Lily Phillips en quête d’un record extrême
22 décembre 2024Elle veut marquer l’histoire… d’une façon peu conventionnelle ! Lily Phillips, star d’OnlyFans, fait parler d’elle à travers le monde, grâce à un projet aussi ambitieux que controversé : coucher avec 1.000 hommes en 24 heures. Rêve improbable ou cauchemar bien réel ? Ce projet insolite fait déjà couler beaucoup d’encre. Mais déterminée à battre un record du monde établi en 2004, elle ne recule devant rien, quitte à choquer, diviser et susciter des débats houleux.
Une femme sulfureuse aux projets d’envergure
En octobre dernier, Lily Phillips, âgée de 23 ans, avait déjà marqué les esprits, en relevant un défi pour le moins insolite : coucher avec 100 hommes en une seule journée. Une performance suivie de près par le YouTubeur Josh Pieters, qui réalise un documentaire sur le sujet.
Malgré les retombées médiatiques et physiques de cette première tentative, Lily ne s’arrête pas là. Cet échauffement n’était qu’une simple mise en bouche, avant l’épreuve ultime : dépasser le record du monde établi en 2004 par Lisa Sparks. Et avec 919 hommes pour partenaires sexuels en une journée, le défi est de taille !
Mais cette ambition ne va pas sans conséquences. La star d’Only Fans confie avoir dépensé beaucoup d’énergie pour son premier défi, l’aspect répétitif rendant l’exercice presque automatique. « À certains moments, je me suis sentie robotique. Ce n’est pas comme avoir des relations sexuelles normales », explique-t-elle après l’expérience. Pourtant, loin d’être découragée, elle s’entraîne intensément pour être prête en février 2025, date prévue pour sa tentative historique.
Et organiser un événement d’une telle ampleur nécessite une préparation minutieuse. Lily prévoit de louer un entrepôt spécialement aménagé pour accueillir les participants, dont l’identité reste secrète pour l’instant. « Le plan est de trouver une salle avec deux portes pour assurer un flux constant. Tout doit fonctionner comme sur un tapis roulant », explique-t-elle.
Pour garantir une certaine sécurité, les participants devront se conformer à des règles strictes : port obligatoire du préservatif et test rapide de dépistage des IST. Chaque homme disposera d’un temps très limité, une logistique qui n’est pas sans rappeler une course contre la montre.
Un record pour l’histoire… ou pour la polémique ?
Cependant, certains aspects du projet inquiètent. Lors du documentaire, Lily s’est montrée floue sur des questions cruciales, comme la gestion des risques liés au VIH, provoquant une floppée de critiques acerbes. Et malgré les précautions mise en place par la jeune femme, la démarche continue de soulever des inquiétudes. Le docteur Zac Turner, spécialiste en médecine préventive, alerte sur les risques physiques et psychologiques d’un tel exploit : « Ce type d’activité peut avoir un impact sévère sur le corps. »
Sur les plateformes comme TikTok, Instagram et Twitter, l’initiative de Lily ne laisse personne indifférent. Si certains sont admiratifs de l’audace et de la détermination de la jeune femme, d’autres dénoncent les dangers sanitaires, le caractère extrême de l’événement, et le message envoyé sur la sexualité. « Cela banalise des pratiques à haut risque », affirme Kassidie Kosa, une autre créatrice d’OnlyFans.
De son côté, Lily reste impassible. Invitée dans le podcast RealityCheck, elle déclare : « Je pense que j’aurai mal vers la fin, mais j’ai la bonne dose de détermination pour tenir le coup. » Une résilience qui ne fait qu’attiser les discussions. Mais les critiques, parfois virulentes, n’ébranlent pas la créatrice de contenus pour adultes, qui transforme chaque attaque en levier de notoriété. « Parle de moi, fais-moi honte, traite-moi de tous les noms, ça me rapporte de l’argent », déclare-t-elle dans un podcast, soulignant que sa carrière sur OnlyFans lui a permis d’acquérir une indépendance financière enviable.
Un phénomène symptomatique d’OnlyFans
L’histoire de Lily Phillips met en lumière les dérives potentielles d’OnlyFans. Si la plateforme est vantée comme étant un outil d’autonomisation financière pour les créateurs, elle est aussi susceptible d’encourager des comportements toujours plus extrêmes. Les pressions pour attirer l’attention et générer des revenus poussent certains utilisateurs à repousser leurs limites, parfois au détriment de leur santé.
La plateforme est d’ailleurs régulièrement accusée de ne pas protéger suffisamment ses utilisateurs. Des cas de harcèlement, de chantage et de comportements abusifs sont souvent signalés. En 2021, un modérateur de la plateforme avait dénoncé la présence de contenus illégaux.
Aujourd’hui, les critiques se tournent vers les risques physiques et psychologiques encourus par des créateurs comme Lily. Des experts appellent à une meilleure régulation de ce type de contenus et à une prise en charge des créateurs. « Le modèle économique d’OnlyFans incite à toujours aller plus loin, sans considérer les risques pour la santé mentale et physique », déplore un ancien modérateur de la plateforme.
Derrière l’événement de Lily se cache une réflexion plus large sur la perception de la sexualité. Si certains considèrent ces initiatives comme une expression de liberté individuelle, d’autres y voient une exploitation déguisée. Kassidie Kosa, figure d’OnlyFans, s’inquiète : « Cela envoie un message dangereux aux autres créateurs, normalisant des comportements qui peuvent s’apparenter à de l’automutilation. »
Malgré les avertissements, Lily persiste. Ses détracteurs l’accusent de prôner une vision extrême de la sexualité, mais pour elle, l’important reste la liberté de mener sa vie comme elle l’entend : « Je suis une femme indépendante qui paie son loyer et fait ce qu’elle aime. »
Alors que la date fatidique de février 2025 approche, Lily Phillips continue de diviser l’opinion. Star montante ou victime d’un système qui glorifie l’extrême ? Une chose est sûre, sa démarche suscite un débat nécessaire sur les limites de la liberté d’expression et les dangers d’une sexualité marchandisée. Dans un monde obsédé par les records et les buzz, Lily Phillips repousse les frontières du possible, mais à quel prix ?
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