L’amour et la nature, quel rapport ?

La rédaction 29 août 2023

Sexe et nature ont toujours fait bon ménage et juillet est un mois propice aux petites escapades coquines et champêtres. Clairières, bois, bords de rivière, champs de blés fraîchement fauchés, maisons abandonnées… Autant de lieux où votre libido pourra s’enflammer dans des cadres totalement naturels. En période de réchauffement climatique, un retour aux sources nous est donc
apparu nécessaire. Une manière, grâce au sexe écolo, de faire accorder plaisirs physiques et respect de l’environnement. Pas de gaz à effet de serre, protection de l’environnement et de la biodiversité… Bref, une jouissance 100% verte !

Faire l’amour dans la nature est l’un des fantasmes préférés des Français. Plusieurs sondages attestent que près d’un tiers ont déjà tenté cette expérience et que plus de la moitié l’ont déjà renouvelée ou sont prêts à récidiver. Un sondage Ifop, quant à lui, précise que pour 28% des sondés, l’idée de faire l’amour dans un espace public avec la peur (ou parfois l’envie inconsciente) d’être surpris apporte une pointe d’excitation supplémentaire.

Pour de nombreux sexologues, le sexe dans la nature peut être un bon moyen de booster sa libido. Et, à en croire un sondage réalisé l’an dernier chez les Britanniques, la fréquence des rapports sexuels augmente considérablement quand, par exemple, ils passent des vacances sous… une toile de tente !

L’écosexualité : une autre manière de vivre le plaisir

Le terme d’écosexualité est apparu en Californie, en 2008, sous la plume de la sexologue Annie Sprinkle qui souhaite transformer notre rapport à la terre bien plus comme une “Terre-amante” que comme une “Terre-mère”. La philosophie qu’elle défend est de ressentir davantage la nature pour décupler son plaisir. Tout comme d’autres sexologues, elle milite pour l’utilisation de lubrifiants, sextoys, protections, préservatifs et autres qui soient moins nocifs pour l’environnement.

À côté de l’écosexualité, un autre terme est de plus en plus utilisé en Europe, celui de Green sex qui permet de conjuguer sa sexualité avec le respect de l’environnement et la mise en place de geste écolos dans nos ébats. Bref, de rester écolo jusque sous la couette ou en extérieur, bien entendu. Et cet appel du “sexe vert” est de plus en plus entendu par tous les acteurs du marché pour adultes qui veulent bien sûr s’adapter aux demandes des consommateurs.

Les pratiques, pour accorder la “Terre-amante” avec notre sexualité, comptent de plus en plus d’adeptes : randonnées naturistes, bains de minuit, séances masturbatoires sous une cascade, frottements sensuels contre des arbres, relations dans la boue…

Les bienfaits de la nature

Pour le médecin-sexologue Damien Mascret, faire l’amour dans la nature permet un plus grand sentiment de liberté : « En pleine nature, c’est plus facile de se libérer des codes socioculturels et du regard d’autrui… Nos sens, les portes de notre libido, sont en éveil, sans effort. Faire l’amour dans la nature, c’est à la fois un cocktail de pulsions et d’animalité. »

Le sexologue ne cesse de vanter les bienfaits de l’amour dans la nature qui, pour lui, invite à plus de créativité et à explorer de nouveaux territoires sensuels tout en offrant des sensations inédites. Il nous propose donc de multiplier les petites balades érotiques. Quant à Élise Rousseau, dans son livre Comment faire l’amour dans la nature, publié aux éditions Danger Public, elle ajoute : « Et puis il y a l’adrénaline aussi. La trouille de se faire remarquer dans les bosquets, la peur d’être débusqués en pleine intimité. Sursauter à chaque craquement de brindille… Mais se laisser aller au plaisir, tout en gardant dans un coin de sa tête qu’on pourrait être surpris, se révèle parfois aphrodisiaque.

Olival : le frisson de l’interdit

Cela fait maintenant une dizaine d’années que pour Olival, l’extérieur, bois, forêts, parkings, sont devenus ses terrains de jeux (sexuels) favoris. Elle et son mari ont commencé par aller faire des photos coquines dans la nature. Le couple habite la Drôme et régulièrement (au moins une fois par mois), les berges du Rhône, de l’Ardèche, du Doux et bien d’autres lieux encore leur servent de décor pour leur séances photos. Mais pas seulement : « Pour moi, le fait de me retrouver en pleine nature a toujours été un délicieux stimulant sexuel.

Et, bien entendu, nos séances photos qui m’ont peu à peu révélé mon tempérament exhib’ dégénéraient en partie de jambes en l’air quasiment chaque fois. » Pour Olival, il y avait un délicieux sentiment de liberté mais aussi, celui de dépasser un interdit, un tabou : faire, au risque d’être surpris, ce que l’on doit normalement cacher à la vue des autres. Le sentiment était partagé pour elle.

En fait, elle ne savait pas si elle redoutait réellement ou si elle espérait que des gens assistent à ses ébats en plein air : « Sans doute un peu des deux. La peur de cette première fois d’être surprise par un voyeur, mais une excitation incroyable à l’idée de s’offrir intimement en spectacle. » Jusqu’au jour où, sur les bords du Rhône : « Cette fois encore, notre séance photos avait pris une tournure bien plus osée. Nous étions en train de faire tranquillement l’amour quand mon mari m’a prévenu qu’un homme se masturbait en nous regardant. Sur le coup, je ne l’ai pas cru.

Mais il m’a affirmé que c’était vrai et là, j’ai ressenti quelque chose de très fort, une excitation encore plus vive, plus violente. Nous avons continué à faire l’amour, j’ai pris un plaisir inouï à me sentir observé. Et chose amusante, l’homme est passé ensuite devant nous et nous a remercié pour le spectacle que nous venions de lui offrir. »

C’est à ce moment-là qu’Olival n’a plus pu cacher sa véritable nature : en plus d’aller s’envoyer en l’air dans la nature, l’exhibition devant des voyeurs lui procurait une jouissance dont elle ne pouvait plus se passer. À partir de là, le couple a renouvelé les expériences, un plaisir partagé aussi bien par Olival que par son mari. Ils explorent d’autres lieux, comme les petits coins légèrement isolés et discrets des jardins publics de Valence, tous les endroits censés être aussi fréquentés par des voyeurs. Peu à peu, ces derniers sont parfois invités à ne pas se contenter du plaisir des yeux. Aux exhibitions s’ajoutent les expériences de dogging en forêts, mais aussi sur des parkings où elle commence par s’exhiber à l’intérieur de sa voiture.

Ils ne tarderont pas à connaître la Baie des Cochons, au Cap d’Agde et continuent à multiplier les séries photos en extérieur, les petits films, s’amusent à rechercher des situations un peu risquées pour plus de piment. Avec un tel tempérament, vous ne serez donc pas surpris de la retrouver, le moins prochain, dans notre grand concours exhib’, été 2023.

Melle E. : une parfaite connexion avec la nature

Melle E. fréquente les milieux libertins depuis plusieurs années. Authentique, naturelle, atypique, très tactile, la sexualité de Melle E. s’accorde avec tous les genres : hommes, femmes, couples homme bi, mais rêve aussi de relations avec des gays et transgenres. Elle se définit par ces mots : « Je dis ce que je pense, je Fais ce que j’ai Envie. » Son sentiment d’être en total accord avec la nature date depuis toujours : « J’ai été élevée loin de la ville et pour moi, la nature a toujours été un
élément où je me sentais bien, parfaitement à l’aise, en total accord avec moi- même. »

Il était donc tout à fait normal que pour Melle E., quelques années plus tard, la nature puisse être aussi l’un de ses terrains de jeux sexuels privilégiés : « Avec mon ex- mari, nous sortions régulièrement faire des photos sexy en extérieur. La nature a toujours été propice au fantasme pour moi. J’y éprouve un grand sentiment de liberté et une excitation plus forte que lorsque je suis enfermée entre quatre murs. Aussi, chaque séances photos se terminaient en gros câlins… avec le seul soleil pour témoin. »

Même si la peur d’être surprise ajoute toujours un petit piment supplémentaire, Melle E. n’a jamais nourrit le fantasme de se donner en spectacle devant des voyeurs : « Mon seul plaisir est de me retrouver en totale connexion avec la nature comme si je l’apprivoisais. L’érotisme et les paysages naturels s’accordent parfaitement : les arbres, la mer, les vieilles ruines… C’est une source originale et inépuisable de scénarios et de décors. » L’un de ses meilleurs souvenirs date de quelques années : « Nous avions trouvé une maison abandonnée avec une piscine délabrée. Tout était tagué. Et, en arrière-plan, la mer.

Nous avons commencé à faire des photos sexy. Le bonheur pour moi ! L’endroit était insolite, magique. Bien entendu, avec une telle sensation de bien-être, mon excitation était à son paroxysme. J’étais excitée et bien. Incroyablement bien. Aussi, vous devinerez très facilement comme s’est terminée la séance avec mon photographe… »

Le dogging

Il s’agit d’un acte sexuel pratiqué en milieu public ou semi-public (parc, jardin, bois…) ou bien dans une voiture (dogging car) avec un ou plusieurs partenaires, en présence éventuelle de voyeurs.

L’exhibe

C’est le fait de se dévoiler nue, de manière soft ou hard, de manière réelle (plage, parking…) ou virtuelle (photos, webcam, films…)

Le flashing

C’est une exhibe très rapide (le temps d’un flash, le temps de prendre une photo) dans un lieu public. Pour celles qui le pratiquent, plus le jeu est risqué, plus il est excitant.

Le sexe outdoor

C’est la pratique la plus courante. Il s’agit tout simplement d’avoir des rapports ou de simples caresses dans un lieu naturel (forêt, bois, piscine, mer…) Et attention ! N’oubliez jamais l’article 22-32 du code pénal: l’exhibition sexuelle imposée à la vue d’autrui dans un lieu accessible aux regards du public peut être punie jusqu’à un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende…

Le marché “sex-écolo” de Sonia

Cela fait déjà plusieurs années que la marque française Divinextase ne commercialise que des produits 100% bio. Ce gel à base de vitamine E et d’Aloé Véra assure à la fois confort, hygiène et protection. Lubrifiant intime neutre Divinextase, en vente sur la boutique interstron.ru, réf. 10031.

La nique au plastique

Ils sont en bois, en verre ou en céramique… De plus en plus de créateurs de sextoys cherchent à éviter les plastiques et les matières polluantes dans la fabrique des objets de plaisir. La marque Gildo en fait partie. Gode verre Ocean Wave, en vente sur la boutique interstron.ru, réf. 19714

Quand la fibre se recycle au service de l’érotisme

Côté lingerie sexy, la marque Lingerie Passion, avec sa gamme Eco, a été l’une des première à utiliser des produits et des fibres recyclés pour ses collections. Même les emballages et l’encre respectent l’environnement. Guêpière Salaginella Ecoi, en vente sur la boutique interstron.ru, réf. 19312

Le bouquin indispensable

Le bois plutôt que le plastique, les sextoys rechargeables, les dessous sexy fabriqués avec des matériaux recyclés… Aujourd’hui, l’écologie pénètre aussi notre sexualité. Osez le sexe écolo, Marc Dannam, éditions La Musardine.

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