Petit bouton et gland tracas

Antoine 1 juillet 2023

Ça vous picote, ça vous lance. Puis, la gêne repart comme elle est venue, vous oubliez, presque… Mais bientôt, cela revient ! Mince alors : que se passe-t-il sous votre ceinture ? Probablement rien de grave, il suffit de se soigner.

Les affections du pénis peuvent prendre différentes formes, mais il existe toujours des solutions et dans la plupart des cas, elles s’avèrent radicales. Une consultation médicale vous évitera bien des tracas et vous serez vite rassuré, mais parfois, on n’ose pas ou on manque de temps et on finit même par se persuader que ce n’est pas si gênant, cette démangeaison ou ce bouton moche sur le gland… Dans ces moments-là, on manque de repères et un tour d’horizon des petits bobos du pénis peut aider. Suivez le guide…

Écoulements suspects

C’est en général le symptôme d’une maladie sexuellement transmissible, telle que l’infection à chlamydia qui tient le haut du pavé en la matière ou la gonorrhée pour laquelle on penchera si l’écoulement est plus épais. Quand un écoulement sanguin est constaté, il peut s’agir d’une petite blessure résultant d’un coït trop brutal ou d’un calcul, mais afin d’écarter toute possibilité d’un souci plus important au niveau des reins ou de la prostate, il est conseillé de consulter dans les plus brefs délais.

Étant donné que la gonorrhée et l’infection à chlamydia voyagent fréquemment ensemble, votre médecin vous prescrira probablement une combinaison d’antibiotiques qui fonctionne très bien.

Les symptômes de la gonorrhée, s’ils apparaissent, sont visibles dès 2 à 10 jours après le rapport, mais dans certains cas, on est porteur asymptomatique… Ce qui n’empêche pas de contaminer ses partenaires. Pour la chlamydia, les symptômes vont parfois se faire sentir deux mois après le rapport non-protégé et les écoulements de pus sont souvent absents. Il s’agit d’une maladie insidieuse, ce qui la rend d’autant plus contagieuse.

On ne perce pas !

Il arrive aussi qu’on trouve un nouveau locataire sur sa propre verge, malheureusement, il ne paie même pas de loyer et il est plutôt encombrant : c’est le vilain bouton. Ainsi, on estime que deux millions de Français sont touchés par l’herpès génital. Celui-ci survient souvent à la suite d’une fellation non protégée avec une partenaire qui a un « bouton de fièvre ». Mais il peut aussi avoir été transmis par le sexe ou les fesses. Les traitements sont efficaces pour traiter la douleur et la fréquence des crises. Le dépistage est gratuit dans tous les centres hospitaliers.

Le bouton peut aussi venir d’une mycose. Le gland est rouge et on voit apparaître des pustules blanches, on ressent une certaine démangeaison. La mycose se traite très bien avec une crème antifongique et un soin local à la cortisone.

Plus préoccupant, le condylome est une verrue génitale très contagieuse due au papillomavirus humain. L’azote liquide et l’application de différentes lotions permettent d’en venir à bout, et il existe un vaccin, mais seul le préservatif vous garantira une protection optimum.

À ne pas confondre avec la couronne perlée du gland qui apparaît à la puberté et qui donne un panache royal à 39% des pénis, tout autour du gland. Cette particularité est absolument normale et malgré son aspect « boutonneux », il ne faut pas chercher à la percer. Par frottement, elle stimulerait même la femme pendant l’amour.

Dans le doute, une consultation médicale vous éclairera.

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