La maison des plaisirs
12 avril 2024Georges, 55 ans, Paris, loue un appartement pas cher dans Paris. Il donne sa queue en offrande aux femmes qui courent après lui et son argent.
Chers lecteurs, mais surtout chères lectrices. Si un jour vous passez à Paris, sachez que j’aurais grand plaisir à vous accueillir dans mon vaste appartement du XVIe arrondissement. Passé la lourde porte du bâtiment haussmannien, vous y trouverez en bout de cour un superbe six-pièces bien entretenu et vous serez certainement très impressionné par l’immensité des volumes vides. En vérité, je le trouve extrêmement triste, mais mes visiteurs de passage ont tendance à s’émerveiller du parquet en chêne et des moulures incroyablement fines qui soulignent la blancheur immaculée de mon plafond. Ils ne remarquent que très peu la solitude et la vacuité qui écrasent ce lieu et qui me font me sentir chaque jour un peu plus insignifiant et inutile.
Pour égailler un peu mes lentes journées, je louais trois chambres de ma demeure, souvent à des jeunes femmes seules mais je n’excluais pas non plus les jeunes hommes et quelques vieilles de temps en temps. Les lits étant taillés pour une place (bien que la chambre permît des dimensions de literie bien plus importantes), les couples ne pouvaient pas loger chez moi. Mes règles étaient des plus simples : pas d’invités, pas de musique après 23 heures et un dîner en tête à tête avec moi par semaine. Le prix de la location attractif et le quartier prestigieux ont fait que la plupart de mes habitants temporaires ne se sont jamais plaints de mes conditions. Mais assez de détails par rapport à mes revenus immobiliers, si je vous écris, c’est bien sûr pour vous parler de l’unique chose qui m’a rendu vivant lors de la visite de ces étrangers : le cul. Voici mon histoire de sexe.
Un homme autoritaire
La première règle à connaître (et étant né de bonne famille, je l’ai apprise très jeune) c’est que lorsque vous avez de l’argent, n’importe qui est prêt à tout pour vous séduire. Cela peut sembler curieux – voire un peu prétentieux – mais ce n’est pas moi qui aguichais les jeunes femmes lors de nos têtes à têtes. C’était elles qui venaient à ma table en robe de soirée, décolleté plongeant et talons hauts avec la ferme intention de voir ce qu’elles pouvaient obtenir de moi (en plus de cette chambre à bas prix, bien évidemment). Il faut dire qu’à 55 ans j’étais toujours aussi bel homme, et qu’elles pensaient souvent allier l’utile à l’agréable.
Le scénario était souvent le même, elles profitaient de l’étourdissement dû au champagne pour s’approcher doucement de moi. Venait un moment où je les regardais alors droit dans les yeux et leur demandais : « Ce que tu veux là, c’est que je te baise, non ? » Elles refusaient souvent de l’admettre et me faisaient des « non » de la tête. Je leur disais simplement et très calmement. « C’est simple, si tu veux que je te baise, il faut me le demander. Il faut me supplier même, m’implorer. Mets-toi à quatre pattes ! » Il fallait souvent que je répète mon premier ordre plusieurs fois de suite avant qu’elles commencent à lâcher prise.
A genoux
Une fois qu’elles étaient à genoux devant moi je leur demandais d’articuler bien fort cette phrase : « Je veux que tu me baises. » Certaines ne le disaient pas assez fort alors je leur faisais répéter plusieurs fois. Quand l’intonation était à ma convenance, je baissais ensuite mon pantalon et restais plusieurs secondes avec le membre viril à quelques centimètres de leur visage. Je voulais qu’elle le respire, qu’elles l’appréhendent. Je voulais qu’elles sentent l’odeur du sexe près de leur bouche et qu’elles n’aient qu’une envie, l’engloutir. Je les prenais ensuite par les cheveux et les forçais à lécher mes couilles un peu flétries par mon âge.
Je sentais mes poils se coller sur leurs lèvres suaves et douces, ce qui me donnait encore plus envie d’elles. Je les retournais ensuite, et, selon l’inspiration du moment, les prenais soit dans mon lit soit directement sur la table. Je préférerais d’ailleurs nettement cette dernière option, la baise n’en était que plus sauvage. J’aimais voir leurs mains essayer de se retenir sur le bois pour éviter que mes coups de hanches ne leur fassent trop mal. Leurs seins bousculaient alors la vaisselle du repas sale encore sur la table, j’aimais ce désordre.
Je savais qu’ensuite, je leur demanderai de tout nettoyer et de ranger dans l’évier. Après tout c’est comme ça que cela se passe, non ? Entre coloc…
(Photo à la une : Getty Images)
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