Le sexe à travers les âges – l’Antiquité

Eros et Cupidon, ces homos

Orgies, homosexualité, débauche et luxure. Les Grecs anciens comme les Romains jouissent d’une sérieuse réputation de queutards sans tabou ni interdit. Finalement tout repose sur le langage et les règles du moment. À l’époque ce n’était pas tant l’homo ou l’hétérosexualité que l’on évoquait, mais bien le pouvoir. Le pouvoir de choisir et de pénétrer. La règle était liée à la classe sociale. Il suffit de savoir (et de comprendre) que le riche pouvait pénétrer le pauvre (homme, garçon, esclave ou femme). Point ! Au temps des Grecs anciens, on devient un homme (dès 14 ans) par un rite initiatique sexuel qui s’effectue la plupart du temps avec un autre garçon… La société la plus évoluée du moment ne fait ainsi aucune différence entre homo et hétéro. Mieux, on devient un homme via une relation homosexuelle. Le plus âgé des partenaires est actif et le plus jeune, passif. L’ancien (Socrate en tête) apprend les choses du sexe au novice. C’est le sens des dessins que l’on retrouve sur les vases grecs de l’époque.

A retrouver dans nos dossiers sexo >> Bisexuel(le)…et alors ?

L’obsession des fesses

Leur pédagogie est très axée sur l’homme, comme l’indique les nombreuses statues de nus masculins, et surtout sur son postérieur. Les torses sont puissants, mais ce sont surtout les fesses qui sont soignées. Pour être sexy, elles doivent être musclées et rebondies. De son côté, le sexe de l’homme pour être élégant se doit d’être fin, petit. Un gros sexe était synonyme de vulgarité. Là encore les statues en sont de fidèles témoins. Pour la haute société grecque, les hommes sont donc la panacée, dans tous les domaines et notamment concernant le sexe. Les femmes sont cantonnées à un rôle de mère, d’épouse ou de prostituée. Là encore aucun interdit. La prostitution est légale. Les bordels doivent seulement s’acquitter du pornikon, une taxe qui leur permet d’exercer librement ce commerce. C’est d’ailleurs de ce mot que vient notre terme actuel de « pornographie ».
Après l’Homo sapiens, c’était le règne de l’Homo ça coince (au regard de nos règles et lois actuelles, notamment concernant la pédophilie).

A retrouver dans nos dossiers sexo >> La (bonne) sodomie !