Justine sans Vertu

La rédaction 9 septembre 2025

Je n’ai jamais autant eu envie de quelqu’un que ce jour-là. Voici mon histoire de sexe. Peut-être parce qu’on n’avait rien prémédité, rien dit, rien formulé. Juste ce silence élastique entre nous, tendu comme un drap trop petit sur un matelas trop grand. Loïs était mon collègue depuis six mois. Assez pour me faire fantasmer, pas assez pour oser quoi que ce soit.  On partait à Clermont-Ferrand pour un salon. Quatre heures de route. Je m’étais habillée pro, mais pas trop  déteste ça.

Un trajet très HOT !

On avait à peine passé la barrière de péage que Loïs a branché son téléphone sur les enceintes de la voiture. C’était une musique sale. Un beat lourd, humide. La voix d’une femme qui gémissait entre deux basses. Je l’ai regardé du coin de l’œil.

— Tu veux vraiment qu’on écoute ça pendant trois heures ?

— C’est pas moi, c’est l’algorithme, a-t-il répondu en souriant. Mais si ça te dérange pas…

Ça ne me dérangeait pas. Ça m’excitait. J’ai souri, j’ai penché la tête vers la vitre, et j’ai senti mon ventre se crisper doucement. L’air climatisé n’arrivait pas à masquer la chaleur qui montait entre mes cuisses. Une minute plus tard, c’est sorti tout seul :

— Tu sais que j’aimerais bien tester toutes les positions avec toi ?

Il a tourné brusquement la tête, comme si je venais de l’insulter, puis il a ri. Un rire bas, un peu nerveux.

— Toutes ?

— Absolument toutes. Même celles qu’on n’arrive à faire qu’avec un mode d’emploi.

Il n’a rien répondu. Juste un soupir, les doigts qui serrent un peu plus le volant. On a roulé en silence pendant une minute, puis il a pris la première sortie.

— On va où ?

— On s’arrête. Tout de suite.

Je portais une jupe en jean ce jour-là. Courte, un peu usée, avec le bouton prêt à sauter. Elle me donnait un air faussement sage, mais Loïs, lui, avait compris. Il avait compris quand je me suis penchée dans la voiture pour attraper mon sac et que je n’avais rien en dessous.

Une pause baise

C’est sur une serviette jaune et blanche, qu’on avait trouvée dans le coffre, oubliée là par un été ancien, que tout a vraiment explosé. Il l’a jetée au sol comme un toréador jette sa cape, les yeux braqués sur moi. Je me suis laissée tomber dessus, jambes écartées, ma culotte déjà à moitié baissée. Il s’est agenouillé, m’a soulevé le bassin, et m’a prise à pleine bouche, sans prévenir. Langue avide, lèvres humides, mains sur mes hanches.

Je l’ai tiré vers moi, enroulée autour de lui comme une liane en chaleur. Je le voulais en moi. Tout de suite. Sans détour. Et il m’a pénétrée d’un seul coup, cette fois allongée, sur le dos, la serviette froissée sous mes omoplates. J’ai senti la caresse rêche du tissu sur ma peau nue, le contraste entre la chaleur de son corps et la fraîcheur du soir qui tombait. Il me baisait avec la rage d’un homme qui n’en peut plus, et moi, je le serrais fort, comme pour le retenir en moi.

— T’as pas fini avec moi, ai-je soufflé.

On est vite arrivé à l’hôtel alors que le soleil se couchait. Rideaux ocres, moquette terne, miroir trop propre. Mais je m’en foutais. Tout ce que je voulais, c’était Loïs, nu, sale, entier.

Dès la porte refermée, j’ai enlevé ma jupe en jean, comme un rituel. Il m’a regardée faire, appuyé contre le mur, les bras croisés. Je suis montée sur le lit, jambes ouvertes, poitrine tendue, offerte. Je l’ai guidé en moi. Cette fois, pas dans la précipitation. J’étais sur le dos, les jambes repliées, et il s’est couché entre mes cuisses. Il m’a pénétrée doucement, lentement, comme s’il voulait sentir chaque millimètre. Il était bien dur. Moi, trempée. Le mélange parfait.

Je l’ai senti glisser en moi, épais, chaud, et j’ai gémi dans son cou. Il a commencé à me baiser en rythme, les mains sous mes omoplates, le lit grinçant sous nos va-et-vient. Je l’ai regardé dans les yeux en me mordant la lèvre. 

— Mets-moi à quatre pattes.

Il m’a retournée comme une poupée. Mes genoux contre le drap, le cul bien haut. Il m’a reprise aussitôt, avec la même brutalité fiévreuse que sur la serviette, quelques heures plus tôt.

— T’as ramené des jouets ? a-t-il soufflé.

— Deux, ai-je murmuré.

Il a souri, plus excité encore.

Il m’a regardée l’allumer et le glisser en moi… par derrière. En même temps qu’il me baisait par devant. La double sensation m’a fait perdre la tête. J’ai hurlé. Il n’en revenait pas.

— Putain Justine…

Je n’ai pas répondu. Je jouissais déjà. Le ventre contracté, les jambes qui tremblaient, la gorge sèche. Et pourtant j’en voulais encore. J’étais remplie. Baisée. Vibrante. Humide.

Loïs ne tenait plus. Ses mains agrippaient mes hanches, son bassin cognait contre mon cul avec force. Je sentais sa verge glisser et taper au fond, encore et encore, pendant que je me frottais avec l’énergie du désespoir.

— J’vais jouir, a-t-il dit d’une voix rauque.

— Pas en moi.

Il s’est retiré au dernier moment. J’ai baissé la tête, cambrée à l’extrême, et j’ai senti sa chaleur éclater contre mes lèvres intimes, en filet épais et chaud. Il a gémi en déchargeant tout ce qu’il avait sur ma chatte dégoulinante, pendant que moi, je vibrais encore, le corps tremblant de plaisir sale et délicieux.

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