à deux mains. Comme ça, il a libre accès à tout… C’est la soirée « portes ouvertes », et ça le fait !”, nous raconte en rigolant Sonia, 32 ans, hotlineuse en téléphone mobile à Paris. Vous pouvez écarter doucement les grandes lèvres avec les doigts, ou bien glisser votre langue dans la fente, ou les deux. Cela vous permettra de goûter l’entrée du vagin, et de récupérer des sécrétions qui humidifieront encore plus votre langue. Le clitoris, comme une fleur, a grand besoin d’humidité. N’hésitez pas à y déposer discrètement de la salive en cas de besoin. Évitez le crachat et les bruitages façon “Médor finit sa gamelle”, les femmes n’apprécient en général que très modérément, à l’exception notoire de celles que ce type de sons bitchy stimulent.

La tête dans le guidon

En tout cas, vous voilà en situation. Ce n’est pas le moment de se tromper d’objectif. Le clitoris est très sensible et, autant des coups de langue habiles sauront l’amener à la jouissance ultime, autant un machouillage bâclé vous expédiera illico hors de la chambre ! Alors, allez-y à tâtons, variez les rythmes, jouez avec la pointe de votre langue, puis posez-la à plat, allez plus doucement, puis accélérez, promenez-vous à gauche, à droite, vers le haut, vers le bas, tournez autour, et surtout, surtout, soyez à l’écoute, on ne le répétera jamais assez !!!

Quand les mouvements de bassin, les gémissements ou les mots de votre compagne vous indiqueront que vous avez trouvé votre vitesse de croisière, surtout, N’EN CHANGEZ PAS D’UN POUCE ! “J’ai connu un mec qui ne percutait pas quand je commençais à monter, ronchonne Claire, étudiante bordelaise de 21 ans. Cet abruti ralentissait, voire s’arrêtait pour me parler alors que je grimpais. Je l’aurais tué ! À chaque fois, je devais me finir à la main !” Eh oui, le manque de précision et d’assiduité, ça énerve les femmes… Imaginez, Messieurs, votre compagne en pleine fellation. Au moment où votre gland ultrasensible frémit de bonheur sous sa langue, elle arrête d’un coup pour vous gober les testicules… Vous trouveriez cela très moyen. Eh bien, les femmes réagissent de la même façon, et méritent autant d’égards.

C’est le moment. Madame ondule du bassin, gémit, appuie sur votre tête, tente de vous échapper ou pire, referme brutalement ses cuisses autour de votre tête. Ne lâchez pas prise. Ces réactions incontrôlables signifient “orgasme en cours”. Vous arrêter à ce moment-là serait fatal. Léchez, léchez au son de ses cris, au rythme de ses à-coups. Maintenez le cap et tenez bon, vous en serez remercié…

>> A lire sur le même sujet <<

>> Le bon cunni

>> Un cunnilingus engage-t-il un homme aussi intimement qu’une pénétration vaginale ?


Réagir à cet article

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

interstron.ru