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Ce sujet a 46 réponses, 7 participants et a été mis à jour par Anonyme, il y a 17 ans et 1 mois.
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AuteurMessages
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14 septembre 2008 à 10 h 49 min #115722
Anonymeben c’est un de mes défauts aussi
14 septembre 2008 à 10 h 55 min #115723ben c’est un de mes défauts aussi
Quel défaut ?14 septembre 2008 à 21 h 47 min #115724
Anonymec’est un de mes défaut de regarder derrière
15 septembre 2008 à 22 h 22 min #115725c’est un de mes défaut de regarder derrière
Moi aussi, et j’adore quand on peut même y voir un magnifique océan bleu.
16 septembre 2008 à 8 h 10 min #115726c’est un de mes défaut de regarder derrière
Tu finir par te bloquer une vetèbre si tu continues ^^
Laisses le passé derièretoi, de toute façon il est écrit, il a été » joué » et là tu passes à autre chose ^^16 septembre 2008 à 9 h 45 min #115727
Anonymemerci du conseil mais je ressase le passé en permanence voir ou j’ai merdé pour me retrouver dans cette situation
sinon sympa ton grand bleu prince29 septembre 2008 à 11 h 53 min #115728
AnonymeLa balade nocturne
Admirer ces fessiers avenant moulés dans des jeans
remuer sur un dance floor
sur de la musique funky
un sourire accrochés à leurs lèvres
ces danseurs qui veulent les épater
pour ne pas finir seul dans leur lit
et préférent finir à deux sous la couette
je regarde ce cinéma, ces mimiques de dragues
je me lève, ne voulant pas voir ce spectacle
je prefére contempler la lune et les étoiles
je repense à cette chanson des amants, celle de Prévert
je marche dans la nuit,
seul
je souris à la vie
au temps qui passe
des voitures me croisent mais je continue ma balade nocturne
les mots me viennent tout seul
que je me murmure
je repense à ces gestes simples de nos ancètres
je suis bien
loin de tout
perdu dans la campagne
un horizon étoilé et lunaire me tend les bras
je cligne des yeux pour mieux voir
un cheval me suis depuis son champ
puis s’arrête pour manger,
je passe par dessus la barrière
je le caresse, il se laisse faire
je monte sur lui
il se prête docilement à la manoeuvre
et doucement nous partons
vers un ailleurs
fait de campanules et de pommes
nous prenons les chemins des écoliers
je me tient à la crinière
nous avons le temps
la lune nous éclaire la route à prendre
celle qui va passe du gris foncé à l’arc en ciel
il y a des jours et des nuits me dis-je
quand je repense où j’étais il y a une heure
je souris, je suis bien mieux sur ce cheval
qui m’enmène et qui fait de moi un être docile
penché sur son dos
je lui flatte les flancs, il hennit de plaisir et
s’arrête pour manger de la salicone
qui pousse dans ce champ de camargue
nous repartons
nous longeons un étang
des campings car alignés se reposent de leur parcours
il y a toujours des gens en action
que je vois comme des ombres derrière leur fenêtre
il y a des jours et des lunes
nous continuons notre route
tout les deux
d’un pas régulier et souple
le cheval ne manifeste pas d’impatience
il avance tranquillement
choisissant bien l’endroit où il posse ses sabots
nous nous arrêtons dans un champ
pour dormir,
le cheval s’allonge sur l’herbe et moi je le contemple
obscur témoin de notre temps
je m’allonge contre lui
et nous nous endormons
l’un contre l’autre
dans cette si belle nuit de printemps.
Encore une fois
ce soir la nuit est tombée sur moi et mon desespoir
la pluie continue d’arroser
les étoiles se cachent derrière les nuages
et moi je contemple ce paysage si beau
et si silencieux
mon hibou fait entendre des bruits
et se déplace
je ne le vois pas
je devine une voiture sur la route
ses phares dessinent les contours des champs de vignes
y-aura-t-il de la neige pour noel ?
pas dans ma campagne en tout cas
je resserre ma parka sur moi
mes enfants sont dans une voiture qui roule dans la nuit
sont-ils bien arrivés ?
je redoute d’apprendre la mauvaise nouvelle,
encore une fois je ne vais pas beaucoup dormir ce soir
mais cela ne fera qu’une nuit de plus
les nuits se suivent et se ressemblent
meme les somniferes ne me font plus effets
trop de tensions, trop de tout en fait
comment faire ?
comment pardonner à une voleuse d’enfants ?
comment accepter la vie que je suis obliger de subir ?
est ce aussi dure que cela ?
mais pourquoi ?
j’espère que le paradis me sera ouvert
après tant de claques reçues moralement et physiquement
est-ce possible de continuer le chemin qu’avait commencé nos ancètres ?
avant on acceptait la vie
maintenant on la refuse dès que cela devient dure
on vit de l’air du temps
en comptant sur les autres
mais est-ce cela la vraie vie ?
sommes-nous seuls dans ce cosmos ?
dans la nuit je vois des lumières
mais que représentent-elles ces lumières ?
la vie ou la mort ?
je suis mort qui dit mieux chantait le poète
pour ma part je ne vaux pas mieux
il faut encore et encore
mettre ses pieds et y croire que un jour
le bonheur avec ses gros sabots viendra frapper à ma porte
pour l’instant rien de rien ne vient troubler mon desespoir
Il y a des jours, il y a des nuits
bientôt on va changer d’année
mais au fond cela va-t-il changer quelque chose ?
des gens vont prendre des résolutions
que pas plus que l’année dernière
ils vont suivre
d’autres vont se séparer
rendant des enfants malheureux
d’autres encore vont se souler, fumer un joint
est ce que cela va-t-il changer quelque chose ?
depuis la nuit des temps nous cherchons le chemin de la sagesse
et nous le chercherons jusqu’à la nuit des temps
sommes nous dans la bonne direction ?
me demanda un jour un vieux monsieur fatigué
tout gris, assis sur un banc, l’air honnête
mais pourquoi était-il là ?
qu’avait-il fait ?
pourquoi ce désinteret pour les personnes agées ?
à l’aune du 3e millenaire nous nous renfermons sur nous mêmes
comment aussi le trouver ce chemin ?
si déja nous n’arrivons pas à nous entendre
nous-mêmes !
comment aussi se faire entendre dans un tel brouhaha
entre les portables et les baladeurs
il faut rire de tout même de la mort nous disait desproges
qui un jour en est mort
mais maintenant en rit-il toujours de la mort ?
est ce que la mort est inéluctable pour trouver ce chemin ?
comment le reconnaître ?
est ce qu’un vendeur de strings peut le trouver ?
ou bien faut-il changer de bord ?
polnareff disait qu’on ira tous au paradis qu’on soit pédé ou hétéro
avait-il raison ?
je ne le sais pas mais j’aimerais bien le savoir
la normalité doit-elle etre la norme pour la sagesse ?
mais quelle normalité ?
celle décrétée par les biens pensants ou bien celle de ton coeur ?
j’ia charge d’âme en étant père et je dois leur montrer le chemin
mais comment faire si moi-même je ne le trouve pas ?
est -ce qu’un jour quelq’un pourra me le montrer ?
ou bien n’existe-t’il pas ?
dans ce cas à quoi servons nous ?
je crie mon dénuement, mon desespoir et personne ne me répond
mais qui a la réponse ?
Douceur
Des paroles de douceur,
Des moments de bonheur.
Des regards échangés,
Un zeste de complicité.
Des étoiles dans les yeux,
La joie d’être deux.
Main dans la main,
Suivre le même chemin.
Des rêves plein le coeur,
Que du plaisir, aucune rancoeur.
Aimer et oublier
Les blessures du passé.
Juste la magie de l’amour,
Une belle vie pour toujours.
Assis dans cette avenue à peine éclairée
je la tiens dans ma main tremblante
et vers mon bras d’une approche très lente
je cherche à rentrer dans cette terre de paumé
quelques souvenirs heureux ressurgisses,
je m’arrete, des larmes viennent à moi,
je m’effondre dans mes pensées, je m’y noie
vais je finalement réussir à atteindre ce précipice ?
Aurais je une main pour me guider,
pourquoi d’un coup sec ne pas l’introduire,
finalement tout quitter puis m’enfuir,
accepter cette façon d’en finir, de crever.
je reprends ma marche en avant avec peine,
pour m’exiler, quitter cet ennui,
et introduire enfin cette aiguille,
dans mon corps, dans ma veine.
Des soirs
Lentement, certains soirs,
Abandonnant nos pudeurs,
Un à un nous égrenions des mots.
Reste, finalement, des soupirs.
En silence mon âme crie,
Nue sous tes yeux de mer.
Calmement, jen déserte les rivages,
En la solitaire compagnie de mes démons.
_________________29 septembre 2008 à 11 h 54 min #115729
Anonymele thé
j’ai froid me dit-elle
serres toi contre moi lui répondis-je
et puis bois de ce thé
il te rechauffera de l’intérieur
non, c’est ton amour qui me rechauffe de l’intérieur
mais je veux bien de ton thé me dit-elle
nous boirons dans la même tasse
comme ça je connaîtrais tes pensées lui dit-je
enlacés, nous regardons le ciel,
cette masse nuageuse
nous sirotons à tour de rôle ce thé
si parfumé
je t’aime dit-elle
pour toute réponse je lui ai tendu mes lèvres
pour un baiser tendre et doux
et lui ai murmuré à l’oreille
je t’aime
je suis bien avec toi dit-elle
je veux sentir ta tendresse pour moi
je l’ai serrée fort contre moi
nous restâmes silencieux
il y avait des gens qui nous croisaient
depuis le pays de l’amour où nous étions
nous leur faisions signe
voulant partager notre bonheur
elle but du thé
puis me tendit la tasse
je la posais sur la table
m’allongeais et elle fit de même
nous étions amoureux
profitant du moindre moment ensemble
nous étions si bien ensemble
nous nous endormîmes tendrement
l’un contre l’autre
la tête remplie de bonheur et de jolies pensées
A toi
Je pleure
Je repense à toi,
à cette aiguille qui s’enfonçait dans tes veines
pour des paradis perdus
qui n’existeront jamais
pourquoi
ce soir je vais crier
cela va faire un an que tu es parti
que fait tu maintenant
dans quel nuage rose raconte tu tes délires
que j’aimais tant
j’ai une boule dans la gorge
je me repasse ta chanson
celle des lendemains qui vont chanter
je les vois pas arriver d’ailleurs
la lune scintille dans le lointain
les anges t’accompagnent
pour une virée au paradis
toi qui n’y croyait pas
et bien maintenant tu y es
mais je n’y crois toujours pas
je me dis que ce fut une virée habituelle sur la désirade
et que tu va revenir
sous peu
demander des nouvelles
de ta voix charmante
mais je dois me résigner
à ton départ définitif
et c’est dur tu sais.
Ce soir
seul ? oui seul ce soir
et c’est pas parce que tu vas me proposer
de la drogue, du vin, de l’alcool,
ton corps
que je vais oublier ma solitude
au milieu de ces milliards de gens
je regarde dehors,
je suis pas bien
ce soir
le clown ce soir va oter son masque
et pleurer sur son sort
il faut arroser les plantes
il faut continuer les chemins qu’avaient commencé
nos ancétres
mais cela sert à quoi de vivre ?
dites-moi pourquoi continuez le sillon ?
comment continuez à vivre ?
je suis sur ma terrasse
je bois mon thé au citron
je regarde la nuit
je pense aux gens qui aux antipodes
doivent se lever, doivent allez travailler
je vois les étoiles
est ce que des etres humains vivent dans une galaxie
est ce qu’ils sont aussi malheureux que moi ?
a franchement parler
je suis pas bien
je pense à toi qui me rejoindra un jour
et me redonnera le gout de vivre
je t’attend
viens à moi ou je viendrais à toi29 septembre 2008 à 12 h 10 min #115730
Anonymeregards croisés
un regard croisé
un sourire échangé
des promesses
un désir
un soupir
un préservatif à la vanille
un râle de plaisir
quelques coups de reins
un calin
et chacun retourne dans sa vie
après cet instant délicat
de brêves rencontres
de serments non échangés
de téléphone vite donnés
vite oubliés
et chacun retourne dans sa vie
si mesquine
si petite
avec des compromis, des mensonges
que faire ?
comment avancer
dans ce monde si égoïste ?
un peu de douceur ferait le plus grand bien
de l’autre côté du mur
petite soeur que fais tu recroquevillée
dans le noir
tu es dans un triste état
et moi je te cherche
je ne te voie pas
je ne te voie plus
tu es de l’autre côté du mur
que dois-je faire pour te rejoindre ?
à moins que cela soit toi qui le fasse
les méchants sont partis
ils ont fermé la lumière
et t’ont laissé là
de l’autre côté du mur
dans cette famille on écoute la pluie tomber
et on pense aux lendemains qui chantent
on souffre en silence
qu’attends-tu de moi ?
tu es de l’autre côté du mur
ils t’ont remplie la tête de bétises
ne les écoute pas
laisse ton coeur s’ouvrir
même de l’autre côté du mur
l’herbe peut être verte et joyeuse
les journées ne sont pas idillyque
mais les miennes non plus ne sont pas merveilleuses
quel que soit le côté du mur
ou l’on se trouve
il faut briser le mur
rompre cette réalité étouffante
nous retrouver dans l’ailleurs bleu
cet ailleurs que tout le monde aspire à connaître
et sortir de son côté du mur
serait-ce demain
ou jamais ?
Pourquoi la nuit ?
Et ce reverbère,
dans son halo de lumière,
me renvoie la clarté de la nuit
des mouches volent autour
une voiture au lointain passe
chez les voisins on dort
et moi ?
je suis là
immobile au milieu de cette terre
la regardant comme si c’était la première fois
cette terre qui m’a fait naître
et me verras mourir
je médite obscur témoin de mon temps
sur ma vie
le raisin pousse
bientot il faudra le ramasser
du bruit,
sauf la nuit
depuis la nuit des temps
et jusqu’à la nuit des temps
la terre se renouvelle
et nous ?
est-ce qu’on se renouvelle ?
j’aimerais le croire et y adhérer
comme idées,
mais des doutes en moi subsistent
que faire ?
alors je me retourne et vais me laver
au moins je serai propre pour aller
là ou le vent de la vie
me pousse
je pousse la porte de chez moi
je dis je t’aime à la vie
et je vais me doucher et me coucher30 septembre 2008 à 19 h 51 min #115731Je cest que je tes déçu
Mais la méfiance ma perdu
Depuis jai ouvert les yeux
Je cest que mes jours sans toi ne sont pas merveilleux
Je ne veut quune chose cest que ce doux vent nous transperce le cur
Et te montre a quelle point tu mon âme sur
Je tes attendu tout mon existence
Maintenant mes nuit je veux que tu couvre de ta présence
Toi mon étoile émerveille mes rêve
Pour que ma vie rime avec bonheur
Et pour que je mouvre comme une fleur
Pour que mes souffrance es une treve10 octobre 2008 à 23 h 50 min #115732
AnonymePerdu
je me suis perdu dans ces paradis artificiels
trop souvent je me suis jeté dans les bras d’inconnu(e)s
qui me promettaient la lune
et qui en fait me prenaient la mienne
et maintenant que vais-je faire de tout ce temps
comme chantait le poète
je suis absent
aux abonnés absent
depuis que tu es partie
je n’ai pas su te retenir
pas su te comprendre
et comment maintenant alors que tu m’as cassé
je dois refaire ma vie
comment me reconstruire
comment faire à nouveau confiance
trop souvent j’ai donné
trop souvent je me suis fait avoir
dont la plus douloureuse avec toi
alors que vais-je devenir ?
je me laisse aller
je mange pour manger
mais ai-je vraiment faim ?
de quoi ai-je envie ?
j’en sais rien
dehors la nuit est tombée sur moi et mon univers
mes peurs reviennent,
mes cauchemars vont pas tarder à rappliquer aussi
de quoi demain sera fait ?
en ai-je une idée ?
non pas la moindre
alors dois-je me souler pour continuer à avancer
ou bien prendre ses pillules bleues
pour faire plaisir à mon docteur
et qui me font rien
meme pas rire
demain sera un autre jour
demain il fera beau
sur ma vie
sur mon coeur
parce un jour je te trouverais
et tu viendra à moi
comme je viendra à toi
alors je dis bonne nuit
et surtout au 2e feu à gauche
tu me trouveras sous la tonelle
une tasse de thé à la main11 octobre 2008 à 0 h 29 min #115733Ca me rapelle une chanson dont je n’arrive pas à retrouver le titre 🙁
très beau en tout cas et profond :love:11 octobre 2008 à 21 h 51 min #115734
Anonymemerci
sympa ton nouvel avatar12 octobre 2008 à 2 h 09 min #115735Merci philippe
12 octobre 2008 à 20 h 30 min #115736
Anonymele thé
était-ce du thé de chine ou du thé de ceylan
que je bois ce soir ?
je n’en sais rien
la nuit est tombée
sur moi et sur ma vie
une nouvelle journée va finir
demain sera un autre jour
et dans quel état je serais demain
je ne sais pas encore
les étoiles apparaissent
peut-être que sur l’une d’elles
il y a du monde
peut-être pas
ils doivent nous trouver rigolos
de nous voir s’agiter et courir
comme des mouches
après des chimères
et des utopies
je sirote mon thé
depuis la nuit des temps
jusqu’à l’armagueddon
cette bonne vieille terre
nous aura hebergé
et dans quel état
nous la laissons
la grande forêt d’amazonie
complétement dévastée
dois-je comme Jésus marcher sur l’eau
pour dire arrêtez les bétises
que dois-je faire ?
alors que je ne suis meme pas capable
de diriger ma vie
et de parler avec certaines personnes
dont la mère de mes enfants
faut-il un bon coup de clairon pour
alertez les bébés et leur faire prendre conscience
que demain si on ne fait pas attention
ce ne sera que le début de la fin
et la faim pour beaucoup pour beaucoup d’entre nous
aussi
il faut faire du tri séléctif
un geste que tu kiffes
et plein d’autres choses encore
c’est peut-être la politique de la goutte d’eau mais
au moins on aura fait un effort
en attendant
je vais finir ce thé -
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