Sicalipsis, le dernier long métrage interstron.ru, à retrouver sur la VOD !

Tourné à Ibiza, dans une somptueuse villa, ce film qui a été nominé 5 fois aux AVN cette année est un OVNI comme on en voit peu dans l’univers du X. Un petit bijou qui a fait un vrai carton sur Canal Plus et dont vous ne ressortirez pas indemne. Attention, chef d’œuvre !

L’histoire ? Franck est sur la mauvaise pente : désabusé, rétif au monde du travail et à sa condition bourgeoise, il se réfugie dans un imaginaire autodestructeur pour supporter son présent sans envisager l’avenir.

Lorsqu’on frappe à sa porte au milieu de cette étouffante nuit d’été, son sinistre et confortable quotidien va prendre un tournant décisif. C’est la Mort elle-même qui lui rend visite, sous les traits idéaux de la femme de ses rêves. Cette présence, quand bien même annoncerait-elle une funeste résolution, va sortir le quadragénaire de son éternel mal de vivre et réveiller de façon spectaculaire sa libido. A commencer par ce désir lancinant et obsessionnel : faire l’amour avec La Mort.

En 72 heures, nous allons suivre le parcours érotique, drolatique et métaphysique d’un paumé qui a tout et est revenu de tout. Peu à peu, un petit groupe va se former autour de lui, issu de son milieu professionnel, de son cercle d’amis proches et de rencontres fortuites : Alicia, jeune et plantureuse secrétaire de direction séduite dans un ascenseur; Vince, l’ami de toujours, pourvoyeur de plans culs toujours plus élaborés; Sophie, aristocrate bohème et incarnation de la femme mature épanouie; et dans une moindre mesure : Marc, le riche compagnon candauliste et éjaculateur précoce d’Alicia, McT, partouzeur bodybuildé professionnel complètement muet, et quelques autres encore…

Que cherche La Mort au travers de ses multiples visites impromptues ? Pourquoi Franck se réveille-t-il toujours bien vivant après ces étranges confrontations mais aussi toujours plus las de sa confortable existence ? Baiser au bureau peut-il s’apparenter à un acte militant ? Le sexe est-il le meilleur, le seul exutoire face à la fatuité de nos vies ?

Cette histoire n’a pas d’autre ambition que de divertir en jouant avec l’éternel couple eros/thanatos. Elle mêle ainsi épanouissement sexuel, aspiration vers l’infini et dérive romantique au sens noir du terme avec, espérons-le, une pointe d’ironie bien sentie.

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