Santé : un test révolutionnaire pour l’endométriose !
14 juillet 2023Et s’il était possible de dépister l’endométriose avec un simple test salivaire ? Grâce à une start-up française, c’est possible ! On vous explique.
L’endométriose a été au coeur des débats de santé durant le mois de janvier. Le gouvernement annonçait un plan de lutte contre cette maladie et Olivier Véran, ministre de la santé, lançait l’opération le 14 février.
Cette semaine, une excellente nouvelle a vu le jour. Grâce à une Start-up française, il serait possible de dépister l’endométriose avec un test salivaire !
L’endométriose : Qu’est ce que c’est ?
est une maladie inflammatoire et chronique de l’appareil génital féminin qui touche près d’une femme sur dix, soit entre 1,5 et 2,5 millions de personnes !
Les symptômes de cette maladie sont :
- Des douleurs pelviennes chroniques
- Des douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie profonde)
- Des difficultés pour uriner (dysurie)
- Du sang dans les urines (hématurie)
- Des douleurs lors de la défécation ou du sang dans les selles (rectorragies)
Il s’agit donc d’une maladie extrêmement douloureuse et handicapante pour toutes les personnes concernées. L’endométriose est également la première cause d’infertilité en France !
Un dépistage miracle ?
La start-up d’intelligence artificielle française Ziwig a mis au point un test salivaire pour dépister l’endométriose.
« Une équipe française rassemblant des médecins experts de l’endométriose et des ingénieurs en intelligence artificielle vient en effet de mettre au point un test diagnostique basé sur le séquençage des microARN présents dans la salive. (…) Il permet la détection précoce de toutes les formes d’endométriose, même les plus complexes, avec une fiabilité proche de 100% (ndlr. 97%) » explique la marque dans un communiqué.
Comme l’explique le CNGOF (Collège national des gynécologues et obstétriciens français) la salive contient énormément de microARN et permet d’identifier rapidement la présence de l’endométriose. Grâce à une étude réalisée en janvier 2021, les chercheurs ont pu identifier la signature de la maladie et sont maintenant en capacité de la repérer rapidement.
Ce test salivaire n’a pas encore été validé par la HAS (Haute Autorité de Santé) mais porte de grands motifs d’espoirs pour toutes les femmes.
Car si le gouvernement a lancé un « grand plan » contre l’endométriose, celle-ci n’est toujours pas reconnue comme une maladie de longue durée. Bien que l’Assemblée ai votée à l’unanimité pour sa reconnaissance « sous ALD30 », ce qui permettrait à toutes les femmes d’être remboursée à 100% des couts liés à la maladie, l’endométriose reste à ce jour une maladie chère et mal reconnue…
A lire aussi :
La macromastie : la maladie des seins qui ne cessent de grossir