Le test du sextoy, Stronic Drei de Fun Factory
8 juillet 2016La marque Fun Factory s’est lancée dans les pulsateurs, variante décalée du traditionnel vibromasseur : au lieu de vibrer, les sextoys de la gamme Stronic effectuent de petits bonds saccadés, en rythme – une performance qu’aucun sextoy n’avait réalisée jusque-là. Niveau nom, la marque n’a pas été cherchée bien loin : eins, zwei, drei, soit un, deux et trois en allemand. Pour vous Eglantine a testé le Stronic drei.
Emballage et accessoires
L’emballage est une boîte en carton à pois assez simple, mais plutôt jolie.
Look
Le Stronic drei est courbé à son extrémité et recouvert, sur presque toute sa longueur, de stries en relief. Sa largeur, de quatre bons centimètres, est quelque peu imposante, tandis que sa longueur est plus raisonnable : avec treize centimètres, elle se situe dans la moyenne de taille des pénis humains. L’engin existe en deux teintes : fuchsia et turquoise.
Alimentation
Fun Factory fournit un chargeur USB avec chacun de ses sextoys. Ce chargeur, nommé Click’n charge, est compatible avec tous les vibros récents de la marque. Aimanté, il adhère à la surface de la poignée au niveau de deux protubérances métalliques.
La batterie semble de bonne qualité : si je n’utilise pas le Stronic drei pendant quelque temps, je le retrouve toujours aussi chargé que je l’avais laissé. Cela peut sembler anodin, mais beaucoup de sextoys perdent leur charge en quelques semaines.
Remarques
Les pulsations des Stronics sont provoquées par le mouvement d’un aimant, leur usage est par conséquent contre-indiqué pour les personnes portant un pacemaker.
Le Stronic drei peut être utilisé analement, sa base large permet une insertion sans risque. Toutefois, en ce qui me concerne, son diamètre est trop imposant pour un tel usage.
Commandes
Les commandes sont constituées de trois touches : un gros bouton « Fun » qui allume et éteint le sextoy, et deux boutons « + » et « – » qui permettent de naviguer entre les modes de pulsations. Ces modes sont au nombre de dix : quatre sont réguliers, à différentes vitesses, trois jouent sur les variations progressives d’intensité, et les trois derniers alternent pulsations faibles et fortes. Le Stronic possède également un système de verrouillage qui évite tout allumage intempestif depuis le fond de vos valises (l’air de rien, ça peut éviter un moment plus qu’embarrassant – mais encore faut-il penser à actionner ledit verrouillage).
Efficacité
Avant toute tentative d’utilisation du Stronic drei, mieux vaut se munir de lubrifiant – et en quantité importante –, le diamètre et la texture vous y obligent.
Fun Factory décrit les pulsations du drei comme une « imitation de l’acte masculin », terme un brin étrange pour désigner le coït. Ce n’est pas vraiment le cas : s’il y a bel et bien un mouvement de va-et-vient, sa cadence est beaucoup trop rapide, et son amplitude trop faible pour correspondre à une trajectoire plausible pour un pénis.
Cela étant dit, grâce à sa forme très courbée, la tête du drei stimule efficacement mon point G, venant appuyer contre celui–ci à chaque pulsation. L’effet, déjà très nettement ressenti lors d’une utilisation passive du sextoy, est d’autant plus prononcé si je prends les choses en main en accentuant les mouvements spontanés du Stronic. Pendant ce temps, les reliefs en surface s’occupent des parois vaginales, apportant des sensations complémentaires. Si j’ajoute à cela une stimulation clitoridienne, avec mes doigts ou un vibro, j’aboutis en quelques minutes à un orgasme détonant.
Conclusion
Les plus :
- les pulsations procurent un tout nouveau type de sensations, très différentes de ce qu’apportent les vibrations ;
- sa courbure stimule efficacement le point G, pendant que les reliefs en surface caressent les parois du vagin.
Les moins :
- son prix est élevé (aux alentours de 150 €).
Avec ses pulsations, sa texture et sa tête chercheuse de point G, le Stronic drei est un sextoy pénétrant extrêmement efficace et définitivement recommandable.
N’hésitez pas à aller visiter le site d’Eglantine :
(Photo à la une : site internet de Fun Factory)
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