Pourrai-je un jour me souvenir à quel point c’est si entrainant de se laisser tomber,
D’oublier et d’entreprendre.
Pourrai-je un jour enfin décrire à quel point c’est épuisant de ne pas faiblir,
De faire face à ces questionnements.
Mais malgré moi je m’oubliais,
Dans les draps de ces destins incertains,
Je ne craignais pas un lendemain,
Plus la fin semblait fragile,
Plus je succombais aux joies de mes souvenirs enfantins.
Depuis que je t’attend toi ma lubie,
Si tu consent à faire ce choix,
A toi seule je déclarera.
Je t’offre mon ombre pour ta gentillesse,
Je t’offre mon âme pour tes faiblesses,
Je m’offre à toi, mon ingénue,
Sans trop y croire… sans trop y croire…
Je volerai tes souvenirs,
Je me sentirai de pousser des ailes
Et tu me rappellera à la vie,
J’aurai l’impression,
De mourir à nouveau…
De sourire à nouveaux…
De vivre à nouveaux…
Je t’offre mon amour pour ta grandeur,
Je t’offre mon cur pour tes malheurs,
Je m’offre à toi, mon ingénue,
Sans trop y croire… sans trop y croire…
Juste le temps de comprendre à quel point tu compte à mes yeux…
On se construira des souvenirs,
On se construira un avenir,
Seuls loin du monde,
Si loin du monde…
M. edrisch