Murielle B : «J’ai tourné un porno amateur au début des années 90»

La rédaction 13 mai 2021

À l’occasion de notre dossier spécial porno amateur, Murielle B nous parle de son expérience et nous confie sa première fois devant la caméra.

J’ai toujours aimé plaire et, à 26 ans, j’avais déjà connu beaucoup de garçons. J’aimais les hommes, c’est sûr, j’aimais le sexe, c’est vrai et je ne refusais pas grand-chose à mes amants. Ce que les autres filles rechignent parfois à faire, je l’ai toujours accepté avec malice et sans honte. J’aimais offrir à ces jeunes messieurs parfois inexpérimentés le spectacle de ma croupe, les laisser se glisser en moi par mon anus, sentir leur sperme chaud me remplir. Pour autant, pas question de m’aventurer dans une relation longue durée.

Hésitation

Pour moi, le sexe était la rencontre de deux corps. Point à la ligne. Puis j’ai rencontré Olivier. Le flirt d’un soir s’est transformé en histoire d’amour, et les mois ont glissé entre nos doigts, sans que ni l’un ni l’autre ne ressentent le besoin d’aller voir ailleurs. L’évasion, nous la trouvions autrement. Il n’était en effet par rare qu’Olivier rentre du bureau, une cassette vidéo porno amateur sous le bras. J’aurais pu m’offusquer, mais je savais qu’il s’agissait en fait d’une invitation. Nous baissions les stores, nous nous installions sur le canapé et emportés par le flot des images, nous finissions par nous masturber, puis par faire l’amour. Ces rendez-vous ont fini par donner des idées à Olivier. Ces femmes ordinaires, ces couples sans histoires dévoilant leur intimité le fascinait au point qu’il me demanda un jour de filmer nos ébats.

« Pour nous, juste nous ! » M’avait-il dit, m’assurant qu’un de ses amis pouvait lui prêter une caméra vidéo et que la cassette ne quitterait pas l’appartement. Mon refus fut catégorique. Du moins au début. Semaine après semaine, discussion après discussion, l’idée finit par faire son chemin. Passer devant la caméra devint un fantasme. Olivier s’était confié à ce fameux ami, vidéaste amateur. Celui-ci, bien que guère plus expérimenté que nous, s’était finalement proposé de nous filmer. Me sentant réticente, mon conjoint eut l’idée de l’inviter à dîner un soir de semaine. Je fis donc la connaissance de Stéphane. La trentaine, marié, très courtois. Ce n’était pas ce que j’appellerais un bel homme, mais quelqu’un d’ordinaire. Il était presque aussi gêné que nous, ce qui étrangement m’a mise en confiance. Le rendez-vous fut pris pour le vendredi soir suivant.

Le jour J

Tandis qu’Olivier et Stéphane discutaient devant un verre au salon, je me préparais dans la salle de bain. Je voulais être jolie, désirable. J’essayais un sous-vêtement, puis un autre. Le cœur battant, les mains tremblantes, je sortais de salle de bain, traversais le couloir vers le salon. Au bruit de mes talons sur le carrelage, les hommes s’étaient tus. Lorsque je suis entré dans la pièce, je sentis leurs regards caresser mes jambes et remonter jusqu’à ma poitrine. Stéphane s’empara de la caméra, une petite lumière rouge m’indiqua que le tournage avait commencé, sans que le moindre mot ne soit échangé. Mon homme se leva, me prit par la main et me fit mettre à genoux. Il défit ensuite sa braguette pour me présenter sa verge.

J’eus un long moment d’hésitation. Olivier caressa mes lèvres avec sa queue comme pour m’arracher à mes songes. Je me lançais donc, saisissais l’offrande et l’avalant goulûment. Son goût me mit en confiance. Les yeux fermés comme pour oublier l’objectif, je suçais son manche lentement, en prenant soin de le faire glisser jusqu’au fond de ma gorge. Son gland revenait jusqu’à mes lèvres, caressant ma langue. Plus le membre durcissait, plus je devenais humide. Je ne pus résister à l’envie de relever ma jupe et de glisser la main dans ma culotte. Stéphane se coucha par terre pour ne pas rater une miette du spectacle. Mon compagnon en profita pour se déshabiller et s’asseoir sur le canapé. Il me saisit à nouveau par le bras pour m’amener à lui. Il retira ma jupe, mon chemisier, puis mon soutien-gorge. Tandis que j’enjambais mon amant, je sentis sa queue chaude se faufiler dans ma chatte.

En pleine étreinte, je sentis le souffle de Stéphane entre mes fesses. Notre cameraman s’évertuait à assurer un gros plan de mon arrière train, son visage n’était plus qu’à quelques centimètres de ma peau. Et je dois avouer que cette sensation m’excita terriblement. Sa place lui offrait une vue imprenable sur mon sexe, sans doute en sentait-il l’odeur, peut-être avait-il envie d’y goûter ? Olivier mis fin à ces pensées folles. Il m’allongea sur le côté et se plaça derrière moi. Je compris instantanément là où il voulait en venir.

J’y consentais bien sûr, écartant mes fesses pour accueillir mon amant par le petit trou. Je sentis son gland pénétrer mon anus, puis sa verge entière trouva le chemin et me combla. Limée à douceur, me sentant plus que jamais femme, je posais le regard sur Stéphane. Une bosse s’était dessinée sur son pantalon. Son excitation me faisait quelque part plaisir. Je lui lançais un sourire et lui faisais signe d’avancer. Stéphane posa délicatement la caméra sur la table basse et s’exécuta. Je pris un malin plaisir à défaire lentement sa braguette en le regardant dans les yeux, et sortir sa bite pour l’aspirer. Olivier enchanté par cette initiative, éjacula dans mon cul. Il resta en moi, tandis que je soulageais son ami.

Ce dernier accompagna la gâterie d’un léger mouvement du bassin. Il ne tardera pas à venir à son tour, se retirant pour inonder mon visage de son jus. J’en fus presque frustrée et je décidai de ramener du bout du doigt chaque goutte vers ma bouche.

À chaque visionnage de ce bout d’essai, le trouble me rattrape. Est-ce bien mon visage, mon corps ? Suis-je encore cette jeune femme qui transportée de plaisir, a fini par oublier la caméra, et sucer un quasi inconnu ?

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