Connaître son âge ovarien pour s’assurer de sa fertilité
30 décembre 2019Vous avez des difficultés à avoir un enfant, mais connaissez-vous votre âge ovarien ? Le savoir permettrait de s’assurer de sa fertilité et de favoriser sa chance d’être enceinte.
Quelques couples rencontrent des difficultés à concevoir un enfant : déjà en 2012, 15% des couples ont échoué dans leur tentative d’avoir un enfant sans contraception (étude Inserm, ). Et plus de 10% des couples n’y arrivent pas après deux ans.
Des facteurs tels que « le surpoids ou encore le tabagisme« , , peuvent nuire à ce désir de procréer. Et en particulier l’âge, puisque plus il est avancé, plus la fertilité féminine baisse. Ce déclin se remarque le plus souvent entre 10 et 15 ans avant la ménopause, avec une diminution de la quantité et de la qualité des ovules. « Et moins il en reste, plus la qualité des ovules est dégradée« , souligne la Directrice de l’Institut Marquès (source : ), Marisa López-Teijón.
Calculer l’âge de ses ovaires pour prévoir sa maternité
Certaines femmes confondent l’âge chronologique et celui de procréation : il n’y a aucune corrélation, insiste Marisa López-Teijón. Mais beaucoup de femmes découvrent cela trop tard.
Connaître la réserve ovarienne est donc nécessaire pour estimer un âge de procréation. Puisqu’à 35 ans, il ne reste que 10 % des ovules. D’autant plus qu’en fonction de l’âge ovarien, les femmes peuvent savoir si elles ont des problèmes de fertilité. Et ainsi décider si elles souhaitent avancer leur maternité, voire « vitrifier leurs ovules ou accepter le fait qu’elles auront besoin de subir un traitement de procréation médicalement assistée avec les ovules d’une donneuse » déclare Marisa López-Teijón.
Comment connaître son âge ovarien ?
Grâce à un dosage de l’hormone anti-müllérienne (AMH). Cette dernière agit dans la conversion des follicules ovariens en ovocyte et permet l’ovulation. Déterminer le taux de cette hormone revient à estimer la réserve ovarienne et vérifier la fertilité d’une femme. Si la concentration d’AMH est élevée, une femme a de fortes chances d’avoir un enfant. Notamment de 20 à 25 ans, l’AMH fluctue entre 5 et 6 ng/ml, des . Or, d’après (AG), une femme a 25% de chance de tomber enceinte. Contrairement à une femme de plus de 40 ans qui a 6% de chance selon l’AG (source : Agence de la Biomédecine), avec un taux aux alentours de 1 et 2 ng/ml (source : Institut Marquès).
Et pour ce dosage de l’AMH, il suffit d’effectuer une prise de sang (inutile d’être à jeun). Et ainsi de comparer avec le tableau établit par l’étude de l’Institut Marquès. « Cependant, jusqu’à présent, les valeurs utilisées avaient été analysées suivant des résultats de femmes d’autres continents. Les résultats obtenus n’étaient pas entièrement fiables, car ils ne s’adaptaient pas à la réalité des femmes européennes« , spécifient les auteurs de l’enquête. Les valeurs indiquées peuvent, en revanche, servir d’indicateur.
Il sera sans doute nécessaire de demander conseil à son gynécologue, qui pourra proposer d’effectuer un bilan de fertilité.
(Photo à la une : Getty Images)
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