Beaucoup éjaculer permet d’être en bonne santé ?
12 avril 2025Des rumeurs laissaient penser qu’éjaculer à outrance était synonyme de bonne santé…mais détrompez vous ! Une étude chinoise vient contredire ce mythe !

Cancer de la prostate et éjaculations, point trop n’en faut !
Mais alors à quel sein se vouer ? L’idée, répandue, que les éjaculations à répétition protégeaient les hommes du cancer de la prostate (48.000 nouveaux cas par an en France chaque année) était particulièrement séduisante et, chez interstron.ru, nous étions tout disposés à en faire la promotion.
Et voilà que, patatra, une étude* aussi scélérate que chinoise vient démentir ce réconfort aussi physique que mental accordé aux plus de 40 ans, soucieux de vieillir en bonne santé. Pire, cette même étude mettrait en lumière d’autres facteurs aggravants : l’âge du premier rapport et le nombre de partenaires sexuel(les).
Tâchons donc d’être précis, car cette étude, vient en contredire quantité d’autres qui, elles, valident l’idée que plus on éjacule, plus on éloigne le risque de la maladie.
L’étude chinoise met ainsi en évidence un principe simple, plus tard on fait l’amour et moins l’on a de partenaires sexuel(les), moins élevés sont les risques de contractions d’IST.
Ces mêmes infections sexuellement transmissibles qui agiraient sur la prostate par des inflammations (prostatites), elles-mêmes potentiellement responsables du cancer de la prostate.
Il ne faudrait donc pas avoir eu plus de 10 partenaires sexuel(les) et reculer l’âge du premier rapport au maximum.
Branleurs, attention danger
En effet, plus de 10 partenaires multiplieraient le risque par 1,10 et demeurer puceau diminuerait le risque de 4% tous les 5 ans… Enfin, concernant le nombre d’éjaculations, il faudrait le contenir entre 2 et 4 par semaine pour réduire les risques de ce même cancer de la prostate.
Et puisqu’il est définitivement question de se plomber le moral avec cette étude, il y est précisé que, parmi les moyens de préventions on compte également la diminution de consommation de viande rouge ainsi que celle de charcuterie…
Les sujets à risques peuvent ainsi facilement s’identifier (le queutard carnivore), qui doit s’inquiéter et consulter à partir de 40, sachant que l’essentiel des cancers de la prostate sont diagnostiqués après 65 ans…
Le moyen de contrôle passe par une prise de sang et surtout un touché rectal. Le proctologue vérifie la taille et la souplesse de votre prostate. Et là c’est à vous de voir si c’est une bonne nouvelle… ou pas.
* « Sexual Activity and Risk of Prostate Cancer: A Dose–Response Meta-Analysis ». Journal of Sexual Medicine.
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