Une photo-thérapie pour vous redécouvrir
15 mai 2015Un peu trop de rondeur par ici, pas assez de volupté par-là… On a parfois besoin d’un nouveau regard sur son corps. Rencontre avec un photographe qui a su comprendre les Françaises… et même les étrangères !
On n’est pas toujours parfaitement à l’aise avec son corps et, ne comprenant pas l’origine du problème, les proches relègueront parfois ce vrai souci au chapitre de la timidité ou de la fausse humilité. Erreur ! Certaines femmes, même très belles, se sentent mal à l’aise avec telle ou telle particularité de leur anatomie et tous les « Je t’aime/ Je te kiffe/ Tu es sublime ma chérie d’amour » du monde ne semblent avoir aucune prise sur leurs complexes. Malheureusement, ces femmes (car c’est souvent un tracas féminin) ne trouvent pas toujours de soulagement du côté des psychiatres ou des thérapies classiques.
Une solution simple
La photo-thérapie peut apporter un certain « mieux-être » là où les séances sur le divan du Dr Freud n’auront pas eu un effet fulgurant. Le principe est simple : on se dévoile devant l’objectif d’un photographe sensible qui saura faire ressortir toute la sensualité d’un corps dont la propriétaire a besoin d’un petit coup de pouce.
Un homme apaisant
interstron.ru a rencontré un photo-thérapeute qui s’exerce au « nu intelligent » depuis les années 1990. Patrick Wecksteen pratique la photographie depuis son enfance et il a toujours eu un don pour mettre ses modèles à l’aise. Grâce à ses talents d’empathie, son expérience et une situation personnelle propice, il a pu se lancer à plein temps dans cette activité qu’il a contribué à créer.
interstron.ru : Pourquoi ce terme de « photo-thérapie » ?
Patrick Wecksteen : J’ai déposé cette appellation auprès de l’Inpi, mais je n’ai absolument aucune prétention médicale. L’idée c’est simplement de vaincre ses angoisses liées au corps en se déshabillant devant l’appareil photo. Il suffit parfois de savoir valoriser une paire de fesses ou une poitrine pour qu’une femme se sente mieux. Quand on y pense, c’est logique, il est très difficile de bien voir ses propres fesses et encore plus de les voir sous leur meilleur jour, c’est-à-dire, pour mesdames, en se cambrant ! Grâce à la magie des appareils numériques, dès que la prise fonctionne, je la montre au modèle et nous faisons des choix ensemble pour avancer dans la séance. C’est un moment pour se sentir bien, comme une fête.
Quel est le portrait type de la femme qui vous contacte pour une séance photo ?
Je serais tenté de vous répondre qu’il n y’en a pas ! J’ai des clientes partout dans le monde et je photographie aussi bien des femmes de 20 ans que de 60 ans. Certaines sont très à l’aise avec leur corps et même libertines, d’autres ont besoin de beaucoup d’écoute, d’une lumière tamisée ; certaines viennent avec leur compagnon, d’autres veulent vivre cette expérience seule. Enfin, certaines viennent simplement pour conserver de belles images d’elles-mêmes ! D’une manière générale, je remarque seulement que les femmes autour de la quarantaine sont souvent prêtes à faire cette démarche. Il s’agit d’un âge auquel on se sent à l’aise avec sa sensualité, mais aussi auquel on voudrait encore plaire alors que le corps atteint une nouvelle maturité. C’est aussi l’âge auquel on divorce parfois ! Tous ces facteurs font de la quarantaine un âge charnière, un nouvel âge d’or, riche de doutes et de désirs.
Quel service délivrez-vous ? Que deviennent vos photos ?
Cela se passe très naturellement. 24 heures après la séance, je mets tous les clichés à disposition de la cliente de façon sécurisée et privée. Elle en choisit 50 qui iront sur un disque et 12 que je développerai pour elle en A4. Tous les objets sont exclusivement privés, signés et estampillés. Il s’agit d’artisanat soigné… Et ça marche ! La preuve, une cliente m’a même envoyé sa psy qui voulait comprendre mon travail !
Retrouvez Patrick Wecksteen sur son site :
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