Histoire d’eau !

La rédaction 6 décembre 2025

Je suis montée à bord du bateau à Marseille pour une croisière en solo, avec l’envie de vivre de nouvelles aventures après une déception amoureuse. Une semaine sur l’eau, seule, un sac léger, et ce désir de m’extraire un peu du monde. J’avais repéré Javier le premier soir, un membre de l’équipage qui était souvent au contact des passagers, magnifique dans son uniforme blanc avec sa peau dorée et ses cheveux épais bouclés et noirs. Voici mon histoire de sexe.

Partir à la pêche

Je crois que j’ai commencé à le séduire sans y penser. Des sourires échappés trop longtemps. Une main qui frôle la rambarde près de la sienne. Une question posée sur un moteur. Lui, il répondait sans se presser, avec cette attitude qu’ont ceux qui savent qu’ils plaisent mais qui ne le cherchent pas. Il me regardait avec une forme de convoitise, un regard que je me rejouais chaque nuit en pensée dans ma cabine en me faisant jouir. J’ai commencé à être de plus en plus audacieuse. Je m’asseyais sur le pont, à une table du bar, jupe au vent. Quand il passait, je relevais une jambe et je n’avais pas de culotte en dessous. J’ai vu qu’il avait vu. Ça m’a donné chaud, mais chaud…

Une nuit, il m’a trouvée seule sur le pont, après minuit. Le vent a levé ma robe, encore, je ne l’ai pas arrêtée. Il n’a pas fait semblant de ne pas voir. « Vous n’arrivez pas à dormir ? », a-t-il demandé. « Pas trop, j’ai trop de pensées dans la tête », j’ai répondu en plantant mes yeux dans les siens. Il s’est rapproché de moi, doucement. J’avais envie de fermer les yeux et de sentir ses lèvres sur ma bouche. J’ai perçu une tension douce monter en moi. Il a prononcé des mots glissés à mon oreille en espagnol, dont le sens se révélait dans la manière dont il les prononçait. Il m’a emmenée dans une cabine vide d’équipage. Nous étions à l’étroit, bercés par les vagues de l’océan sous nos pieds. Il m’a embrassée.

Aventure en mer

Il avait la peau salée, l’odeur du moteur, et un souffle chaud contre mon cou qui me donnait envie d’arrêter le temps. Je lui ai rendu son baiser en le tenant par la nuque. Ses mains ont cherché mon corps à travers mes vêtements, ont soulevé ma robe. Ses doigts ont dansé sur mes hanches, mon cul, ma fente qui étaient libres sous le tissu. Je me suis agenouillée pour lui prodiguer une pipe, j’en avais terriblement envie. Quand je ressens une envie viscérale de sucer le sexe d’une rencontre, c’est que je le désire vraiment et que le sexe sera agréable. J’ai pris son membre entre mes lèvres et j’ai joué avec sa peau, j’ai effectué toutes les caresses possibles sur sa longueur. Ma langue est allée dans tous les recoins, j’ai goûté à la peau de ses couilles, j’ai embrassé son bas-ventre, caressé ses fesses, en même temps que je le tenais en bouche.

Il avait la taille parfaite, la texture parfaite, bref une queue parfaite dont j’ai adoré m’occuper. Nous avons fini sur l’étroite couchette, avec tout le poids de son corps musclé sur le mien, ses mains qui parcouraient mon corps, ses hanches qui marquaient la cadence de notre coït, les gouttes de sueur qui perlaient dans son dos sculpté par le sport. Nous nous sommes follement aimés, cette nuit-là. Il en a fait quelques photos avec un Polaroïd car il me trouvait belle, et il a eu l’élégance de me donner tous les tirages le lendemain matin. Quand nous avons accosté à Nice, je n’ai pas cherché à savoir s’il m’attendait. Je suis descendue du bateau, les jambes encore liquides, la mémoire pleine d’une nuit sans attaches.

A lire aussi :

Rencontre aux yeux bandés

Comment je les aime

L’apollon Charles

À propos de l’auteur

La rédaction


Réagir à cet article

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

interstron.ru