Comment convaincre mon mari d’aller consulter un médecin pour résoudre ses problèmes érectiles ?
25 mars 2015Je suis mariée depuis trois ans. La première fois avec mon époux a été une catastrophe : après deux allers-retours, il n’a pas pu se retenir. Il s’est excusé en me disant que cela faisait très longtemps qu’il n’avait pas eu de relation sexuelle. Par la suite, ça ne s’est pas arrangé, sauf quand il avait bu où là, au contraire, il n’arrivait pas à éjaculer. Nous en avons discuté, et il a essayé de se concentrer. Avec difficultés, nous sommes arrivés à nos fins. Seulement, depuis la naissance de mon enfant, il y a un an, le problème est réapparu comme au premier jour. C’est même pire, car depuis trois mois, il n’a même plus d’érection. Même en le stimulant, son sexe reste au repos. Mon mari ne veut plus qu’on en parle, et ne veut consulter personne car il n’arrive pas à admettre qu’il a un problème. Éclairez-moi sur ce qu’il lui arrive pour que je puisse le persuader d’aller voir un spécialiste.
Votre mari est sûrement très malheureux de cette situation et c’est sans doute pour cela qu’il ne veut pas en parler, ni avec vous, ni avec quelqu’un d’autre. Il espère que cela va s’arranger spontanément, et il doit lui sembler qu’admettre avoir un problème sexuel risquerait d’aggraver la situation. Cela se produit très souvent, et c’est la raison pour laquelle un grand nombre de personnes attendent très longtemps avant de se décider à consulter. La naissance d’un enfant provoque toujours des changements dans la relation entre l’homme et la femme, et c’est ce qui a perturbé cet équilibre sexuel fragile chez votre mari. Vous avez parfaitement raison de vouloir le pousser à consulter. Ce serait le meilleur moyen pour lui de soigner son manque d’érection et d’avoir des conseils pour se sentir plus à l’aise. Le fait d’être « en panne » provoque chez un homme une inquiétude qui rend l’érection encore plus difficile à obtenir. C’est un cercle vicieux. Le plus simple pour connaître le nom d’un sexologue qualifié est de vous adresser à votre médecin traitant ou à votre gynécologue.