Avaler du sperme diminuerait le risque de fausse couche
23 janvier 2020Les composants du sperme permettraient de limiter les fausses couches, selon des chercheurs néerlandais.
La fausse couche représente une épreuve douloureuse dans la vie d’une femme. 15% des grossesses se terminent en fausse couche dite isolée, informe le site . La majeure partie du temps, les grossesses qui suivent une interruption précoce isolée se déroulent sans grandes difficultés. Mais plus l’âge augmente, plus le risque de faire une fausse couche s’accroît : « à 25 ans, il est de 12% par cycle et de 50% à 42 ans » est-il écrit sur le site Améli. Et dans certains cas plus rares et dû à des anomalies, des malformations ou encore des perturbations hormonales, 1,5% des femmes vivent des fausses couches à répétition.
Toutefois, des scientifiques auraient décelé une pratique en vue de réduire la possibilité d’une fausse couche.
L’éjaculation buccale permettrait d’éviter une fausse couche
Une étude (relayée dans ) du Leiden University Medical Center aux Pays-Bas suggère qu’avaler du sperme réduirait le risque de fausse couche.
Les chercheurs recrutent 234 femmes dont 97 d’entre elles qui ont vécu des fausses couches récurrentes. Après les avoir interrogé sur leurs grossesses précédentes et leur vie sexuelle, les chercheurs constatent que près des trois quarts des femmes n’ayant pas eu de fausse couche pratiquaient la fellation avec éjaculation buccale. Contre 53% des femmes qui elles avaient déjà souffert d’une fausse couche.
Fausse couche : l’hypothèse des scientifiques néérlandais ?
Avaler le sperme de son partenaire permettrait au système immunitaire d’une femme de s’y accoutumer. Voire d’être renforcé, grâce aux antigènes (HLA) et aux protéines contenues dans le liquide séminal. Le fœtus aurait donc plus de chance de se développer en bonne santé et de ne pas être rejeté. C’est l’explication qu’avancerait les chercheurs.
Mais l’échantillon des participantes n’est pas assez large pour que l’étude soit réellement pertinente, admettent les scientifiques. Surtout qu’aucune preuve biologique n’a été fourni concernant l’accoutumance du système immunitaire au sperme. D’autres recherches seraient nécessaires pour étayer l’hypothèse soutenue.
(Photo à la une : Getty Images)
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