Le septième dard

La rédaction 1 février 2021

Barbara, 40 ans, et son amant se rendent dans un club gay en plein coeur de Pigalle et s’adonne à des ébats torride au milieu d’autres hommes.

Je m’appelle Barbara, j’ai 40 ans et voici mon histoire de sexe. Il m’arrive, avec un amant, de me rendre dans le dernier cinéma érotique de la capitale, quand nous décidons de sortir de notre banlieue. C’est tout un rituel. Nous nous habillons de manière un peu sexy – enfin, surtout moi. Je prends soin de mettre de la lingerie fendue au niveau du sexe pour que Charles ait un meilleur accès à ma fente. Nous nous rendons donc dans cet établissement que connaissent certains amateurs. Dans le quartier de Pigalle, il draine un public gay qui vient là pour baiser, des voyeurs et de rares gens comme nous qui aiment cette ambiance lourde, à la fois sordide et nostalgique, avec les vieux films pornos projetés à l’écran. Nous aimons regarder des couples de mecs baiser et nous exciter de cette expérience incongrue. 

Ce jour-là, nous nous sommes assis au fond de la salle, derrière quelques hommes en train de s’astiquer et un couple en train de se sucer à tour de rôle. À l’écran, je voyais un homme enculer un autre et cela avait un effet instantané sur moi : je mouillais et j’étais très excitée. Le porno hétéro ne me fait pas cet effet-là, je crois que j’en ai marre de voir des femmes soumises. Je préfère me nourrir de la brutalité et de la virilité des films homos. 

Charles s’était mis à glisser sa main sous ma robe noire et a commencé à caresser délicatement les poils auxquels il avait accès dans la fente de ma lingerie. J’ai détaché mes yeux de l’écran pour le sucer avec intensité, pendant qu’il me branlait. Sa queue était extrêmement dure dans ma bouche, je la gobais, la tétais, lui faisais l’amour avec ma bouche tellement elle me plaisait, tellement je la trouvais belle et charnue, en un mot : enthousiasmante.

Il a grogné pendant que je le pompais tout en continuant à me fouiller la fente, en mettant plein de doigts à l’intérieur de moi, sans cesser de titiller mon clitoris de temps à autre. J’avais l’impression d’inonder le siège de cinéma, déjà pas très propre, de ma cyprine. Un homme s’était mis à nous regarder et à se branler en même temps dans un bruit humide qui rendait tout à fait hommage aux lieux. 

Mon regard se posait sur plusieurs tableaux : cet homme laid mais étrangement érotique se paluchant, le couple d’hommes près de nous qui commençaient à s’embrasser partout et à se caresser plus intensément, pendant que dans le film, le sperme jaillissait. Toute cette testostérone et cette sexualité masculine me faisaient tourner la tête et m’enhardissaient. Charles m’a fait mettre à califourchon sur lui et j’ai reçu sa bite en moi comme l’incarnation de toutes ces autres bites qui imprimaient ma rétine. Je le sentais m’envahir, frotter mes parois, remplir mon minou et stimuler tous les pores de cet endroit si sensible. Charles a saisi mes tétons pour les pincer et les stimuler. J’attrapais son sexe dans le mien en donnant des grands coups de reins pour me branler sur lui et l’utiliser comme un sextoy. 

J’ai tourné la tête pour capter encore une scène du film et je voyais désormais une levrette avec un couple hétéro, une image qui peut m’exciter malgré tout. J’ai redoublé mes coups de reins en recevant la queue de mon homme et en imaginant tous les autres chibres fondus en une énorme queue qui me pilonnerait pendant des heures. Notre baise, dans cette atmosphère poisseuse m’a très vite amenée à la jouissance, avant même Charles. J’ai laissé monter en moi cette vague extraordinaire, d’autant plus forte que je me sentais épiée. Après avoir joui, j’ai continué à sucer mon amant pour le faire jouir dans ma bouche, dans cet endroit qui se prêtait à ce genre de cochoncetés. Charles a giclé comme si on avait pas baisé depuis trois jours sur ma langue et cela m’a réjouie de voir cette tige jouir avec tant d’enthousiasme. Nous nous sommes un peu essuyés et avons salué le monsieur dégoûtant qui avait fini de se branler, pour filer en riant comme des ados. Ce sont des vrais moments de complicité durant lesquels je me sens légère et délurée. Nous n’en parlons pas trop autour de nous, mais nous chérissons ces sorties. J’ai hâte de notre prochaine virée cinéphile !

(Photo à la une : Getty Images)

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