Moi, j’en reviens sur la définition du verbe « tromper ». On peut tromper de pleins de manières différentes pas que sexuellement. Avant tout, lorsqu’on trompe l’autre, on se se ment à soi-même. On refuse la situation, on ne l’assume pas.
Le sujet est bouillant car il fait resurgir à la surface tous nos schémas de pensées, toutes les idées reçues qu’on nous a martelés depuis l’enfance : « tu ne tromperas pas etc… » qui fait avant tout référence à la fidélité. Et puis il y a aussi la notion de « se tromper » : dans notre société où tout va trop vite, on doit être partout parfaits, des amants, des parents, des professionnels efficaces et rentables, on ne laisse plus de place à l’erreur. Or elle est humaine et nécessaire pour avancer.
Toutes les situations sont différentes, si les actes sont assumés… Tromper ce n’est pas forcément aller voir ailleurs.
« Aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction » Saint Exupéry