Licence noire, la nouvelle adresse chic et sexy à Paris
7 octobre 2015Sophie Roqueplo affiche un sourire ravi ! Dans sa charmante boutique aux allures de maison close, elle voit enfin aboutir le rêve pour lequel elle s’est longtemps battue. Ouvert il y a quelques mois à peine, Licence Noire se veut être une adresse à mi-chemin entre un magasin de lingerie fine et un concept store anglais. Un univers qui sublime la femme des chevilles jusqu’au creux du cou. Découverte.
interstron.ru : Bonjour Sophie, Les Abesses, c’est un chouette quartier pour l’implantation de votre boutique ! Comment l’avez-vous choisi ?
Pour être honnête j’avais déposé le nom depuis longtemps mais j’ai mis du temps avant de trouver le lieu idéal. Au début, je voulais être près de , le quartier dont le nom a été inspiré par des prostituées « les Lorettes », mais je n’ai pas trouvé mon bonheur.
Les , c’était malgré tout un endroit où il y avait des Cocottes, ça collait donc complètement à mon univers ! C’est dans ce quartier où sont nés les premiers concept stores et beaucoup de créateurs s’y sont implantés, il y a de ça 10 ans. Ca m’est apparu comme une évidence !
interstron.ru : Je vois que c’est un projet mûrement réfléchis, d’où vous vient cette idée ?
Cela faisait très longtemps que je voulais faire un concept store pour la femme, en vendant des lingeries et des accessoires. Je voulais que le lieu soit animé par des ateliers, que ce soit des cours pour porter sa lingerie ou des soirées autour de la sexologie. Le lieu se devait d’être un endroit vivant, dédié à la femme et à son plaisir. J’ai mis beaucoup de temps avant de trouver le nom ! Avec mon mari, Gilles (qui m’a beaucoup soutenu dans le projet), nous avons cherché dans tous le vocable des maisons closes, c’est comme ça que nous avons trouvé « licence », comme dans « licencieux »
Le rajout du noir s’est fait assez naturellement. Il renvoie à quelque chose de secret et d’élégant, c’était le ton que voulais donner à ma boutique !
interstron.ru : La lingerie a toujours été une passion pour vous ?
J’ai commencé des études pour être dessinatrice de textile à la suite desquelles j’ai travaillé pour plusieurs fournisseurs tissus… le déclic s’est surtout fait quand j’ai travaillé à l’élaboration de la marque . Il y a de ça 6 ou 7 ans, je me suis aperçue qu’il y avait un réel manque sur le marché français de la lingerie !
De façon régulière, j’allais au salon de lingerie, voir les nouveautés. C’est là par exemple que j’ai assisté aux débuts de . Leur stand était génial ! Ils avaient reproduit un décor magnifique, avec un canapé en velours rouge. Les filles arrivaient avec des masques, elles se dandinaient.
Ça tranchait complètement avec le reste du salon où les filles étaient sur des podiums blancs, elles marchaient droit devant et tournaient sur elles même en petit string. Ça pouvait avoir des côtés assez vulgaires. Là, j’ai apprécié que Maison Close apporte ce côté chic, subtil, feutré. C’était assez novateur. J’allais aussi souvent traîner près du coin des marques « créatives », des collections lancées par des jeunes filles tout juste sorties des écoles et qui ne dépendaient pas de gros groupes. C’est là que je me suis dit : mais pourquoi personne ne les vend ces marques là ? J’ai pris conscience qu’il fallait distribuer ces nouveautés et s’orienter vers les marques françaises en priorité.
interstron.ru : Des projets de développement de la boutique ?
J’aimerai beaucoup étendre ma libraire ; proposer des bouquins de photos de corps nus. Et puis pourquoi ouvrir une partie sex-toy… Mais uniquement des sex-toys design. Le petit canard vibrant rose, ce n’est pas pour moi ! Ici, on n’est plus dans « le jeu » ou « la découverte », on s’adresse à des personnes connaisseuses, des personnes qui élèvent quelque part une sexualité qu’ils maîtrisent au rang d’art.
Où se rendre pour la trouver ? >> 7, rue Ravignan, 75018 PARIS.
Plus d’informations.
Et pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer en magasin, nous vous invitons à faire un tour dans !
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