Une candidate Mexicaine décide de faire campagne sur Tinder
27 juin 2018Pendant que certains utilisent Tinder pour trouver partenaire pour une nuit ou à long terme, des candidats comme Ana Orellana s’en servent pour gagner le vote des électeurs. Ingénieux ?
Ana Sofia Orellana, une candidate sensuelle
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Lors des campagnes électorales les candidats se représentent essentiellement sur les médias de masse: radio, télévision, presse écrite. Mais pour se démarquer de leurs concurrents, certains adoptent des méthodes assez surprenantes.
Après avoir lancée en avril dernier le mouvement #YoDigoBasta pour sensibiliser le public sur les violences faites aux femmes, la candidate Ana Sofia Orellana remet le couvert. À l’occasion des élections législatives mexicaines de 2018, elle refait surface sur Tinder, réseau social de dating pour .
Déjà connue sur Instagram pour poster des photos sensuelles en bikini, la jeune mannequin âgée de 24 ans a choisi cette plateforme pour une raison bien précise… être proche de ses électeurs ! : « En étant dans différentes régions par exemple, je peux rencontrer directement la population rien qu’en marchant dans les rues ».
Malgré cette volonté de proximité avec chaque habitant, les avis divergent. Certains complimentent sa « belle silhouette » tandis que d’autres trouvent son attitude indigne d’une future députée.
Tinder, un outil médiatique
Crédit photo: datingscout
Ana Sofia Orellana n’est pas la seule candidate à utiliser Tinder pour obtenir les votes des électeurs.
, un livreur d’Uber Eats qui essayait d’intégrer le Congrès de la Caroline du Nord aux Etats-Unis a utilisé ce réseau social de rencontres pour obtenir du soutien : « Avant la création de mon profil, je n’arrivais pas à contacter l’administration pour déposer ma candidature ». « Mais grâce au partage de mon profil, mes démarches se sont faites assez rapidement ».
En 2016, l’Allemand Alexander Freier, membre du Parti social-démocrate a cherché à par le biais de Tinder. Sa stratégie ? Poster des slogans de campagne tels que « Berlin reste gay », « la ville de la liberté ».
En une semaine, Alexander Freier avait reçu une centaine de coeurs venant d’adhérents de la plateforme. Il a expliqué lors d’une interview que la plupart des soutiens étaient très positifs même si certains adhérents cherchaient à flirter avec lui.
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