Trois rapports sexuels par semaine : une vraie moyenne ?

Nanou Redacteur 27 avril 2022

Le docteur Francis Collier s’oppose à la moyenne de rapport sexuel en France. Pour quelles raisons ? On vous explique tout !

A en croire les statistiques, les Français auraient entre 2 et 3 rapports sexuels par semaine. Une donnée vastement contestée par le docteur Francis Collier. Pourquoi ? On vous explique !

Un moyenne inepte

« En matière de sexualité, la norme ne peut pas exister » argue le dr Collier. Il poursuit : « Les gens qui viennent consulter se positionnent presque tout le temps par rapport à une norme. La seule question qui compte, c’est : êtes-vous satisfait l’un et l’autre ? Ou êtes-vous frustrés l’un et l’autre ? Ou l’un et pas l’autre ? »

Si le docteur explique pourquoi les individus ne devraient pas se fier aux statistiques pour gérer leur couple, il démontre également pourquoi, selon lui, ces données seraient stupides :

« si on prend un couple qui a un rapport par mois et un couple qui a un rapport par jour, et qu’on en conclut que la moyenne, c’est un rapport tous les quinze jours, c’est une ineptie statistique. »

Il conclu en expliquant : « La fréquence normale, c’est celle qui convient à tous les deux« .

Des facteurs externes

L’analyse du docteur Collier s’étend également aux facteurs externes : la grossesse, le stress, la ménopause, etc. entrent en considération dans l’envie de chacun d’avoir des rapports. Dans la mesure où chaque individu vit différemment les événements et en tire une envie qui lui est propre, il devient impossible d’établir « une norme sexuelle« .

Par exemple, certaines femmes voient leur libido s’estomper pendant la période de grossesse, certains mari ont peur de blesser le bébé (NDLR : il n’y a aucun risque) et préfèrent avoir moins de rapport durant cette période. Alors que d’autres couples auront au contraire des envies plus poussées et des rapports sexuels plus fréquents.

La norme est souvent débattue et remise en question. De Kanye West : « Je refuse d’accepter les idées de bonheur des autres pour moi. Comme s’il y avait une norme unique pour le bonheur. » à Johann Dizant (romancier belge) « En supprimant la norme, vous abolirez les différences. »la notion de normalité se heurte souvent aux réalités multiples qui sortent de son cadre strict.

(Source image à la une : shutterstock)

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