Interview privé avec l’actrice Sabrina Sweet
11 septembre 2015Présentatrice de notre DVD du mois de septembre, Sabrina Sweet, petite blonde aux courbes sensuelles et au regard pétillant, répond aux questions d’Union.
interstron.ru : Cela fait déjà 13 ans que tu navigues dans le milieu du porno. Qu’est-ce qui t’as motivé à tes débuts ?
A l’origine je me suis lancée dans le porno à 18 ans, juste pour le fun. C’est un film de Patrice Cabanel avec Estelle Desanges, « La Fille du Batelier » qui m’a donné envie de passer devant la caméra. Finalement, je me suis laissée prendre au jeu ! Après mes premières scènes, j’ai eu une courte interruption où je me suis posée quelques questions, puis j’en ai fait un vrai métier. A 31 ans, je peux presque dire que j’ai passé la moitié de ma vie dans ce monde là et je ne regrette pas du tout mon choix !
interstron.ru : Aujourd’hui tu as ta propre boîte de production, c’est un aboutissement ?
Je me suis toujours dit qu’à force d’être devant la caméra il fallait un jour que je passe derrière. Ce qui m’intéressait vraiment c’était de faire du porno « classe », de choisir de beaux décors, de raconter des histoires, de travailler l’image. Mais en fait, ça n’a pas vraiment marché ! Aujourd’hui, la demande s’oriente plutôt vers de l’amateur, de la « girl next door ». Du coup, je délègue de plus en plus la réalisation à Oliver, mon compagnon. C’est son truc et il fait ça très bien !
interstron.ru : A l’instar d’autres femmes qui se sont lancées dans la réalisation de films X, tu n’as pas voulu jouer de la fibre féministe ?
J’adore toute la mouvance de films féministes, mais j’arrivais à un moment où c’était déjà bien exploité. Des réalisatrices telles qu’Ovidie font déjà ça très bien. Pour moi, c’est la reine du porno féministe, je ne me voyais pas rentrer dans son créneau. J’ai déjà travaillé avec elle, et j’ai adoré l’expérience. Je veux faire des choses jolies, mais je ne veux pas faire « ce que tout le monde fait ».
interstron.ru : Au delà d’actrice porno, tu es aussi une maman et une femme épanouie. Comment arrives-tu à gérer ton métier et ta vie de famille ?
Je coupe complètement ! Sur un tournage je suis Sabrina Sweet, à la maison, je suis juste moi, il n’y a plus de porno. C’est comme si je travaillais à l’usine, la soir quand je rentre, je laisse toutes mes pensées à la porte.
interstron.ru : Comment vis-tu le regard de la société sur ton activité ?
Je n’ai jamais mal vécu mon métier, et mon entourage ne m’a jamais jugé là-dessus. Bien évidemment, au début, mes parents ont mal réagi, ça me parait logique : ils ont eu peur. J’ai su leur expliquer mes raisons, et surtout, que ça ne changeait pas la personne que j’étais dans la vie de tous les jours. Aujourd’hui, ils sont très fiers de moi. Ce qui me dérange, c’est surtout que la position des Français sur notre profession est toujours un peu ambiguë. Comme les prostituées, on te rend le travail difficile mais on veut bien que tu payes tes impôts. C’est assez hypocrite, au final, même les plus hauts politiciens regardent nos films.
Point positif : de plus en plus de femmes me demandent des autographes, il y a une vraie libération de ce côté là !
interstron.ru : Quel est ton meilleur souvenir de tournage pour interstron.ru ?
J’ai bien aimé le côté présentatrice, un peu exhib’. C’est quelque chose de super cool et cela demande un certain charisme. C’est complètement différent porno, voire même plus valorisant.
interstron.ru : Si tu passais une soirée romantique au restaurant et à l’hôtel avec ton chéri, quels sont les trois accessoires que tu emporterais avec toi ?
Pour le restaurant, aucune hésitation, reste le meilleur jeu coquin à deux. C’est testé… et approuvé (rires).
Pour commencer des préliminaires doux et romantiques, je prendrais . Je trouve ce mélange de texture très sensuel.
J’adore les massages ! Une fois dans le lit, je n’oublie pas pour un moment de détente et de cocooning avec mon homme.
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uwe löffler
schöne und sehr attraktieve frau diese sabrina. respekt.lg aus der brd der uwe löffler