Viagra au féminin, elles disent oui !
25 janvier 2019Les femmes veulent avaler la pilule elles aussi !
La pilule bleue fêtait ses 20 ans de commercialisation le 15 octobre dernier. Si cette arrivée en pharmacie a su redonner du baume au coeur des hommes (et pas que…), qui mesurent généralement leur virilité au volume de leur érection, l’enquête menée à l’occasion de cet anniversaire par , révèle notamment que les femmes (au moins une sur trois) attendent aussi leur pilule bleue.
L’enquête s’est intéressée aux femmes, notamment en demandant aux femmes si elles aimeraient que l’on invente un « Viagra au féminin ». La réponse est « oui » pour 31% d’entre elles. Si un tel produit n’existe pas encore en Europe, rappelons que les États-Unis, proposent déjà un médicament Flibensérine commercialisé sous le nom de Addyi et généralement présenté comme le « Viagra au féminin ». La molécule doit stimuler la sexualité féminine. Mais attention, contrairement au Viagra et à ses cousins vendus en pharmacie, Addyi ne se prend pas ponctuellement. Il s’agit d’un traitement de fond, dont les effets mettent généralement plusieurs mois à se manifester, mais dont les pilules se prennent tous les jours. Le terme de « Viagra féminin » est donc totalement usurpé…
Notre région en dit long sur notre envie de « pilule bleue »
La parité dans ce domaine n’est pas encore de mise, mais ne doutons pas (souhaitons) que devant un besoin exprimé par une femme sur trois, les départements de recherches et de développements des laboratoires mettent les bouchées doubles pour parvenir rapidement à un résultat satisfaisant pour les femmes. Les résultats de l’enquête ont également mis en évidence d’autres faits surprenants, comme la disparité selon son département d’appartenance à admettre des pannes sexuelles, ou la fréquence d’utilisation.
Ainsi, c’est dans les Hauts-de-France que les hommes admettent connaître le plus de pannes sexuelles (71% d’entre eux disent avoir eu des problèmes d’érection ces 12 derniers mois). Et c’est dans le Sud, région PACA et en Occitanie, que l’on consomme le plus de pilules bleus (21% l’ont utilisé au moins une fois dans leur vie, contre 15% en moyenne en France). On y apprend aussi que 54% y pensent sans pour autant oser franchir le pas.
(Photo à la une : Getty Images)
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