Avoir le vent en pompe
21 septembre 2023Erwan, 33 ans, revient d’une croisière épuisante. Une journaliste veut l’interviewer et l’entraîne dans sa chambre d’hôtel…
Salut, c’est Erwan, marin professionnel et voici mon histoire de sexe. Je ne fais pas partie des cadors de ma discipline mais je suis un coriace. Ça m’a permis d’arriver bien classé d’une mini-transatlantique entre les Açores et la Guadeloupe il y a deux ans. Trois semaines en mer dans des conditions rudes. Avec un cadeau à l’arrivée.
J’étais troisième de la course, un exploit quand on a peu de sponsors et donc, un bateau moins bon que ceux des favoris. Une fois au port, j’ai été accueilli par les organisateurs et les huiles locales, ainsi que par une charmante journaliste qui avait suivi mon parcours. Catherine F. voulait faire un portrait de moi dans un canard spécialisé. Mais j’étais crevé. Avec le ton bourru que je prends quand j’ai envie qu’on me foute la paix, je lui ai dit que je devais prendre une vraie douche avant de penser interviews. Elle m’a tendu sa carte et m’a proposé la salle de bain de son hôtel. Je l’ai regardée avec intérêt. Elle n’était pas mal du tout, avec un regard plein de sous-entendus qui ne me laissait pas de bois. J’ai pris la carte avec un grognement.
Après un verre de champ’ sur le port avec l’équipe, j’ai filé à l’hôtel de Catherine. Elle m’a ouvert la porte les yeux brillants et m’a montré la salle de bain. Trois semaines sans eau chaude, autant en profiter : je suis resté enfermé un quart d’heure. J’ai bien frotté et particulièrement mon entrejambe. J’ai commencé à durcir méchamment sous la mousse. Une fois séché, je bandais toujours.
Je suis sorti de la salle de bain en pull et caleçon. On voyait la barre dure dedans. Le quart d’heure avait apparemment été long pour Catherine, qui s’était installée cul nu sur le canapé. Je me suis avancée vers elle en sortant à demi ma bite d’amarrage. Pas besoin de parler, on savait pourquoi on était là. Catherine a levé les cuisses et je me suis fait raidir au maximum en regardant sa moule et en prenant une photo souvenir. Puis la journaliste s’est accroupie sur le canapé, en position fellation. Elle a baissé mon boxeur pendant que je faisais tomber le pull. Son regard… Un aimant à queue ! La mienne lui a littéralement sauté dans la bouche en frétillant comme un gardon.
Catherine l’a avalée toute cru. Ses lèvres humides ont commencé à coulisser, tandis que sa langue s’enroulait autour de mon nœud. Une fois dans le rythme, elle a levé ses yeux de garce vers moi. J’avais beau être vaillant, je ne m’étais pas fait plaisir depuis le début de la traversée et j’avais le mat douloureux. La journaliste m’a soulagée de sa main, en continuant à pomper ferme. Sa langue glissait exactement là où il fallait. Tous les marins le savent : une régate se gagne dans la précision. Une caresse bien appliquée sur le gland et j’ai franchi la ligne d’arrivée. Bien cambré, j’ai appuyé sur la tête de Catherine. Ses lèvres sont restées sellées malgré les soubresauts incontrôlables qui agitaient ma bite à l’instant T. J’avais l’impression que les rasades n’en finissaient plus : trois, quatre, cinq… Les calles étaient pleines et la belle étaient là pour les décharger. Pas une seule goutte n’a été perdue : la journaliste a tout bu comme une naufragée assoiffée.
Nous nous sommes planqués jusqu’au lendemain dans sa chambre d’hôtel, à ne rien faire d’autre que parler voile, baiser et manger la bonne cuisine du room service. J’avais rarement connu un accueil aussi parfait après une course. La terre ferme a parfois des bons côtés, même pour un marin bougon comme moi.